appels à communications

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appels à communications
FRAMONDE
Lettre électronique des départements de français dans le monde
6 mai 2013
APPELS À COMMUNICATIONS
(congrès, colloques, rencontres, journées scientifiques)
APPELS À CONTRIBUTIONS
(articles pour publications, revues, ouvrages collectifs)
APPELS D'OFFRES
(financement de recherches, bourses de mobilité, expertise, emploi)
DEMANDES
(recherche de co-direction, co-tutelle, orientation, informations localisées)
INFORMATIONS – RESSOURCES
(publications en ligne, informations générales)
Table des matières
Appels à communications............................................................................................................................. 3
Conférence internationale - Interface Discours Prosodie (IDP 2013), 11-13 septembre 2013, Université de
Leuven (KU Leuven), Leuven, Belgique ..................................................................................................... 3
Est-ce réel ? Structurer la réalité au moyen de signes, Congrès international de sémiotique en Turquie,
Université Çankaya, Faculté d’Architecture, 8-10 Octobre, Ankara (Turquie)..............................................4
Les technolectes / langues spécialisées en contexte plurilingue: corpus, description et usages sociaux,
Université Ibn Tofail Kénitra (Maroc), les 3-6 décembre 2013.....................................................................7
La mémoire face à l'histoire, Faculté des lettres Brest (France), 22-23 novembre 2013.............................9
Réseau des masters et doctorats en didactique du français REMADDIF, 1er Colloque international du
REMADDIF sous le titre « Didactique des langues. Un état des lieux », Faculté des sciences de
l’éducation – Rabat – Maroc, 19-20-21 décembre 2013............................................................................10
Médias et identités : Acteurs ou instruments de la construction des appartenances communautaires,
ethniques et nationales ?, Université libre de Bruxelles (Belgique) les lundi 16 et mardi 17 décembre 2013
................................................................................................................................................................... 12
Textes d’aujourd'hui pour le français, langue étrangère - Diversité des genres et des discours : culture,
langue, littérature, médias, 15-16 mai 2014............................................................................................... 15
Parenthèses, Université Blaise Pascal - Clermont-Ferrand II (France), 28-29 mars 2014........................15
FRAMONDE, lettre électronique des départements de français dans le monde
Programme Langue française, diversité culturelle et linguistique
AGENCE UNIVERSITAIRE DE LA FRANCOPHONIE (AUF)
Informations compilées par : Stéphane Grivelet et Amélie Nadeau
Soumettre le contenu pour la prochaine lettre via :
[email protected]
Information et journalisme radiophonique à l’ère du numérique, Colloque international, Strasbourg
(France), 20 et 21 mars 2014.................................................................................................................... 17
Appels à contributions................................................................................................................................. 22
Tenir compte des langues premières dans l’enseignement / apprentissage des langues vivantes............22
Potentiels de la littérature française – entre décadence et rénovation.......................................................23
Le français : un patrimoine africain, Ouvrage collectif...............................................................................23
Appels à candidatures.................................................................................................................................. 25
Poste de post-doctorant à l'Université de Strasbourg, La représentation de variétés orales dans la
littérature de l'espace anglophone............................................................................................................. 25
Appel à candidature pour une allocation doctorale financée par la Région Rhône-Alpes, Capacités
d’écriture des personnes en difficulté avec l’écrit : description linguistique et contextes sociaux d’usages
................................................................................................................................................................... 26
Appel à candidature pour une allocation doctorale de recherche financée par la Région Rhône-Alpes,
Initiation scientifique en CP et en CE1 et apprentissages langagiers : quelles pratiques efficaces ?........28
Offre de contrat doctoral fléché de l’Ecole Doctorale Erasme de l’Université Paris 13, en linguistique.....30
Volontariat international de la Francophonie.............................................................................................. 30
Thèse sur les marqueurs prosodiques de fluence et de disfluence en français, Université catholique de
Louvain (Belgique)..................................................................................................................................... 31
Concours "Croquons la francophonie"....................................................................................................... 31
Informations – ressources........................................................................................................................... 32
Réseau sud-américain d’enseignants-chercheurs en langue française et cultures francophones (CLEFSAMSUD).................................................................................................................................................... 32
APPELS À COMMUNICATIONS
CONFÉRENCE INTERNATIONALE - INTERFACE DISCOURS
PROSODIE (IDP 2013), 11-13 SEPTEMBRE 2013
Université de Leuven (KU Leuven), Leuven, Belgique
Date limite: 24 mai 2013
Présentation de la conférence
Le thème général de la conférence est la relation entre prosodie et discours. Les précédentes conférences
de cette série ont eu lieu à Aix-en-Provence (2005), à Geneva (2007), à Paris (2009), et à Salford (2011).
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En 2013, la conférence est organisée à Louvain (Belgique), à la Faculté de Lettres de l'Université de Louvain
(KULeuven), du 11 au 13 septembre 2012. Il s'agit d'une organisation conjointe de FranItalCo, le groupe de
recherche sur le français et l'italien de l'Université de Louvain, et du centre de recherche Valibel - Discours &
variation, à l'Université de Louvain-la-Neuve (Université catholique de Louvain).
Un large éventail de phénomènes illustrent comment la recherche en prosodie complète l'analyse du
discours, et vice versa : structure informationnelle, communication d'attitudes et d'émotions, ironie et
humour, traitement du langage, identification des genres et des styles de discours, et phénomènes
d'accommodation entre locuteurs.
Dans cette série de conférences, la relation entre prosodie et discours a été analysée dans différentes
perspectives : phonétique, phonologie, syntaxe, sémantique, pragmatique, acquisition du langage, traitement
du langage, pathologies du langage, stylistique et synthèse de la parole. En outre, une grande variété de
modèles théoriques sont représentés.
La conférence IDP 2013 met en avant les thèmes suivants:
Frontières prosodiques
Les frontières prosodiques jouent un rôle central dans la structuration informationnelle. Mais comment
l'auditeur identifie-t-il ces frontières ? Certaines formes prosodiques spécifiques sont-elles dédiées au
marquage des frontières ? Si c'est le cas, quels en sont les corrélats acoustiques et / ou perceptifs ? Les
frontières prosodiques sont-elles identifiées comme telles uniquement quand elles se produisent dans des
positions syntaxiques ou discursives particulières ? Quelles fonctions les frontières prosodiques remplissentelles dans le discours ? Sont-elles marquées par des indices spécifiques à certaines langues, ou
universels ?
Registre mélodique, global et local
Si le registre mélodique se définit approximativement comme l'étendue entre les points les plus bas et les
plus hauts de la fréquence fondamentale utilisée par un locuteur, reste-t-il constant dans le discours ou se
modifie-t-il de telle manière que des segments avec un registre compressé ou étendu (registre local) peuvent
être identifiés ? Comment détecter le registre mélodique ? Quelles sont les fonctions du registre (et des
modifications de registre) dans le discours ? Comment le registre mélodique affecte-t-il l'identification de
formes prosodiques (comme les tons) ?
Débit de parole et rythme
Si l'on définit le débit de parole comme le nombre de syllabes par seconde, il apparait clairement que la
durée des syllabes successives varie considérablement et que le débit local se modifie de manière
dynamique. Quelle mesure pourrait constituer une bonne approximation pour spécifier le débit local ?
Quelles sont les fonctions du débit ou des modifications de débit dans le discours ?
Variantes prosodiques régionales
On reconnait que les contours prosodiques ou l'accentuation peuvent différer d'une variété régionale d'une
langue à l'autre. Dans ce cas, comment caractériser ces réalisations variables et comment les détecter dans
des corpus de parole continue ?
Prosodie et styles de parole
Des recherches antérieures ont montré l'existence de genres et même de styles individuels aux propriétés
prosodiques spécifiques. Les auditeurs identifient-ils ces propriétés prosodiques et les locuteurs les
exploitent-ils d'une façon contrôlée ?
Les langues de la conférence sont l'anglais et le français. Le programme sera composé de présentations
orales et d'un petit nombre de posters. Les sessions parallèles seront évitées autant que faire se peut.
En savoir plus: http://wwwling.arts.kuleuven.be/franitalco/idp2013/index_fr.html
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EST-CE RÉEL ? STRUCTURER LA RÉALITÉ AU MOYEN DE
SIGNES
Congrès international de sémiotique en Turquie
Université Çankaya, Faculté d’Architecture
8-10 Octobre, Ankara (Turquie)
Date limite : le 3 juin 2013
Appel à communications
Chers (ères) collègues,
Sous les auspices d'IAAS-AIS, nous organisons les 8-10 octobre 2013 un congrès international de
Sémiotique en Turquie à l’Université Çankaya dans la Faculté d’Architecture sur le thème : « Est-ce réel ?
Structurer la réalité au moyen de signes ». Ce congrès se concentrera essentiellement sur la question du
“réel” et interrogera ce que c’est que “la réalité”. Pour plus de détails, vous pourriez consulter le site web du
congrès: http://www.is-it-real.cankaya.edu.tr
La date limite pour soumettre une proposition de communication est le 3 juin 2013.
En parallèle à ce congrès, sera organisé un atelier sémiotique sous le nom de « Sémiotique et Espace »,
lequel offrira des cours au choix de 5 ECTS crédits, et sera effectué du 7 au 11 Octobre 2013 en deux
langues français et anglais par les sémioticiens nationaux et internationaux. Ces cours seront accessibles à
tous les participants : des étudiants en licence en master et en doctorat. Pour cet atelier consacré aux
séminaires et workshops, veuillez envoyer jusqu’au 22 avril 2013 vos propositions de séminaire
accompagnées d’un court résumé à l’adresse suivante : [email protected].
Objectifs et portée
« Avez-vous jamais demandé si la personne dans la flaque d'eau est réelle, et vous êtes juste un reflet de
lui? »
Bill Watterson, Calvin and Hobbes
Le dictionnaire définit la réalité comme «la qualité d'être réel ou ayant une existence réelle» et complète cela
avec une définition vraie comme «ayant une existence objective», et enfin d'exister comme «ayant une place
dans le domaine de la réalité.
Bien que le concept de la réalité ait été mise en doute depuis Platon et Aristote, le 21ème siècle avec ses
avancées sociétés postmodernes, avec l'explosion des nouvelles technologies des médias, ainsi que la
montée des objets qui n'ont pas de matériel, augmentation de la production de l'information, la montée du
capitalisme et de consumérisme, où l'on vit dans un monde qui a été créé avec des informations ayant
aucune référence, mérite d'être interrogé en profondeur à travers la notion de la réalité.
On obtient l '«image de la réalité" via la télévision, le cinéma, etc. comme plus réel que l'existence réelle. La
durée de vie d'une grande partie de la population mondiale est déterminée par une offre multimédia laquelle
est à peu près partout, en permanence et simultanément à la disposition aussi bien et à peine contrôlable.
Cette vulnérabilité de la vie quotidienne a un impact important sur la perception de la réalité
Les caractères à la télévision ont l’air d’être bien plus réels que les personnes en chair et en os. On connaît
de plus près les caractères des jeux de vidéo ou de séries télévisées, que notre famille et nos amis. Les
images des bâtiments n’ont rien à voir avec leur constructeur. Le milieu virtuel lié à l’informatique représente
aussi bien le monde imaginaire que l’existence dans le monde réel. On peut voir les tableaux mis en ligne
dans un musée virtuel ou regarder les guerres, installés chez nous dans nos fauteuils.
De nos jours, les chercheurs et ingénieurs enlèvent certains graphiques de la télévision ou de l’ordinateur si
bien qu’ils les identifient avec les milieux du monde réel. Cette nouvelle technologie est appelée la « réalité
gonflée” qui surgit par l’accroissement des sensations visuelles, auditives et des sentiments et qui rend
trouble la frontière entre celle qui est réelle et celle qui est produite par l’informatique.
Toutes ces technologies brisent la frontière entre le réel et l’imaginaire. Elles apparaissent réelles sans
qu’elles ne le soient. En tant que discipline en rapport étroit avec l’expérience humaine, la sémiotique aura,
lors de ce congrès, pour objectif, de rassembler les théoriciens, académiciens, artistes, chercheurs et
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étudiants en vue de discuter la réalité du 21e siècle.
Le congrès comprend les discussions théoriques, les performances visuelles, workshops et présentations
des posters.
Les interventions/présentations /communications peuvent porter sur :
Qu’est-ce que le réel ?
Suis-je réel, moi ?
Réalités parallèles
Réalités simultanées
Réalités construites
Signification de la réalité
Réalités fictionnelles
Réalités visuelles
Réalités textuelles
Réalité & Apparence
Réalités fragmentées
Réalités virtuelles
Réalités augmentées
Langues du congrès : turc, français et anglais.
Comité d’organisation :
Prof.Dr. Zeynep Onur, Université Çankaya (IASS/AIS représentant de la Turquie)
Prof. Dr. Ayten Er, Université Gazi, Turquie
Prof. Dr. İlhami Sığırcı, Université Kırıkkale, Turquie
Prof. Dr. Taner Altunok, Université Çankaya, Turquie
Ziya Tanalı, Architecte (B.Arch, FIDIC), Université Çankaya, Turquie
Dr. İpek Memikoğlu, Université Çankaya, Turquie
Dr. Özge Süzer, Université Çankaya, Turquie
Dr. Saadet Akbay Yenigül, Université Çankaya, Turquie
Dr. Zeynep Çiğdem Uysal Ürey, Université Çankaya, Turquie
Buket Kocaili (M.Sc), Université Çankaya, Turquie
Güniz Sağocak (M.Sc), Université Çankaya, Turquie
Rabia Çiğdem Çavdar (M.Arch), Université Çankaya, Turquie
Gökçe Atakan (B.Int.Arch), Université Çankaya, Turquie
Merve Coşkun (B.I.D), Université Çakaya, Turquie
Sıla Karataş (B.Arch), Université Çankaya, Turquie
Comite Scientifique international
Prof. Dr. Eero Tarasti, L'Université d'Helsinki, Finlande (président de IASS/AIS -International Association for
Semiotic Studies)
Prof. Dr. V. Doğan Günay, Université Dokuz Eylül, Turkey
Prof. Dr. Rengin Küçükerdoğan, Université İstanbul Kültür, Turkey (Vice-président de IASV/IAVS
-International Association of Visual Semiotics)
Prof. Dr. Arda Düzgüneş, Çankaya University, Turkey
Prof. Dr. Aykut Kansu, Université Çankaya, Turquie
Prof. Dr. Aysu Erden, Université Çankaya, Turquie
Prof. Dr. Ayşe Kıran, Université Hacettepe, Turquie
Prof. Dr. Ayşen Savaş, Université Technique du Moyen-Orient, Turquie
Prof. Dr. Ayten Er, Université Gazi, Turquie
Prof. Dr. C. Abdi Güzer, Université Technique du Moyen-Orient, Turquie
Prof. Dr. Ece Korkut, Université Hacettepe, Turquie
Prof. Dr. Güven Arif Sargın, Université Technique du Moyen-Orient, Turquie
Prof. Dr. Hasan Işık Dener, Université Çankaya, Turquie
Prof. Dr. Işıl Özyıldırım, Université Hacettepe, Turquie
Prof. Dr. İlhami Sığırcı, Université Kırıkkale, Turquie
Prof. Dr. İrfan Erdoğan, Université Atılım, Turquie
Prof. Dr. Jose Maria Paz Gago, Espagne
Prof. Dr. Massimo Leone, Université de Turin, Italie
Prof. Dr. Nedret Öztokat, Université İstanbul, Turquie
Prof. Dr. Niculae Mihaita, Université de Bucarest de l'Economie, Roumanie
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Prof. Dr. Nimet Önür Akgündüz, Université Ege, Turquie
Prof. Dr. Nur Çağlar, Université TOBB, Turquie
Prof. Dr. Sündüz Öztürk Kaşar, Université Yıldız Teknik, Turquie
Assoc. Prof. Dr. Alev Fatoş Parsa, Université Ege, Turquie
Assoc. Prof. Dr. Duygu Öztin Passerat, Université Dokuz Eylül, Turquie
Assoc. Prof. Dr. Işıl Zeybek, Université İstanbul Kültür, Turquie
Assoc. Prof. Dr. Tolga Omay, Université Çankaya, Turquie
Assist. Prof. Dr. Cem Karadeli, Université Çankaya, Turquie
Assist. Prof. Dr. Dilek Kaya, Université Bilkent, Turquie
Assist. Prof. Dr. Ezgi Kahraman, Université Çankaya, Turquie
Assist. Prof. Dr. Hakan Sağlam, Université TOBB, Turquie
Assist. Prof. Dr. Mesut Çelik, Université Hacettepe, Turquie
Assist. Prof. Dr. Seza Danışoğlu, Université Technique du Moyen-Orient, Turquie
Dr. Funda Uzdu, Université Dokuz Eylül, Turquie
Dr. Lutz Peschke, Université Bonn, Allemagne
Dr. Melahat Küçükarslan, Université Bahçeşehir, Turquie
Dr. Özge Sönmez, Université Dokuz Eylül, Turquie
Conférenciers invités:
Prof. Dr. Eero Tarasti, L'Université d'Helsinki, Finlande -Président de IASS/AIS (International Association for
Semiotic Studies
Prof. Dr. V. Doğan Günay, Université Dokuz Eylül, Turquie.
Prof. Dr. Massimo Leone, Université de Turin, Italie.
Site web : http://www.is-it-real.cankaya.edu.tr
Contact : [email protected]
Zeynep ONUR (président)
İlhami SIGIRCI
LES TECHNOLECTES / LANGUES SPÉCIALISÉES EN CONTEXTE
PLURILINGUE: CORPUS, DESCRIPTION ET USAGES SOCIAUX
Université Ibn Tofail Kénitra (Maroc), les 3-6 décembre 2013
Date limite: 21 juin 2013
Un colloque international sera organisé par le laboratoire Langage et société-URAC56 – FLSH – Université
Ibn Tofail – Kénitra (Maroc)
Sur le thème : Les technolectes / langues spécialisées en contexte plurilingue: corpus, description et usages
sociaux
En collaboration avec le REMATE (Réseau Maghrébin des Technolectes) à la Faculté des Lettres et des
sciences humaines - Université Ibn Tofail Kénitra (MAROC), les 3-6 décembre 2013
Note de présentation
Dans les interactions verbales, les membres d’une communauté, disposent d’un répertoire plus ou moins
vaste de variétés linguistiques et ajustent leur conduite langagière selon différents paramètres parmi
lesquels on pourrait citer : l’interlocuteur, la situation et le domaine.
Les domaines renvoient aux sphères de l’activité humaine. Ils peuvent caractériser une situation ordinaire de
la vie quotidienne ou spécialisée, dans un laboratoire, une salle de cours, un atelier de mécanique
automobile, une clinique, un tribunal, etc. Ils participent d’une communication qui comporte une dimension
identitaire de reconnaissance des acteurs comme appartenant à tel ou tel corps de métier, à tel ou tel groupe
linguistique. Ils revêtent un caractère fonctionnel et conduisent, au sein d’une communauté linguistique
donnée, à l’élaboration d’ensembles langagiers spécifiques désignés par "technolectes". Peut-être que
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d’autres chercheurs dans ce même cadre, auraient plutôt usé, de l’appellation de langue de spécialité,
langage spécialisé ou de langue spécialisée (Lerat (1995). D’aucuns auraient peut-être eu recours à d’autres
dénominations (De Vecchi (2012).
Le technolecte n'est pas synonyme de terminologie ou de jargon. Il les contient et ne peut être réduit au seul
niveau lexical. Il englobe aussi des usages discursifs, caractéristiques des textes spécialisés. Le technolecte
n'est pas comme la terminologie essentiellement paradigmatique. Il peut renfermer des unités de type
syntagmatique, appelées lexies complexes (Pottier, 1974) ou synapsies (E. Benveniste, 1966) du genre
"aigle pécheur à tête blanche" etc. ou des phraséologies du type « répartiteur de freinage asservi à la charge
automatique, commandé par pression de suspension pneumatique » (domaine de l’automobile).
Il s'agit en fait, d'un savoir dire verbalisant, par tout procédé linguistique adéquat, un savoir ou un savoir
faire.
Par milieu plurilingue, la référence est faite à la situation linguistique caractérisée par la co présence de
plusieurs variétés linguistiques sur un même espace ou territoire, quels que soient les statuts de ces
variétés.
C’est le cas de la langue française en contact avec plusieurs langues (l’arabe, l’amazighe, les langues
africaines, etc.)
En fait, la langue française fait face à une diversité linguistique et culturelle grandissante dans la majeure
partie des pays francophones. Cette diversité contribue à un enrichissement mutuel des langues en contact
et conduit le plus souvent à une interaction porteuse de créations et d’innovations linguistiques marquées
non seulement du sceau de l’inter culturalité mais aussi, de plus en plus, de celui de la fonctionnalité car la
langue française constitue pour une grande partie de pays francophones, le médium privilégié de
transmission des sciences et techniques et elle est le plus souvent en contact avec les langues et cultures
locales. Comment se déroulent ces rapports ? Et surtout que produisent-ils ?
Deux types de productions langagières spécialisées se profilent : celles savantes (exclusivement relayées
en langue française, en style académique et dispensées dans les filières scientifiques et techniques des
universités et des grandes écoles) et celles ordinaires de la vie quotidienne, en usage dans des domaines
techniques. En raison des besoins pressants de communication et par référence à un savoir faire acquis
depuis l’introduction de ces techniques et un savoir dire relayé par les générations entre locuteurs en
situation spécialisée, des technolectes non écrits, produits par le contact inter linguistique et interculturel ont
vu le jour depuis quelques décennies. Ils continuent de « fonctionner » actuellement et de se propager
malgré les efforts d’alphabétisation fournis par les différents pays concernés ; comme par exemple, au
Maghreb. Mieux, même les lettrés utilisent ces technolectes pour communiquer en situation spécialisée. Les
domaines où émergent ces technolectes sont essentiellement techniques et les lieux où ils se développent
sont divers : comme par exemple, un garage de mécanique auto, une auto-école, un hôpital, un champ
agricole, un cyber café Internet, etc. Dans ces lieux, les communications se font oralement et les
technolectes utilisés sont souvent issus de contacts entre les variétés linguistiques locales et la langue
française. Ils sont le produit d’une inter culturalité où des emprunts conduisent à des modes d’appropriation
originaux des techniques, s’appuyant sur des productions langagières imagées et teintées de colorations
locales. Ces créations sont le signe d’une « endogénéisation » et d’une appropriation des techniques via les
technolectes forgés ad hoc. Ces technolectes ou langages spécialisés spontanés i.e. n’ayant pas subi
l’interventionnisme savant des terminologues et instances habilitées à cet effet- comme les académies ou
instituts de langues, n’ont pas été suffisamment étudiés et ont souvent été délaissés par les chercheurs.
Plusieurs questions se posent et l’on peut en citer quelques unes :
Quel est l’impact du paysage linguistique, en l’occurrence de la langue française et des langues en contact,
sur les technolectes (aussi bien dans le cadre du fonctionnement professionnel que dans celui de la
transmission des savoirs en situation d’enseignement-apprentissage) ?
Quelle est la nature du matériau linguistique mobilisé dans les technolectes ? Les niveaux linguistiques
(phonique, morphologique, syntaxique, lexical) sont-ils tous concernés ? Quelle approche retenir pour
aborder les corpus dits « spécialisés » ?
Les technolectes en milieu plurilingue comportent-ils des productions langagières en une seule langue ? En
plusieurs langues ; par exemple, le français, l’arabe et l’amazighe pour le Maghreb ? Peut-on ignorer le
mélange de langues et les productions métissées qui en découlent comme c’est le cas de la langue
française en contact avec d’autres langues ; par exemple, avec l’arabe et l’amazighe au Maghreb ?
Axes de la rencontre :
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1. Corpus oral/écrit, domaines et impact des langues mobilisées
2. Recueil des données, terrains et techniques de collecte
3. Méthodes de description et niveaux linguistiques considérés
4. Variété des usages (ordinaires, savants, etc.)
Comité scientifique :
Ahmed Boukous, IRCAM, Rabat - Maroc ; Pierre Lerat, LDI-Paris XIII - France, Manfred Peters, Univ de
Namur - Belgique, John Humbley, Univ Paris-Diderot - France, Josiane Boutet , Univ Sorbonne – Paris IIIFrance, Meftaha Ameur IRCAM, Rabat – Maroc, Philippe Blanchet, Univ Rennes 2 – France, Jean-Michel
Eloy, Univ de Picardie -- France, Christophe Rey , Univ de Picardie - France, Marielle Rispail , Univ de St
Etienne - France, Raja Bouziri, Institut supérieur des langues de Tunis-Univ de Carthage- Tunisie,
Abdelhamid Ibn El Farouk, Univ Hassan II-Mohammedia, Maroc, Abdelouahed Mabrour, FLSH - El Jadida –
Maroc, Salah Mejri – Univ Paris 13- France, Ines Sfar –Univ de Sousse – Tunisie, Hafida El Amrani, Univ Ibn
Tofail – Kénitra (Maroc), Farid Benramdane, Univ de Mostaganem – Algérie, Nabila Benhouhou, ENS de
Bouzaréah – Algérie, Moujahid Houssain, IRCAM, Rabat – Maroc, Malika Bahmad - Univ Ibn Tofail – Kénitra
(Maroc), Christophe Roche, Univ de Savoie - France Carla Serhan, Univ de Balamand- Liban, Hadj Miliani ,
Univ de Mostaganem – Algérie , Francisco Moscoso García , Univ autonoma de Madrid- Espagne,
Abderrahim Youssi – Univ Mohammed V – Agdal – Rabat (Maroc),
Comité d’organisation
Enseignants chercheurs
Taoufik Allah AFKINICH- Abdelkader ABBOU – Youssef HDOUCH - Aziz AMAR - Abdennour El HADRI –Brahim El GOUAK - Hanane BENDAHMANE - Malika BAHMAD- Lotfi BENABBOU - Hafida El AMRANI–
Leila MESSAOUDI - Soraya SBIHI – Zohra El BELGHITI – Khnata LAHRICHI – Jamila BELLAMQADDAM –
Samir TIYAL – Ali LAMNOUAR
Doctorants et jeunes chercheurs
Youssef-EL HOUDNA – Abdeladim ERRADI.-Bousselhame BIDDI - Mamadou LAM - Youssef ABOUDI –
Driss BAIDI - Zakaria MAALMI – Ilham ERRAOUI – Zineb HARROUCHI – Mohamed BOUIBHIRNE - Mehdi
HAIDAR – Chada EZZOUIRCHI – Hajar MZIOUD – Yassine SIBENALI - Aida MZIOUD – Mohamed
CHALAFI– Mohamed CHENTOUF– Anouar LOUDINA
Propositions de communications
Elles feront l’objet d’un résumé de 500 mots maximum permettant d’apprécier la problématique de la
recherche et ses modalités de mise en œuvre, et seront accompagnées d’une bibliographie succincte. Elles
seront soumises au comité scientifique qui se prononcera sur la pertinence et la rigueur scientifique des
soumissions.
Date butoir d’envoi des propositions de communication : 21 JUIN 2013
Adresses de réception des propositions :
[email protected]
Notification relative aux propositions retenues (après évaluation) : 30 JUILLET 2013
Formulaire de participation
Colloque international
3-6 décembre 2013 à Kénitra
Les technolectes / langues spécialisées en contexte plurilingue: corpus, description et usages sociaux
(PRIERE DE REMPLIR LE FORMULAIRE EN TIMES NEW ROMAN 12 - MERCI DE RESPECTER LA MISE
EN FORME DEMANDÉE)
Titre de la proposition:
Intervenant(s) avec statut(s) et institution(s) :
Coordonnées (adresse professionnelle qui sera diffusée sur les programmes, tél., fax, courriel) :
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Résumé (500 mots maximum):
Bibliographie
LA MÉMOIRE FACE À L'HISTOIRE
Faculté des lettres Brest (France), 22-23 novembre 2013
Date limite: 22 juin 2013
En période de crise, de transformation des valeurs comme aujourd’hui, les éclairages portés sur le passé
historique par le récit ou la légende sont les enjeux d’une légitimation du présent, et plus encore de l’avenir,
que l’on cherche à construire et que l’on espère durable. De la réalité de l’histoire vécue, qui n’est jamais
que le matériau de la pensée qui cherche à en comprendre le sens, se dégage toujours un discours
construit, recomposé, qui manifeste une « vérité » qui est celle de l’historien, de son temps et de son public.
Une réflexion sur le rapport de force entre la mémoire et l’Histoire pourra donc amener à envisager la
mémoire comme expérience d’un vécu particulier, face à l’entreprise intellectuelle d’écriture d’une Histoire
plus générale, qui, en mettant en relation et en perspective les vécus singuliers, leur confère certes un sens,
mais en les déformant, en les dénaturant peut-être au passage, pour les intégrer dans une vérité collective,
qui est celle de tous, mais aussi de personne.
On pourra inversement, entendre par « Histoire » la vérité objective générale, l’ensemble des événements
tels qu’ils ont été recensés, et y opposer la construction de mémoires individuelles ou collectives, au sens de
récits qui affirment et revendiquent une vérité identitaire. Sans doute ce sont ceux-là - même en prenant
parfois la forme de l’Histoire générale et objective - qui ont davantage vocation à convoquer le discours de la
trace, de l’effacement et de la réinscription de ce qui, presque effacé, subsiste et témoigne ; de ce qui s’est
effacé ou a été effacé, et de ce qui est ré-exhumé, pour prendre place dans la conscience et dans le
discours. Ainsi en est-il de l’histoire des génocides, mais aussi de l’histoire des obscurs, des marginalisés de
l’histoire, des vaincus, et aussi des minorités, etc.
Le cas de figure, plus métaphysique, d’une possible récupération de la mémoire complètement effacée
d’une humanité détruite (génocides, cataclysmes, dénaturations radicales) est aussi à examiner. Cette
refondation semble obéir à un principe poétique qui touche à l’universel. Mais l’écart critique qui naît alors
légitimement (dans la société ou à l’intérieur même du discours s’il porte trace d’une conscience
intellectuelle) a peut-être comme fonction première de réinterroger ce projet poétique universel comme projet
politique. Dès lors, son universalité est alors à remettre en question : sinon celle du débat de restitution,
quand il existe, du moins celle du projet univoque du locuteur-narrateur, qu’il soit individu, groupe, état,
organisme de collecte d’informations.
En effet, il faudra voir, dans le principe même de la réinscription, le double phénomène qui fonde la
dialectique du Réel et du Vrai, de l’objectif et du subjectif, du fait et de l’intention : à savoir, d’un côté, le
discours de la réhabilitation, de l’autre, le discours d’instrumentalisation de cette réhabilitation elle-même.
D’un côté, le triomphe de la justice et de la vérité à travers le rappel d’une réalité oubliée, la restitution d’un
passé occulté, de l’autre, la volonté de construction d’un avenir qui motive ce discours de mémoire,
l’affirmation d’une légitimité qui sert à (re)construire une identité.
Comité scientifique :
Maria-José Fernandez (HCTI, Université de Bretagne Occidentale)
Philippe Jarnoux (CRBC, Université de Bretagne Occidentale)
Anne Le Guellec (HCTI, Université de Bretagne Occidentale)
Camille Manfredi (HCTI, Université de Bretagne Occidentale)
Michael Rinn (HCTI, Université de Bretagne Occidentale)
Les propositions de communication (200-250 mots) pour une intervention de 30 minutes seront à envoyer
avant le 22 juin 2013 aux organisatrices du colloque: Anne Le Guellec ([email protected]),
FRAMONDE - 6 mai 2013 - page 9 sur 32
Camille Manfredi ([email protected]), Maria-José Fernandez ([email protected]),
Nathalie Narváez ([email protected])
Site: http://www.univ-brest.fr/hcti/menu/Actualites/Appels___Communication/Memoire_face_a_l_histoire
RÉSEAU DES MASTERS ET DOCTORATS EN DIDACTIQUE DU
FRANÇAIS REMADDIF, 1ER COLLOQUE INTERNATIONAL DU
REMADDIF SOUS LE TITRE « DIDACTIQUE DES LANGUES. UN
ÉTAT DES LIEUX »
Faculté des sciences de l’éducation – Rabat – Maroc, 19-20-21 décembre 2013
Date limite d’envoi des propositions : 30 juin 2013
La question des langues comme langues d’enseignement mais aussi comme langues enseignées se pose
avec acuité dans le contexte marocain (et même maghrébin) et une réflexion s’impose dans le cadre général
d’une didactique que l’on peut convenir de définir, à grands traits, comme étant l'étude des questions posées
par l'enseignement/ apprentissage, en prenant en compte le contexte sociolinguistique (milieu plurilingue,
diglossique, polyglossique, etc.) et l'acquisition de compétences dans différentes disciplines et de savoirs
dans divers domaines (la définition de ces termes variant suivant les théories auxquelles on se réfère). Pour
aborder cette problématique, un état des lieux s’impose et consisterait à faire une présentation la plus
exhaustive possible des différents courants et approches en didactique et de sa place dans les domaines en
amont (sociolinguistique, psycholinguiste, acquisition et neurophysiologie, entre autres). La didactique se
caractérise par deux dimensions : la dimension disciplinaire et la dimension épistémologique, fondée sur des
concepts partagés avec d’autres disciplines (sociologie, psychologie, sociolinguistique, linguistique, etc.) et
se rattache à des courants (cognitivisme, (socio)constructivisme, émergentisme, etc.). A titre d’exemple, Le
dictionnaire de didactique des langues (DDL) dirigé par Daniel Coste et Robert Galisson (1976) et Le
dictionnaire de didactique du français : langue étrangère et seconde (DFLES) dirigé par Jean-Pierre Cuq
(2003) réfèrent à la linguistique, à la sociolinguistique, à la sociologie du langage et de l'éducation et à la
psychologie. Ces emprunts se font soit tels quels, soit avec adaptation, voire avec transformation en
profondeur. Des créations conceptuelles peuvent même résulter du mouvement de production, de diffusion
et d’enseignement des savoirs qu’elle génère. Il importerait de mesurer si ces échanges se font avec toute la
rigueur épistémologique souhaitable.
L’objectif du colloque est de situer la didactique des langues dans le contexte marocain, de faire le point sur
les courants les plus récents (plurilinguisme, émergentisme, théorie des systèmes dynamiques) afin de
consolider la réflexion sur les langues (objet ou médium d’enseignement) par la contextualisation
sociolinguistique et le recadrage conceptuel à travers les différentes théories mobilisées.
Parmi les questions qui se posent, l’on pourrait citer :
Peut-on parler de didactique sans la rapporter à une discipline de référence, c’est-à-dire existe-t-il un
discours sans domaines de références ?
La didactique de l’intervention n’est-elle que méthodologie des pratiques ?
Quels liens peut-on concevoir entre la politique linguistique éducative et la didactique ?
Peut-on s’orienter vers une « didactique contextualisée » ?
Trois axes seront retenus pour le colloque avec un questionnement indicatif mais non exhaustif:
- Courants actuels : plurilinguisme, émergentisme, socioconstructivisme
Quelle est l’évolution de la réflexion en didactique des langues aujourd’hui ? Quels sont les apports des
avancées dans les disciplines connexes à cette réflexion ? Dans quelle mesure peut-on parler de progrès ?
- Pratiques, dispositifs et supports
FRAMONDE - 6 mai 2013 - page 10 sur 32
Quels supports aujourd’hui pour l’enseignement/apprentissage des langues ? Quel est l’apport des
technologies de l’information et de la communication (TIC) ? L’usage des TIC est-il universalisé et
universalisable ?
Quelles
évolutions
constatées
ou
souhaitables
dans
les
dispositifs
d’enseignement/apprentissage des langues ? Existe-t-il de « bonnes pratiques » ?
Quelles innovations dans les modalités pratiques, les dispositifs et les supports ?
- Contextualisation
Qu’est-ce qu’un « contexte » d’enseignement/apprentissage ? Dans quelle mesure les cultures éducatives
vont-elles influencer les décisions des décideurs, les pratiques d’enseignement et la manière dont elles
seront reçues par les apprenants ? Comment mesurer ce qui est universalisable et ce qui reste et restera
contextuel (ce qui relève de la nomothétie, ce qui est idiographique) ?
Langues de communication
Arabe français
Organisation
Les journées des 19 et 20 décembre seront réservées aux conférences et ateliers.
La journée du 21 décembre sera consacrée aux doctorants du REMADDIF.
Comité scientifique
Amargui Lahcen (Univ Mohammed V- Agdal-Rabat) , Bahmad Malika (Univ Ibn Tofail- Kénitra),Dufays Jean
Louis (Univ catholique de Louvain), El Bekraoui Naima (Univ Hassan II- Mohammedia), Farid Benramdane
(Univ de Mostaganem), Philippe Blanchet (Univ de Rennes 2), Soumya EL Harmassi (Univ Mohammed V
Souissi Rabat), Cordonier Noel (Haute école pédagogique de Lausanne), Latifa Kadi (Univ de Annaba),
Mohamed Kembouche (Université Mohammed 1e- Oujda), Jean Paul Narcy Combes (Univ de Paris III) ,
Marie Françoise Narcy Combes (Université de Nantes) , Abdesslam El Ouazzani (Univ Mohammed V
Souissi Rabat), Abdelouahed Mabrour (Univ Chouaib Doukkali – El Jadida), Bruno Maurer (Univ de
Montpellier), Leila Messaoudi ((Univ Ibn Tofail Kénitra), Mohamed Miled (Univ de Tunis Carthage), Marielle
Rispail (Université de Grenoble), Séoud Amor (Univ. De Sousse), Ronveaux Christophe (Université de
Genève), Springer Claude (Univ Aix-Marseille), Tazi Chakib (Univ Mohammed ben Abdellah , Fès)
Comité d’organisation
Amargui Lahcen, (Univ Moh V-Agdal) Bahmad Malika (Univ Ibn Tofail) , El Bekraoui Naima (Univ Hassan IIMohammedia), El Harmassi Soumya (FSE), El Ouazzani Abdesslam (FSE), Mabrour Abdelouahed (Univ
Chouaib Doukkali) , Messaoudi Leila ((Univ Ibn Tofail, Mgharfaoui Khalil (Univ Chouaib Doukkali),Tazi
Chakib (Univ Mohammed ben Abdellah) , Cortier Claude,(Institut français du Maroc)
Propositions de communication
Elles feront l’objet d’un résumé de 500 mots maximum permettant d’apprécier la problématique de la
recherche et ses modalités de mise en œuvre, et seront accompagnées d’une bibliographie succincte. Elles
seront soumises au comité scientifique qui se prononcera sur la pertinence et la rigueur scientifique des
soumissions.
Calendrier
Date limite d’envoi des propositions : 30 juin 2013
Retour après expertise en double aveugle par le CS : 15 septembre 2013
Les propositions de communication
[email protected]
sont
à
envoyer
par
courriel
à
l’adresse
suivante :
Formulaire de participation
Colloque 19-20-21 Décembre 2013
Faculté des sciences de l’éducation – Rabat - Maroc
Didactique des langues.
Un état des lieux
FRAMONDE - 6 mai 2013 - page 11 sur 32
(PRIERE DE REMPLIR LE FORMULAIRE EN TIMES NEW ROMAN 12 - MERCI DE RESPECTER LA MISE
EN FORME DEMANDÉE)
Titre de la proposition de communication :
Intervenant(s) avec statut(s) et institution(s) :
Coordonnées (adresse professionnelle qui sera diffusée sur les programmes, tél., fax, courriel) :
Résumé (500 mots maximum):
Bibliographie
MÉDIAS ET IDENTITÉS : ACTEURS OU INSTRUMENTS DE LA
CONSTRUCTION DES APPARTENANCES COMMUNAUTAIRES,
ETHNIQUES ET NATIONALES ?
Université libre de Bruxelles (Belgique) les lundi 16 et mardi 17 décembre 2013
Conférence organisée en collaboration avec le Département des Sciences de l’Information et de la
Communication de la Faculté de Philosophie et Lettres, le Département de Science politique de la
Faculté des Sciences sociales et politiques de l’Université libre de Bruxelles, le ReSIC, le CEVIPOL et
la Faculté de sciences politiques, économiques et de la communication de l’Université catholique de
Louvain.
Date limite: 30 juin 2013
Appel à communications
Il n’y a qu’un journal, disait déjà Tocqueville en 1840, qui puisse venir déposer au même moment dans mille
esprits la même pensée (626). Les médias de masse occupent, depuis qu’ils existent, une position d’acteurs,
parfois d’instruments, dans les processus de formation des identités communautaires, ethniques et
nationales ainsi que dans la formation des « communautés imaginées » induites généralement par les
acteurs politiques aux prises avec les évolutions historiques (Anderson, 1996). Aux 19ème et 20ème siècles,
les médias de masse ont notamment contribué à l’unification linguistique des Etats-nations qui se créaient.
Ils ont également été mobilisés dans le cadre de stratégies de conquête et/ou de maintien au pouvoir des
élites politiques qui entendaient instrumentaliser ces identités (Gazibo et Thiriot, 2009 :116 ; Brass, 1991 ;
Breuilly, 1994). De ce fait, les médias contribuent activement à la formation, la cristallisation ou le
renforcement des identités.
Toutefois, pour comprendre ces processus, il importe de replacer les contenus médiatiques dans leur
contexte de production afin de cerner la dynamique d’ensemble, le « système » qui préside à leur
émergence. Si la notion de « quatrième pouvoir » est souvent utilisée pour décrire les médias et celle d’ «
indépendance » pour qualifier la profession de journaliste, il n’en reste pas moins que les journalistes sont
engagés dans des réseaux d’interdépendances qui influencent leur façon de travailler, et donc l’information
produite (Chupin et Nollet, 2006 : 16). Quelle est la place effective des journalistes et des médias dans la
création, le renouvellement et le maintien des identités communautaires, ethniques ou nationales ? Le «
pouvoir » que l’on attribue souvent aux journalistes est davantage un « pouvoir » exercé par un réseau de
protagonistes qui ne se réduit en rien aux titulaires d’une carte de presse (Neveu, 2004 : 80). L’exploration
des univers de production de l’information permet de mieux saisir la relation qui unit le journalisme aux
sphères économiques et politiques, notamment (Maigret, 2003).
Le discours des médias sur la communauté, l’ethnie ou la nationi n’est jamais autonome, mais toujours une
production collective qui renvoie à l’un ou l’autre réseau d’acteurs. Cette dynamique systémique peut être
cernée en particulier dans la formation des « identités meurtrières », construites sur la peur d’un autre
diabolisé. Ainsi, un « nous » inclusif est créé, destiné à cimenter la communauté, contre un « autre » qui est
forcément exclu (Spencer, 1998 : 255-274). S’alimentant de la haine d’un autre aux contours flous ou, au
contraire, très précis, le discours des médias sert les intérêts de certains leaders ou groupes en quête de
légitimité ou de profit. Les effets dévastateurs que les médias peuvent alors provoquer ont été souvent
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observés, en particulier à travers les exemples tristement célèbres de la Télévision nationale serbe et de la
Radio Télévision libre des mille collines au Rwanda (Chrétien, 1995). Les provocations relayées par ces
médias se sont transformées en prédictions créatrices et ont mené à des affrontements prétendument
nationaux ou ethniques.
Si les effets directs des médias restent difficiles à observer (Van Dijk, 1991 : 226-227), le contenu des
messages diffusés constituent souvent le principal objet d’analyse. De ce fait, l’élucidation des relations
d’interdépendance qui lient les journalistes à leur « milieu » tend à être négligée. Ce sont bien les
journalistes qui obtiennent l’information, la sélectionnent et la mettent en forme pour la transmettre à leurs
lecteurs. Ils jouent un rôle déterminant quant à la disponibilité de l’information. Si les médias traditionnels
sont aujourd’hui souvent précédés ou contournés par les modalités alternatives de la circulation de
l’information, en particulier à travers les réseaux sociaux, ils fonctionnent toujours comme une autorité
morale parlant au nom de la société et décidant des sujets qui seront mis à l’avant de la vie publique. De
cette manière, les médias définissent les termes des débats publics : ses structures internes, ses aspects
importants ainsi que les limites idéologiques des représentations sociales. Ils offrent alors des modèles, des
faits et des opinions, qui sont utilisés par les lecteurs (Ibid. : 244). D’où l’intérêt d’une identification des
acteurs-sources sous-jacents, des relations d’influence qui amènent les journalistes à renforcer une certaine
lecture des réalités sociales (Pollak, 2007 : 2-12).
Sur base de ces premiers repères théoriques, les organisateurs de la conférence proposent une réflexion
sur le rôle des médias dans la construction des identités politiques, qu’elles soient de nature communautaire,
ethnique ou nationale, en suivant quatre axes majeurs de réflexion :
- l’étude du discours des médias, notamment dans sa contribution à l’inclusion ou à l’exclusion des membres
de la communauté, de l’ethnie ou de la nation (en particulier les continuités ou résonnances entre le discours
médiatique et d’autres discours émanant du monde politique ou de la société civile et circulant dans l’espace
public pourront être identifiées);
- l’analyse des liens entre médias et stratégies politiques, entre acteurs médiatiques (journalistes, éditeurs,
patrons) et acteurs politiques (partis, mandataires), en particulier dans les cas de recours aux identités
communautaires ;
- la mise en perspective des modes de fonctionnement internes de l’organisation médiatique qui contribuent
à configurer le discours médiatique autour de ces questions identitaires (modes de collecte et de sélection
de l’information, hiérarchies internes, recours aux discours d’expert, exploitation des réseaux sociaux, …)
- l’approche des dynamiques économiques des médias qui influencent la manière dont les différents acteurs
participent à la construction des identités (actionnariat, annonceurs, …).
Les organisateurs invitent à l’envoi de toute proposition de communication plaçant l’approche de la
contribution des médias (traditionnels ou nouveaux médias) à la construction politique des identités
communautaires, ethniques et nationales dans l’un de ces quatre axes. Les papiers, comparatifs ou non,
portant sur un espace géographique spécifique ou plus général, peuvent comporter un apport soit théorique,
soit empirique à la question : « médias : acteurs ou instruments de la construction des identités
communautaires, ethniques et nationales ? »
La conférence étant organisée conjointement par un centre de recherche en sciences politiques et un centre
de recherche en sciences de l’information et de la communication, il s’agit également de susciter une
fertilisation mutuelle des objets, méthodes et concepts mobilisés dans ces deux disciplines qui
s’entrecroisent moins souvent qu’on pourrait le croire ou l’espérer. Les approches issues de la linguistique,
de la psychologie sociale, de l’histoire ou de la sociologie des médias sont les bienvenues, le colloque se
voulant fondamentalement interdisciplinaire.
Les propositions, comportant un titre et un résumé de 500 mots, en français ou en anglais, doivent être
envoyées à [email protected] et à [email protected], avant le 30 juin 2013. Les auteurs des
propositions retenues seront informés dans le courant du mois d’août 2013. Le transport et le logement sont
à la charge des participants.
Comité d’organisation :
Julien Danero Iglesias, Marie Fierens, Marie-Soleil Frère, Bellarminus Kakpovi (ULB) et Marc Lits (UCL).
Comité scientifique :
Laura Calabrese, Ramona Coman, Jean-Michel De Waele, Irene Di Jorio, Corinne Gobin, François
Heinderyckx, Laurent Licata, Florence Lecam, Sharon Weinblum (ULB) et Dave Sinardet (VUB).
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Bibliographie
De Tocqueville, A., De la démocratie en Amérique. OEuvres, Paris, 1840.
Anderson, B., L’image national. Réflexions sur l’origine et l’essor du nationalisme, Paris, La Découverte,
1996 [1983].
Braas, P., Ethnicity and Nationalism. Theory and Comparison, New Delhi, Sage, 1991.
Breuilly, J., Nationalism and the State, Chicago, The University of Chicago Press, 1994.
Chupin, I., et Nollet, J., Journalismes et dépendances, Paris, L’Harmattan, 2006.
Chrétien, J.-P., Les médias du génocide, Paris, Karthala, 1995.
Fowler, R., Language in the News. Discourse and Ideology in the Press, Londres, Routledge, 1991.
Gazibo, M., et Thiriot, C., Le politique en Afrique : état des débats et pistes de recherche, Paris, Karthala,
2009.
Maigret, E., Sociologie de la communication et des médias, Paris, Armand Colin, 2003.
Neveu, E., Sociologie du journalisme, Paris, Découverte, 2004.
Pollak, A., « The Myth of the Untainted Wehrmacht : The Structural Elements of Wehrmacht Mythology in the
Austrian Press since 1945 », in : Heer, H., Manoschek, W., Pollak, A., et Wodak, R., The Discursive
Construction of History. Remembering the Wehrmacht’s War of Annihilation, New York, Palgrave, Macmillan,
2007.
Spencer, P., et Wollman, H., « Good and Bad Nationalisms : A Critique of Nationalism », in : Journal of
Political Ideologies, n°3, vol.3, Octobre 1998, pp. 255-274.
Van Dijk, T., Racism and the Press. Critical Studies in Racism and Migration, Londres, Routledge, 1991.
i Une mobilisation communautaire peut se définir comme mettant l’accent sur un groupe et soulignant la cohésion et la solidarité qui
unissent les membres du groupe qui s’identifient comme faisant partie d’une telle communauté. Les individus sentent d’une façon
subjective qu’ils ont des traits communs avec les membres de leur communauté. La mobilisation ethnique, quant à elle, peut être
définie comme une action politique organisée qui consiste à agiter des symboles identitaires pour exercer une pression sur les autorités
publiques et obtenir d’elles des concessions ponctuelles ; elle n’est pas référée directement à un Etat. Enfin, une mobilisation
nationaliste, est un combat pour l’acquisition ou le renforcement de la souveraineté politique et économique d’une collectivité ; les
nationalistes revendiquent le droit pour leur collectivité de maîtriser son destin politique et économique et de défendre ses intérêts
propres. Ils définissent leurs mots d’ordre en référence à un Etat qui peut être déjà constitué et demander seulement à être raffermi
mais qui n’est parfois qu’un projet en attente de réalisation.
Voir : Luque, Fidel Molina, « Entre l'identité et l'identification : un problème complexe de la recherche sociologique dans le domaine de
l'interculturalité », Sociétés, 2002/2 n° 76, p. 59-70 ; Weber, Max, Economie et société, Paris, Agora, 1995 et Roger, Antoine, Les
grandes théories du nationalisme, Paris, Armand Colin, 2001, p. 2.
TEXTES D’AUJOURD'HUI POUR LE FRANÇAIS, LANGUE
ÉTRANGÈRE - DIVERSITÉ DES GENRES ET DES DISCOURS :
CULTURE, LANGUE, LITTÉRATURE, MÉDIAS
15-16 mai 2014
Date limite: 31 juillet 2013
Appel à communication
Des textes pour lire et enseigner la langue, la littérature et la civilisation françaises aujourd’hui ? Comment
les choisir : pour quel public et dans quel contexte? Comment les aborder en français, langue étrangère,
face à la diversité des genres et des discours — littéraires ou non ? Quelles analyses, quelles méthodologies
privilégier pour permettre aux apprenants une entrée efficace dans la globalité de la culture francophone ?
À ces questions qui sont le lot quotidien des enseignants de FLE, partout dans le monde et y compris en
FRAMONDE - 6 mai 2013 - page 14 sur 32
France, ainsi que dans la sphère asiatique, avec ses spécificités, chacun peut apporter des réponses
personnelles dans son domaine particulier.
Ce sont ces données de l’expérience et la réflexion didactique qu’elles suscitent que nous sollicitons par des
interventions au colloque des 15-16 mai 2014 et aux débats qui l’accompagneront.
Conditions de soumission d’une intervention
Langues de communication : français ou chinois
Date limite de réception des résumés : le 31 juillet 2013
Réponse du comité scientifique : le 30 septembre 2013
Remise des textes : le 28 février 2014
Les propositions d’une page accompagnées d’un bref CV sont à envoyer avant le 31 juillet 2013 à Julia
YANG, directrice du département de français à l’Université Tamkang : [email protected]
Julia YANG, professeur et directrice du département de français à l’Université Tamkang
P.-E. ROBERT, professeur émérite à l’Université Paris III
Rachel JUAN, professeur du département des langues et de la culture européennes et vice-doyenne à
l’Université de Chengchi
Sonia YANG, professeur associé et directrice du département de français à l’Université de la Culture
Chinoise
PARENTHÈSES
Université Blaise Pascal - Clermont-Ferrand II (France), 28-29 mars 2014
Date limite: 15 septembre 2013
Organisation:
Laboratoire de Recherche sur le Langage (EA 999) / Maison des Sciences de l’Homme de ClermontFerrand (USR 3550)
Les 28-29 mars 2014, le Laboratoire de Recherche sur le Langage (LRL EA 999) de l’Université Blaise
Pascal organisera le colloque international annuel des linguistes germanistes de l’enseignement supérieur
en France. Le colloque aura lieu à la Maison des Sciences de l’Homme à Clermont-Ferrand (F) et réunira
des chercheurs français et étrangers.
La langue du colloque et de la publication est l’allemand
Le thème du colloque sera Les Parenthèses / Parenthetische Einschübe.
Depuis l’Antiquité les parenthèses font partie des figures rhétoriques et ainsi des moyens linguistiques
considérés comme contribuant au discours efficace. La spécificité qu’on leur attribue dans la tradition
rhétorique est de compléter et de commenter l’énoncé principal (cf. Schreiter 1991). Depuis le Moyen-âge,
on insiste également sur la « perturbation » (interruptio, perturbatio) qu’elles provoquent dans la construction
régulière de la phrase (cf. Hähnemann / Rupp 2003).
Dans la recherche récente, on observe un intérêt grandissant concernant les phénomènes parenthétiques
(cf. par ex. Greule 1998, 2005, 2006 ; Stein 2003, Dehé / Kavalova (éd.) 2007, Döring 2008 et la
bibliographie sélective ci-dessous).
Mais on constate qu’à ce jour, il n’y a consensus ni sur la définition des parenthèses ni sur les phénomènes
à catégoriser comme tels. La délimitation des phénomènes parenthétiques d’avec les appositions, les
propositions relatives, les structures de discours rapportés, les ajouts, les adjonctions, les anacoluthes, les
exclamatifs / interjections ou leur proximité voire leur recoupement avec ces évènements et phénomènes
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linguistiques sont controversées.
Au demeurant, on constate un certain accord concernant l’idée qu’une parenthèse constitue une unité dotée
d’une certaine indépendance sur les plans intonatif, structurel, syntaxique, sémantique, communicatif et
qu’elle interrompt une autre unité à laquelle elle se réfère. Ces unités interrompues / ces structures d’accueil
peuvent être des énoncés mais également des constituants d’énoncés ou des textes, la parenthèse se
présentant comme extérieure à la structure informationnelle de la structure d’accueil. Ses fonctions
identifiées sont le commentaire, la précision, la correction, la modalisation. Les parenthèses elles-mêmes
peuvent également revêtir une morphosyntaxe et une structure variables : allant du mot(-phrase) à des
unités supra-phrasales. Différents critères de définitions conduisent évidemment à des catégorisations et
des résultats de recherche différents. Dans l’analyse de leur forme, la notion d’ellipse / d’élision, elle-même
controversée voire contestée dans sa pertinence théorique, est souvent mise à contribution.
Afin de contribuer à la discussion actuelle, de préciser l’objet lui-même, ses différentes propriétés et ses
impacts communicatifs et discursifs, nous invitons à soumettre des propositions de communication qui
traitent des aspects suivants :
•
Délimitation et définition : comment délimiter les parenthèses par rapport à d’autres structures, par
exemple appositives, relatives etc. (cf. ci-dessus) ?
•
Prosodie : signaux horématiques et propriétés intonatives des parenthèses / identification et / ou
catégorisations des parenthèses à l’aide de schémas prosodiques ?
•
Typographie : équivalence des parenthèses, des tirets, des virgules, format différencié des
caractères ?
•
Linéarisation : en quelle/s position/s une parenthèse peut-elle s’insérer ? Dans quelle mesure ces
positions sont-elles variables ? Quelles positions paraissent (im-)possibles ?
•
Syntaxe : Quelles formes peuvent revêtir les structures d’accueil et les parenthèses ? Quelles
relations entre la forme d’une parenthèse et celle de sa structure d’accueil ?
•
Référence : Quelles peuvent être les référents sémantiques et pragmatiques des parenthèses ?
Quels procédés peut-on appliquer pour identifier la structure d’accueil et la référence de la
parenthèse ? Quelles références au co(n)-texte à l’intérieur de la parenthèse ?
•
Quelles fonctions communicatives sont assurées par les parenthèses ?
•
Comment évaluer l’apport informationnel des parenthèses ? Constituent-elles systématiquement une
information ‘secondaire’ (Pittner 1995 : 102) ?
•
Quelle nécessité et quelle attractivité communicatives attribuer aux parenthèses ?
•
Quelles corrélations éventuelles entre parenthèses et genre textuel, entre parenthèses et langue
écrite et langue orale ?
•
Quelles conséquences a une parenthèse pour le traitement de l’information du co(n)-)texte ?
•
L’histoire de la langue : les évolutions dans l’emploi, la fréquence, les formes des parenthèses ?
•
La parenthèse dans une perspective contrastive avec l’allemand.
•
Quels traitements des parenthèses dans l’histoire de la linguistique en tant que figure rhétorique, en
tant que sujet abordé dans les traités de style, les parenthèses dans leur mise en relation avec
l’ellipse ? A quel moment et dans quels contextes émergent des approches discursives et
textuelles ? Dans la perspective historiographique, d’autres traditions linguistiques que celle en pays
germanophones peuvent être prises en compte.
La publication des actes du colloque est prévue – après évaluation anonyme par un comité scientifique
international – chez l’éditeur allemand Stauffenberg (Tübingen) dans la collection Eurogermanistik.
Langue des communications et de la publication : allemand. Durée des communications : 30 minutes (+ 10
minutes de discussion).
Les propositions de communication devront parvenir (avec titre, identité et affiliation) avant le 15 septembre
2013 à Friederike Spitzl-Dupic : Friederike.SPITZL-DUPIC @ univ-bpclermont.fr
Calendrier
FRAMONDE - 6 mai 2013 - page 16 sur 32
•
Soumission des propositions : 15 septembre 2013
•
Notification d’acceptation aux auteurs : 15 novembre 2013
•
Date du colloque : 28-29 mars 2014
•
Date limite de remise des articles au comité scientifique de la publication : 15 juin 2014
Frais d’inscription : 60 euros (doctorants et étudiants : 20 euros)
Comité scientifique
Irmtraud BEHR (Paris), Sandra DÖRING (Leipzig), Klaas Hinrich EHLERS (Frankfurt / Oder // Berlin),
Albrecht GREULE (Regensburg), Gerda HAßLER (Potsdam), Maxi KRAUSE (Caen / Berlin), Anne
LARRORY (Paris), Michel LEFEVRE (Montpellier), Günter SCHMALE (Metz), Friederike SPITZL-DUPIC
(Clermont-Ferrand), Maria THURMAIR (Regensburg), Marie-Hélène VIGUIER (Paris).
Organisation : Wendy Schottman, Friederike Spitzl-Dupic
Contact : [email protected]
Site: http://lrlweb.univ-bpclermont.fr/spip.php?article355
INFORMATION ET JOURNALISME RADIOPHONIQUE À L’ÈRE DU
NUMÉRIQUE
Colloque international, Strasbourg (France), 20 et 21 mars 2014
Date limite: 30 septembre 2013
1. Cadre général :
Le Groupe de Recherches et d'Études sur la Radio (GRER) organise son septième colloque international.
Après Bordeaux (2001 et 2004), Lyon (2006), Paris (2009 et 2011), et Bruxelles (2010), il aura lieu à
l'Université de Strasbourg les 20 et 21 mars 2014.
Un appel international à communication est lancé, dans le cadre des problématiques et modalités exposées
ci-dessous.
Le secteur de la presse écrite se recompose chaque jour en raison notamment de l’apparition du numérique.
Au-delà des mutations que le numérique entraîne, c’est la question de la signification du journalisme de
presse écrite qui est régulièrement posée.
Le média radiophonique, quant à lui, ne semble pas menacé de disparition à court ou moyen terme. La radio
demeure un élément essentiel des pratiques et du système d'information, au quotidien mais aussi lors de
circonstances plus exceptionnelles ou en temps de crise. La crédibilité de l'information radiophonique reste
très élevée, et supérieure à celle des autres médias. Pour autant, de nombreuses mutations marquent son
évolution. Dans ce colloque, se poseront plusieurs questions : comment la production de l’information
radiophonique intègre-t-elle ces mutations liées au numérique ? Les acteurs qui contribuent à cette
production ont-ils changé, ou vont-ils changer ? L'identité professionnelle des journalistes de radio a-t-elle
été modifiée ? Les contenus médiatiques seront-ils différents ? Comment écoute-t-on l'information à la radio
aujourd'hui, et comment va-t-on l'écouter demain ?
Avec le développement du Web, tout notre paysage médiatique est en voie de transformation. Ce colloque
interrogera la capacité de la radio à informer les citoyens dans nos sociétés contemporaines. À partir de ses
héritages, de ses pratiques actuelles, et de ses évolutions, nous poserons la question : la radio peut-elle
demeurer un média d'information majeur à l’heure du numérique ?
S'articulant autour de deux grand axes, ce colloque propose ainsi d’aborder la question sous plusieurs
angles :
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2. Deux grands axes :
Axe1. Pratiques professionnelles de l’information radiophonique : remises en questions et
évolutions
Le journalisme est associé à la création de la radio, et à sa transformation rapide en média de masse. Le
radioreportage, qui se développe dans les années 1930, marqué par l'éloquence du journaliste, permet de
rendre compte de l'évolution du monde et devient un genre en soi. Il atteint son apogée à la fin de la
Seconde Guerre mondiale. L'apparition de la télévision a certes constitué une menace pour le journalisme
radiophonique, mais les deux médias ont finalement cohabité pendant plusieurs décennies.
Depuis près de vingt ans, les pratiques professionnelles se sont elles aussi modifiées avec l’apparition des
nouvelles technologies. La production de l’information a d’abord été marquée par plusieurs phénomènes :
dématérialisation, compression et miniaturisation. De quelles manières ces tendances affectent-elles les
routines et les savoir-faire des journalistes de radio ?
Le numérique questionne également l’organisation des rédactions qui produisent l'information. Souvent, des
rédactions spécifiques ont été créées pour les sites Web des radios. Certains journalistes ne travaillent ainsi
que pour le site d'une station, et n'ont pas d'activité radiophonique à proprement parler. Il y a aussi des
entreprises de radio-télévision où, au contraire, les rédactions étaient segmentées par support jusqu'à ces
dernières années et où l'on est passé au modèle de la newsroom multimédias qui dessert tous les supports.
La radio ne devient alors plus qu'une des déclinaisons de "mise en forme" d'une offre informationnelle parmi
d'autres.
Plus généralement, de nouvelles compétences sont demandées au journaliste de radio : savoir prendre des
photos ou des vidéos, savoir compléter son reportage radiophonique avec des textes, savoir mettre en ligne
celui-ci... Autant de qualités qui sont devenues des critères d'embauche, au même titre que la maîtrise de
l'écriture radiophonique et la présence au micro. L'identité professionnelle des journalistes de radio s'est
donc transformée en quelques années seulement.
Face à ces mutations, les écoles de journalisme s'interrogent : avec le développement du multimédia, faut-il
encore organiser les formations en fonction des médias « historiques » (Presse écrite/Radio/Télévision) ?
Ne faut-il pas un enseignement unique, de type multimédia ? Comment satisfaire la demande des
employeurs qui attendent toujours plus en matière de formation et de polyvalence des jeunes journalistes ?
Ainsi les travaux qui interrogent les évolutions du journalisme radio que ce soit à partir des pratiques
professionnelles, de l’organisation des rédactions, des compétences, de la formation ou des nouveaux
acteurs seront bienvenus dans cet axe.
Axe 2. Les contenus et leurs usages : extension des territoires radiophoniques
Les chaînes de radios proposent depuis plusieurs années des contenus et des services propres au Web.
Les contenus se sont peu à peu enrichis, et les internautes trouvent sur les sites des radios de nombreuses
informations complémentaires au programme audio. La radio est de plus en plus filmée, des caméras ont été
installées dans les studios, et il est devenu possible de « regarder » certains programmes radiophoniques
sur Internet. Grâce à ces images ou aux photos publiées sur les sites des radios, l'auditeur peut relier une
voix à un visage plus facilement qu'hier. C'est donc la relation ontologique que l'auditeur noue avec la radio
qui est redéfinie.
La radio de « rattrapage », sous la forme du streaming (écoute sur le site de la radio) ou du podcast
(téléchargement d’une émission dans la bibliothèque d’un ordinateur ou d’un téléphone portable) modifie en
profondeur le statut de la radio. Même si l’écoute en direct demeure majoritaire, les usagers commencent à
s’emparer du podcast. Ces nouveaux modes d'écoute pourraient, à terme, changer l'image et la pratique de
la radio, toujours perçue comme un média du direct, et, de manière corollaire, comme un média de
l'éphémère. Certaines radios dont l’audience reste modeste deviennent par exemple leaders dans les
pratiques d’écoute à la demande . D'autres types de programmes pourront ainsi émerger, n'étant plus reliés
à une temporalité donnée.
Grâce à la création des sites Web, il est devenu possible d’écouter une radio au-delà de sa diffusion
hertzienne. Le rapport au territoire s’en trouve modifié, et provoque de nouvelles pratiques d’écoute
(découverte de radios lointaines, maintien du lien avec un pays d'origine). De nombreuses radios, baptisées
web-radios, se sont également créées sur Internet. Partout dans le monde, comment ces nouvelles radios
on-line contribuent-elles à l’émergence de nouvelles formes d’expression citoyenne, de participation et
comment s'y prennent-elles pour réactiver un espace public qui dépasse largement l’échelle locale et
l’échelle nationale ?
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Dans certaines radios, l'auditeur est omniprésent à l'antenne. Les radios ont aussi développé l'interactivité
sur le Web. De nombreuses émissions ont leur page Facebook, et leur compte Twitter, et permettent un
échange avec les auditeurs, qui peuvent donner leur avis et poser leurs questions aux organisateurs.
Images et textes complètent souvent un programme radiophonique dont la participation s’est complexifiée,
ne se limitant plus à l'intervention des auditeurs à l’antenne. On pourra aussi se demander si le journalisme
de type « participatif » (blogs, commentaires...) s'est développé sur Internet.
Enfin, ce sont les formats eux-mêmes qui semblent réinventés avec l'apparition du numérique. Durant les
dernières décennies, à côté du flash, le reportage de courte durée (moins de deux minutes) est devenu le
dispositif d'information privilégié par les professionnels de la radio. À tel point que les reportages plus longs
ont quasiment disparu de ce média. Ils ne perdurent que sur quelques radios. Aujourd'hui, le multimédia fait
éclater les genres, modifie les formes, et réinterroge la notion de durée. On assiste au développement des
diaporamas sonores, notamment sur les sites des médias de presse écrite. De nombreux reportages
multimédias (ou webdocus) comportent une « dimension sonore », et s'articulent autour de récits inédits. Les
sources de financement de ces reportages sont multiples, et font apparaître un modèle économique plus
fragile encore que celui des médias classiques. Pour ce type de productions, s'agit-il toujours de
journalisme ? Et si oui, faut-il encore parler de « journalisme radiophonique » ? N'a-t-on pas basculé vers un
« journalisme sonore » ? Ce journalisme sonore va-t-il se développer et influencer le journalisme radio
traditionnel ?
Les communications pourront explorer toutes ces questions. Elles feront apparaître les interactions du
numérique, sous toutes ces formes, avec le journalisme radiophonique. Elles porteront sur la stratégie des
acteurs (actionnaires, responsables des médias, pouvoirs publics...), l'organisation de la production
journalistique, sur l'évolution des contenus, et sur les nouvelles façons d'écouter l'information. Elles
interrogeront les mutations de la profession journalistique (statut, compétences, techniques et pratiques,
formation...). Elles s'intéresseront aux dimensions technologique, économique et sociale de la fabrication de
l'information et de sa réception.
Comme pour les précédents colloques du GRER, le regard de nombreuses disciplines universitaires est
attendu : sciences de l'information et de la communication, histoire, géographie, économie, psychologie,
sociologie, science-politique, philosophie, droit, ethnologie, sciences du langage...
Les communications de praticiens seront aussi les bienvenues.
3. Modalités de soumission des propositions et organisation du colloque :
La durée des conférences plénières sera fixée à 30 minutes ; les communications dans les ateliers seront
limitées de 15 à 20 minutes.
Les auteurs sont invités à soumettre pour le 30 septembre 2013 une proposition de communication en
français, ou en anglais.
Elle comportera : un titre (et sous-titre), 5 à 8 mots clés, éventuellement l’inscription dans une ou plusieurs
des thématiques proposées ci-dessus. Elle développera sur 5 000 caractères au plus, une proposition de
communication devant présenter sa problématique et ses hypothèses et éventuellement une bibliographie.
Les informations personnelles (nom, institution de rattachement, statut, adresse postale et coordonnées
téléphoniques et électroniques) doivent être rassemblées sur la première page.
La communication peut être présentée en français, anglais, allemand ou espagnol. Si, lors du colloque, la
communication est faite en allemand ou en espagnol, elle devra être accompagnée d’une présentation
PowerPoint en anglais.
Merci d'envoyer vos propositions dans un fichier format Word (.doc) portant le nom de l ʼauteur, aux deux
adresses suivantes :
Mail : [email protected]
[email protected]
Téléphone (pour le colloque uniquement) : Tél. + 06 30 94 84 03
Sites Internet du GRER : http://www.grer.fr
http://radiography.hypotheses.org/
Un accusé de réception sera adressé aux auteurs. Le comité scientifique effectuera alors une sélection des
propositions en double aveugle. Les propositions acceptées pourront faire l’objet de demande de
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modifications de la part du comité scientifique. Ces réponses seront adressées aux auteurs à partir du 30
octobre 2013.
Les auteurs sont invités à soumettre le texte intégral de leur communication, ainsi que les documents
PowerPoint, au plus tard le 15 février 2014, sous forme papier et électronique. Ces textes, avec l’accord des
auteurs et du comité scientifique, pourront faire l’objet d’une publication en ligne sur le site Internet du GRER
(www.grer.fr).
4. Rappel du calendrier :
30 septembre 2013 - Date limite d'envoi des propositions
30 octobre 2013 – Annonce des propositions retenues
15 février 2014 - Envoi des documents
5. Comité scientifique :
Frédéric Antoine : Professeur, Université de Louvain-la-Neuve, Observatoire du récit médiatique, président
du GRER ;
Jean-Jacques Cheval : Professeur, Université de Bordeaux 3, laboratoire MICA, fondateur du GRER ;
Valérie Croissant : Maître de conférences, Université de Lyon 2, laboratoire ELICO ;
Etienne Damome : Maître de conférences, Université de Bordeaux 3, laboratoire MICA ;
Christophe Deleu : Maître de conférences (HDR), Université de Strasbourg, laboratoire SAGE, responsable
scientifique du colloque ;
Nicole Gauthier : Directrice du Centre universitaire d'enseignement du journalisme (Cuej), Université de
Strasbourg ;
Hervé Glevarec : Directeur de recherche, laboratoire Communication et Politique , CNRS ;
Valérie Jeanne-Perrier : Maître de conférences, Université de Paris 4,laboratoire GRIPIC ;
Carmen Peñafiel-Saiz : Professeur, Université du Pays Basque à Bilbao ;
Nathalie Pignard-Cheynel, Maître de conférences, Université de Grenoble 3, laboratoire CREM ;
Pascal Ricaud : Maître de conférences, Université de Tours, laboratoire CITERES ;
Nozha Smati, enseignante contractuelle, Université de Lille 3, laboratoire GERiiCO, représentante des
jeunes chercheurs au GRER ;
Julie Sedel : Maître de conférences, Université de Strasbourg, laboratoire SAGE ;
Guy Starkey : Professeur, Université de Sunderland, laboratoire CRMCS ;
Colloque organisé en partenariat avec :
LE GRER : GROUPE DE RECHERCHES ET D’ETUDES SUR LA RADIO
Le GRER a été fondé avec pour but d’aider à la connaissance, la reconnaissance et au développement des
études radiophoniques.
Le GRER a participé activement au réseau européen de recherche sur la radio IREN (International Radio
Research Network), appuyé par la Commission européenne. Il est engagé dans de nouveaux projets
internationaux.
Depuis octobre 2005, le GRER est une association nationale ouverte à l’adhésion de tous ceux qui partagent
ses objets et projets. Cette association a pour but le développement et la valorisation de la recherche, des
études scientifiques et diverses, les mises en oeuvre de pratiques novatrices autour de la radiodiffusion. Elle
a pour vocation de rassembler les personnes physiques ou morales engagées dans la recherche
fondamentale ou appliquée sur la radio. En alliant recherches théoriques et pratiques, en s’intéressant tant
aux structures, à l’environnement, aux contenus, à la pratique et à la création radiophoniques, qu’aux publics
et à la réception, le GRER souhaite être un lieu de réflexions, dans des dimensions prospectives, sur la
réalité actuelle et l’avenir de la radio, sur les problématiques et enjeux de ce média. Le GRER accueille déjà
de nombreux jeunes chercheurs, organisés sur des thématiques particulières de travail.
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Les activités que l’association développe sont : Encourager et soutenir les études et les recherches en
liaison avec la radio dans toutes les disciplines ; valoriser ces travaux en organisant leur connaissance et
leur diffusion par tous les moyens nécessaires, mais notamment à travers son site Internet, dont une
nouvelle version est en cours de mise en place ; favoriser la mise en relation des chercheurs, en France et à
travers le monde ; organiser la représentation et la participation de la recherche française sur la
radiodiffusion au sein des organismes, institutions ou associations ; contribuer au dialogue avec les
professionnels de la radio ; et de façon générale, participer à la légitimité et à la valorisation du média radio.
Contacts (pour toute information sur le Grer) :
GRER, Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine (MSHA)
10, Esplanade des Antilles, 33607 Pessac Cedex - FRANCE
[email protected]
APPELS À CONTRIBUTIONS
TENIR COMPTE DES LANGUES PREMIÈRES DANS
L’ENSEIGNEMENT / APPRENTISSAGE DES LANGUES VIVANTES
Date limite: 31 mai 2013
Le numéro d’hiver 2013 des Mélanges CRAPEL, édité conjointement par l'ATILF, équipe Crapel (Université
de Lorraine, CNRS) et l’Institut de langue et civilisation françaises de l’Université de Neuchâtel, sera
consacré à la prise en compte des langues premières dans l’enseignement des langues vivantes. Il
comprendra notamment un certain nombre de contributions issues d’une journée d’étude tenue à Neuchâtel
(Suisse) le 23 novembre 2012. Afin d’étoffer ce numéro, un appel à contributions est lancé.
Dates importantes :
-
31 mai 2013 :
envoi d’un bref résumé de l’article (env. 400 mots)
-
15 juin 2013 :
réponse aux propositions
-
31 août 2013 :
soumission des articles
-
30 septembre 2013 : commentaires du comité scientifique
-
30 octobre 2013 :
-
fin 2013 :
soumission des articles revus
parution du numéro
Thématique :
On s’accorde généralement sur le fait que les structures morphologiques et syntaxiques des langues
maternelles des apprenants du français langue étrangère ont un impact non négligeable sur les
performances d’apprentissage de ceux-ci.
Pour aller au-delà des aspects bien connus et largement étudiés des effets de la langue première à l’oral
(prononciation, accent, intonation, etc.), il nous paraît essentiel aujourd’hui de faire le point sur ces
influences dans le domaine de l’écrit (orthographe, grammaire, lexique, etc.). Ceci permettra de mettre en
évidence, du point de vue de l’apprentissage, les mécanismes en jeu dans la construction du savoir
langagier des apprenants et de comprendre les différentes étapes de l’élaboration de l’interlangue. Dans la
perspective de l’enseignement, on pourra tenter d’établir une typologie des problèmes rencontrés en fonction
des langues maternelles et proposer des stratégies d’enseignement / apprentissage différenciées et plus
efficaces.
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Les contributions s’insèreront dans l’un des deux axes suivants :
1.
Apprentissage et langue(s) première(s)
Les contributions de ce premier groupe s’insèrent dans le champ de la mise en place de processus
d’apprentissage par l’apprenant. Elles pourront porter notamment sur le rôle de l’organisation du lexique, la
perturbation des réalisations orthographiques provoquée par des « images auditives » parasites liées aux
caractéristiques phonologiques des langues premières, la conscientisation des apprenants quant aux
mécanismes d’interférence entre langue première et langue en cours d’acquisition ou encore l’influence des
schémas morphosyntaxiques de la langue première et / des langues supports dans l’acquisition des règles
grammaticales de la langue cible.
2.
Enseignement et langue(s) première(s)
Les contributions de ce deuxième groupe se centreront particulièrement sur des pratiques didactiques telles
que la mise en place de dispositifs tenant compte des spécificités linguistiques des langues premières des
apprenants, le recours à des explications différenciées ou la gestion d’un groupe hétérogène. De tels partispris pourront se baser sur des approches interculturelles ou autres.
Les propositions d’articles sont à envoyer à l’adresse suivante : [email protected]
Alain Kamber, Maud Dubois, Carine Skupien Dekens, Latisha Mary, Francis Carton & Marc Deneire
POTENTIELS DE LA LITTÉRATURE FRANÇAISE – ENTRE
DÉCADENCE ET RÉNOVATION
Date limite: 30 juin 2013
La production littéraire française du XXIe siècle continue d’atteindre des records surprenants d’édition
chaque année en mettant sur le marché des centaines de romans. Cela, sans mentionner la production dans
le domaine des autres genres littéraires, fait qui pourrait rendre jalouses les grandes icônes de la littérature
française tout au long de son histoire, de la Renaissance à la contemporaineté. Mais on a beaucoup avancé
une hypothétique décadence de l’actuelle production qui est, sans doute, confrontée au canon français du
passé, à sa dissémination de par le monde et encore à la vitalité de quelques-uns de ses représentants
majeurs encore de nos jours.
Ce numéro de la revue Cerrados, une publication de l’École Doctorale de Littérature de l’Université de
Brasília, se propose de penser la littérature franco-française dans son grand espace géographique pluriel, sa
place dans la littérature contemporaine universelle, ses auteurs et les valeurs liées à sa production. Il nous
importe de nous interroger non pas seulement sur le rôle et les influences de la production du passé, mais
sur son impact dans le présent, ses relations avec d’autres littératures, ainsi comme sur la production
actuelle dans l’hexagone et au-delà de ses frontières. Serait-il possible de parler de crise de la production
littéraire française face aux bons chiffres du marché éditorial ? Y aurait-il de manière notoire un déclin de la
propre production culturelle française dans le panorama mondial ? Un tel déclin serait-il associé à
l’affaiblissement économique de la France, voire de l’Europe, et d’une suprématie en déclin dans le contexte
de la société mondiale ? La production francophone en dehors de l’hexagone fonctionnerait-elle comme un
agent de revitalisation de la production française ou serait-elle un agent reproducteur de modèles
dominants ? L’esprit révolutionnaire communément associé à la société française, et qui s’étend dans tous
les domaines de sa production culturelle, aurait-elle baissé dans le domaine des lettres ?
Plusieurs sont les questions qui intéressent ce dossier qui entend penser la littérature française comme
puissance littéraire, et discuter si le pouvoir de cette littérature se configure comme un mythe du passé ou si,
dans la période postcoloniale, sa vigueur et sa force sont aussi une constatation dans le champ littéraire de
la contemporanéité.
Nous invitons enseignants, critiques littéraires et chercheurs confirmés (doctorants) à nous soumettre leurs
articles jusqu’au 30 juin 2013.
Les communications sont acceptées en français et en portugais. Les textes en français après avoir été
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acceptés, seront dûment traduits en portugais.
Pour
la
soumission
des
articles,
voir
les
http://seer.bce.unb.br/index.php/cerrados/about/editorialPolicies#custom2
règles
d´édition
sur :
Les textes devront être envoyés à : [email protected]
Pour toute information, contactez Junia Barreto : [email protected]
LE FRANÇAIS : UN PATRIMOINE AFRICAIN
Ouvrage collectif
Date limite: 31 novembre 2013
Argumentaire
La langue française constitue un patrimoine partagé par de nombreuses nations africaines. Depuis les
indépendances des pays africains, le français s’est imposé comme un atout majeur d'émergence pour les
jeunes États africains et surtout par ses élites chargées de seconder le colonisateur, puis de prendre en
main le destin des États indépendants. De mise dans les milieux administratifs, outil privilégié des médias,
langue d'échange entre des compatriotes des groupes ethniques différents, langue de la politique, le français
est aussi langue maternelle pour des Africains. Ce cas de figure est courant pour des enfants issus des
couples dont les parents n'appartiennent pas à un même groupe ethnique. Leur première socialisation
s'effectue donc obligatoirement en français.
Cet ouvrage a quelques objectifs majeurs :
- On doit pouvoir déterminer, dans une perspective historique, pourquoi et comment la langue française s’est
implantée dans divers contextes scolaires et culturels en Afrique ; comment et pourquoi cette langue
« française » est configurée par chaque nation, constituant un patrimoine national, et peut-être un patrimoine
commun africain.
- Il faudrait aussi interroger les multiples visages et usages de la « langue française » en Afrique
contemporaine. Plus précisément, qu’en est-il des « français » d’Afrique ? Quels sont les points communs et
les divergences dans les usages ? Quels sont le rôle, l’enjeu et les modalités de son enseignement ou de sa
transmission en ce début du XXIème siècle, lorsque dans la plupart des pays d’Afrique se mettent en place
des systèmes démocratiques ?
- On pourrait enfin voir comment la « langue française » tient lieu de véhicule de la diversité socioculturelle
(en Afrique) – sans tuer la personnalité identitaire du Continent (berceau de l’humanité). Ici, sans parler sa
langue identitaire ou de regroupement communautaire, l’on s’exprime à travers un moyen internationalement
reconnu et homologué, en dépit des limites du reste relativisables.
Voilà quelques-unes des principales questions qui nous interpellent.
Dans ce sillage, notre appel à contributions s’adresse à toutes les sensibilités intellectuelles et/ou
universitaires des quatre coins du monde. Chaque article (30000 signes au maximum ; Times New Roman,
Taille 12 ; interligne 1,5 ; marges classiques ; résumé ; mots-clé ; titres et sous-titres en gras ; illustrations
sur Word ou sur Excel, essentiellement) devra être acheminé – en version électronique – aux adresses
suivantes :
[email protected]
[email protected]
À titre purement indicatif, nous proposons aux contributeurs les suivants axes (non exhaustifs) de
réflexion :
Le français, langue de l’éducation et de l’administration ;
Le français, langue de la politique (en Afrique) ;
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La coexistence avec les langues africaines (emprunt, calque, alternance codique, etc.) ;
Les aspects relatifs aux domaines fondamentaux et classiques : phonétique et phonologies, lexicologie,
sémantique, morphosyntaxe, style, énonciation et pragmatique ;
Langue française et socioculture africaine ;
Etc.
Étapes et calendrier
1. Réception des propositions (31 novembre 2013)
2. Avis du Comité scientifique et établissement du contenu (fin février / mars 2014)
3. Dépôt des manuscrits (fin juin 2014)
4. Relecture et correction des articles (fin août 2014)
5. Publication (fin novembre 2014)
N.B. Point n’est besoin d’être d’origine africaine pour répondre à cet appel à contribution – qui se veut autant
ouvert que scientifique.
Comité scientifique
Pr. Peter Blumenthal, Université de Cologne
Pr. Frey Claude, Université Paris III
Pr. Fandio Pierre, Université de Buéa
Pr. Dassi, Université de Yaoundé I
Pr. Ewané Essoh Christiane, Université de Yaoundé I
Pr. Atingdogbe Gratien, Université de Buéa
Responsables :
Ladislas NZESSÉ, Université de Dschang, Habilité à Diriger des Recherches
DASSI, Université de Yaoundé I, Professeur des Universités
APPELS À CANDIDATURES
POSTE DE POST-DOCTORANT À L'UNIVERSITÉ DE
STRASBOURG
La représentation de variétés orales dans la littérature de l'espace anglophone
Le laboratoire LiLPa (Linguistique, Langue, Parole, EA 1339), Université de Strasbourg, propose un
poste de post-doctorant pour deux ans 2013/2015.
Conditions :
Avoir soutenu depuis moins de quatre ans au 28 juin 2013 une thèse de doctorat en Linguistique, Stylistique
Linguistique en dehors de l’Université de Strasbourg.
Résidence souhaitée.
Financement :
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Le contrat de recrutement proposé est de 24 mois. La rémunération nette est de l’ordre de 25 000 euros par
an.
Durée du contrat : 1er septembre 2013 – 31 août 2015
Prendre contact avec Catherine Paulin, PR linguistique, LiLPa : [email protected]
Tél : 33(0)3 68 85 67 07 / 33(0)3 88 34 45 90
Mission :
Le/a candidat/e doit avoir une bonne connaissance des variétés dialectales et/ou sociolectales dans la
littérature anglophone et sera en mesure de faciliter la mise en œuvre de l’approche quantitative des textes
par concordancier informatisé.
Nous nous attendrons à ce que les points suivants constituent l’ossature de la recherche post-doctorale :
- Comment écrit-on l’oralité et dans quels buts : par souci de réalisme linguistique et socioculturel, par souci
d’affirmation identitaire…
- Quelle est la place du dialecte, sociolecte, de la variété pidginisée ou créolisée dans la narration ?
- Comment la variété orale se construit-elle dans la littérature : existe-t-il des caractéristiques invariantes
systématiques ?
- Comment traduire la variété dialectale, sociolectale ou pidginisée ? Quelle « équivalence » rechercher au
niveau morphologique et syntaxique, en transposant les traits présents dans le texte source, en agissant sur
le registre de langue…?
Le but de la recherche sera de mettre en regard les moyens linguistiques mis en œuvre à l’écrit afin de
représenter les différentes variétés dialectales, sociolectales, les différents vernaculaires à partir d’un corpus
varié reflétant différentes espaces. La mise au point du corpus se fera en fonction du corpus sur lequel
travaille le/la post-doctorant/e et en fonction des textes sur lesquels travaillent les différents enseignantschercheurs associés au projet.
Une attention toute particulière sera portée à la reconnaissance / non-reconnaissance de traits communs
aux stratégies de représentation de variétés orales à l’écrit, aux traits grammaticaux et syntaxiques qui
témoignent d’un usage vernaculaire, aux néologismes, à l’emploi d’emprunts, aux répétitions, à la
représentation d’un accent…
Dossier de candidature :
- CV ;
- Liste de publications ;
- Rapport de soutenance (ou, si la soutenance n’a pas encore eu lieu, attestation du directeur de thèse
précisant la date de la soutenance et fournissant une appréciation sur la qualité du travail) ;
- Lettre de motivation
APPEL À CANDIDATURE POUR UNE ALLOCATION DOCTORALE
FINANCÉE PAR LA RÉGION RHÔNE-ALPES
Capacités d’écriture des personnes en difficulté avec l’écrit : description linguistique et
contextes sociaux d’usages
Date limite: 15 mai 2013
Projet de thèse proposé par :
Catherine Brissaud (LIDILEM, université Stendhal Grenoble 3).
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École Doctorale : Langues Littératures et Sciences humaines
L’allocation régionale est attribuée pour 3 ans à compter de septembre 2013 (rémunération : environ 1685
euros net).
Pour candidater, envoyer un curriculum vitae, une lettre de motivation, un relevé de notes de master et un
résumé des travaux de recherche antérieurs (mémoires de master, projets de recherche) avant le 15 mai
2013 à l’adresse suivante : [email protected]
Résumé du projet
Dans une société où l’on écrit de plus en plus et où la maitrise de l’écriture est plus que jamais nécessaire,
l’objectif du projet est de mieux comprendre les déterminants des difficultés dans le domaine de
l’orthographe chez l’adulte.
Si les versants lecture et rapport à l’écrit retiennent le plus souvent l’attention dans les études portant sur les
publics en difficulté avec l’écrit, rares sont les travaux qui se sont attachés à décrire systématiquement, pour
mieux les comprendre, les écritures ordinaires produites par ces publics (Fraenkel, Mbodj-Pouye, 2010).
Cela s’explique sans doute par des difficultés d’ordre méthodologique pour faire produire un écrit par des
personnes souvent stigmatisées pour leurs faiblesses en écriture, qui préfèrent parfois ne rien écrire plutôt
que de se montrer incapables d’écrire ou sujettes à faire de nombreuses fautes d’orthographe (Leclercq,
2003 ; Chevallier-Gate, 2011).
Avec l’enquête « Information et vie quotidienne » (IVQ), nous disposons, pour la première fois, d’une base
de données conséquente, qui permettra l’évaluation des compétences en écriture des plus démunis face à
l’écriture du français. Alors qu’il est très difficile de se procurer des écrits de personnes en difficulté avec
l’écrit, l’enquête IVQ comporte une épreuve de production écrite élaborée par Jean-Marie Besse et son
équipe, en collaboration avec l’INSEE, l’INED et l’ANLCI (Besse et Guérin-Pace, 2002 ; Jeantheau, 2010).
Elle consiste en une liste de courses dictée par l’enquêteur au domicile de l’enquêté(e) dans le cadre d’une
enquête d’utilité publique, comportant des mots et des non mots, que l’enquêté(e) est invité(e) à écrire sans
modèle. La passation de ce module de dictée, conditionnée par les résultats obtenus à la première épreuve
de compréhension, a concerné environ 20% des personnes interrogées. L’enquête IVQ 2011-2012 a permis
de rassembler quelque 2900 textes écrits par des personnes en difficulté avec l’écrit ainsi que leurs
réponses aux nombreuses questions concernant la situation matérielle, la situation professionnelle, les
pratiques de lecture et d’écriture des personnes interrogées.
Le travail consistera premièrement à décrire finement le corpus IVQ 2011-2012 (2900 textes disponibles) :
ce que les 20% de scripteurs les plus en difficulté avec l’écrit savent faire et ce qui leur pose problème
(transcription de la chaine sonore, choix des graphèmes, utilisation d’une marque pour une autre, etc.). Ce
travail de description sera réalisé à la lumière des développements récents de la recherche concernant les
systèmes d’écritures et leur consistance orthographique (Lété, 2008 ; Lété, Sprenger-Charolles, Colé, 2004)
ainsi que leur acquisition (Fayol et Jaffré, 2008 ; Brissaud et Chevrot, 2011).Le doctorant analysera
également le corpus complémentaire recueilli grâce au financement de la Délégation générale à la langue
française et aux langues de France (DGLFLF), sollicitée au titre de sa mission de soutien des actions visant
« à développer la maitrise partagée du français et à lutter contre l’exclusion linguistique ».
Il s’agira ensuite de mettre en relation ce corpus avec les réponses au module biographique du
questionnaire, qui fournit des informations très variées : parcours scolaire, parcours professionnel, habitudes
de lecture et d’écriture, langues parlées ou écrites, origine géographique, etc. À partir de ce corpus, et en
complétant éventuellement avec d’autres que le doctorant s’attachera à constituer selon son propre
questionnement, soit dans un perspective sociologique sur les contextes d’usage de l’écrit (Lahire, 2008),
soit dans une perspective de biographie langagière, le doctorant conduira une réflexion sur les facteurs
d’inégalité liés aux modalités pédagogiques d’apprentissage de l’écrit, à l’école ou en formation d’adultes
(Ramognino & Vergès, 2005 ; Frandji & Vitale, 2008 ; Rochex & Cranons, 2011). Ce travail devrait
déboucher sur des propositions différenciées pour travailler la question de la production d’écrit et de
l’orthographe en formation d’adultes.
Ce projet s’inscrit donc au carrefour de plusieurs domaines disciplinaires : linguistique (description du
fonctionnement effectif des écrits produits), psycholinguistique (conceptualisation et traitement de la
dimension écrite du langage), sociologie et sociolinguistique (lien entre compétences en littéracie et
caractéristiques sociales, contextes d’usage et degré de segmentation des expériences sociales : lieux
géographiques de vie des enquêtés, appartenance sociale, activité professionnelle, rapports à la
scolarité) et didactique (propositions pour aborder l’écrit avec les publics en difficulté). Le/la
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candidat(e)pourra être issu(e) de l’un ou l’autre de ces domaines : il aura des connaissances en linguistique
ou en didactique de l’écrit ; des connaissances en sociologie de l’éducation ou en analyse critique des
dispositifs pédagogiques seront valorisées.
Encadrement et partenariats
Le projet est porté par Catherine Brissaud, professeur à l’université Joseph Fourier, spécialiste d’acquisition
de l’orthographe et de didactique de l’écrit, coresponsable du programme « Enseignement et apprentissage
de l’écrit » du laboratoire Lidilem (université Stendhal). Fanny Rinck, maitre de conférences, didacticienne de
l’écrit, y participera. Daniel Frandji, sociologue à l’ENS-Ifé, Triangle, fera partie du comité de thèse.
Sont rassemblés autour de ce projet : des laboratoires de recherche aux compétences complémentaires
(Lidilem, Grenoble ; IFé/Triangle, Lyon) ; des organismes nationaux (ANLCI, DGLFLF, INSEE) ; des
structures régionales et académiques de prévention de l’illettrisme.
APPEL À CANDIDATURE POUR UNE ALLOCATION DOCTORALE
DE RECHERCHE FINANCÉE PAR LA RÉGION RHÔNE-ALPES
Initiation scientifique en CP et en CE1 et apprentissages langagiers : quelles pratiques
efficaces ?
Date limite: 15 mai 2013
Projet de thèse proposé par :
Catherine BRISSAUD (LIDILEM, Université Stendhal Grenoble 3)
Éric TRIQUET (S2HEP, Université Claude Bernard, Lyon 1)
École Doctorale : Langues Littératures et Sciences humaines
L’allocation régionale est attribuée pour 3 ans à compter de septembre 2013 (rémunération : environ 1685
euros net).
Pour candidater, envoyer un curriculum vitae, une lettre de motivation, un relevé de notes de master et un
résumé des travaux de recherche antérieurs (mémoires de master, projets de recherche) avant le 15 mai
2013 aux adresses suivantes :
[email protected]
[email protected]
Résumé
Ce projet s’inscrit dans la continuité des travaux conduits dans deux domaines disciplinaires : la didactique
des sciences et la didactique du français. Il a pour ambition d’éclairer les conditions d’accès à la culture
scientifique en début de scolarité obligatoire (représentations, obstacles, apprentissage des règles de l’écrit
scientifique) en décrivant les pratiques de maîtres expérimentés et en les reliant aux apprentissages des
élèves dans les domaines de l’initiation scientifique, de la lecture et de l’écriture. Il s’intéresse au lien entre
acquisition des savoirs et appropriation des pratiques langagières, écrites mais aussi orales, et permettra de
penser la construction et l’acquisition de concepts scientifiques sur le long terme.
Mots clés : enseignement scientifique, découverte du monde, cours préparatoire, CE1, lecture, écriture
Ce projet de thèse propose une approche intégrée des pratiques d’enseignement de « découverte du
monde » (programme 2008) au cours préparatoire et au CE1 avec un suivi longitudinal des élèves. Son
objectif est de décrire les pratiques d’initiation scientifique en début de scolarité obligatoire, en lien avec
l’apprentissage de la lecture et de l’écriture et de déterminer celles qui sont efficaces, notamment pour les
élèves les plus dépendants de l’intervention pédagogique.
L’idée du couplage entre apprentissages scientifiques et apprentissages langagiers n’est pas nouvelle : la
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question a commencé à être posée en termes d'interdisciplinarité dans les années 70 et les premières
préconisations faites par les didacticiens des sciences et du français concernant l’apprentissage de l’écriture
des sciences remontent aux années 1980 (revue Aster n°6 parue en 1988 ; revue Repères n°12 parue en
1995, puis à nouveau la revue Aster N°33, en 2001). Les travaux conduits conjointement par les didacticiens
des sciences et ceux du français ont permis d’aboutir à la caractérisation des textes scientifiques produits à
l’école (transitoires ou finaux), en rapport avec leur fonction dans l’apprentissage, à la mise en évidence de
l’importance des idées spontanées et des représentations des élèves, au pointage de l’impact du langage
dans la difficulté scolaire en sciences (Garcia-Debanc, 1988, 1995 ; Vérin, 1988, 1995 ; Ducancel et Astolfi,
1995; Astolfi, Peterfalvi et Vérin, 1991 ; Jaubert et Rebière, 2000).
Concernant le cycle 2 de l’école primaire française, un certain nombre d’études s’est intéressé, à travers des
projets d’école ou dispositifs innovants, à la manière qu’ont les élèves de s’engager dans la voie de la
conceptualisation scientifique (Aster n°33, en 2000), par exemple : la fabrication d’un objet muséologique, la
fourmilière, par cinq classes d’école primaire du CE1 au CM2 (Guichard, 1988) ; la conception de la maison
du futur avec communication entre classes par internet en lien avec les pratiques sociales de référence dans
le domaine scientifique (Bisault, Rebiffé, Lavarde et Fontaine, 2000) ; l’évolution des conceptions des élèves
concernant la reproduction végétale du cours préparatoire au CE2 (Boyer, 2000). Nous disposons
d’exemples de mise en oeuvre de séquence dans une classe de CE1 : la flottaison (PLé, 2009), la
germination (Jaubert, Rebière et Schneeberger, 2009), d’analyse de la lecture problématisée d’un album de
fiction (Bruguière et al., 2007).
Nous ne disposons cependant pas d’une vue globale de la manière dont sont construits les apprentissages
dans des classes ordinaires avec enseignant expérimenté durant une année, pendant les quelque 81 heures
annuelles de découverte du monde prévues par les programmes en CP et en CE1 . Alors qu’il y a consensus
sur le rôle central de l’enseignant dans l’efficacité de l’enseignement (Bissonnette, Richard, Gauthier, 2005)
et de ses idées sur la science dans la construction des apprentissages en sciences (référence ??), sur le
rôle des activités d’écriture dans la construction des apprentissages (référence ??), que l’initiation
scientifique apparait comme un domaine privilégié pour travailler les compétences langagières
(Schneeberger et Vérin, 2009), la description de la construction des premières connaissances scientifiques,
au cycle 2 de l’école primaire française, et de leur lien avec les pratiques de lecture et d’écriture reste à faire.
Questions initiatrices de la recherche
Comment se construisent les premières connaissances scientifiques ? Comment sont intégrés ces
apprentissages à ceux de la lecture et de l’écriture ? L’écriture des sciences fait-elle l’objet d’un
apprentissage spécifique? Quels sont les écrits privilégiés à chaque phase de la démarche d’investigation
scientifique ? Quels rôles jouent les activités d’écriture dans la structuration des connaissances des élèves
dans les domaines scientifiques ? Et, plus largement, comment des enseignants polyvalents font-ils entrer
progressivement les élèves dans une culture scientifique et technologique ?
Originalité de la thèse
1/ dans la description conjointe des modalités de l’enseignement scientifique et de celui de la lecture et de
l’écriture ;
2/ dans le suivi longitudinal en cours préparatoire et en CE1 des apprentissages scientifiques des élèves ;
3/ dans le fait qu’il s’agit d’une recherche au plus proche du terrain, susceptible de permettre l’identification
de pratiques efficaces d’enseignement scientifique.
Moyens mis en oeuvre
La réalisation de cette thèse est rendue possible par l’insertion du doctorant dans un programme de
recherche national visant à mesurer l’influence des pratiques des maîtres sur la qualité des apprentissages
des élèves en lecture et en écriture, avec l’ambition de produire des connaissances scientifiques nouvelles
sur les caractéristiques des pratiques efficaces d’enseignement de la lecture et de l’écriture, en particulier
pour les élèves socialement les moins favorisés. L’insertion du doctorant dans ce programme, qui rassemble
des chercheurs de disciplines variées, impliqués pour la plupart dans la formation des enseignants, lui
permettra d‘accéder à d’autres données que celles qu’il (elle) va lui-même recueillir. Cette étude, conduite en
partenariat avec l’Ifé, coordonnée par Roland Goigoux (laboratoire Acté, université de Clermont-Ferrand) est
soutenue par la DGESCO.
Retombées
– au plan didactique, en décrivant et en analysant les situations d’apprentissage des sciences en lien avec
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des activités langagières qu’offrent les enseignants à leurs élèves, il contribuera à l’amélioration de
l’efficacité des premiers enseignements scientifiques ;
– au plan de la formation, en lien avec la direction des services départementaux de l’Éducation nationale, il
aura des retombées sur la formation initiale et continue des enseignants.
Calendrier de travail du doctorant
Année 1 (2013-2014)
– lecture et écriture en CP : recueil de données complet dans une classe (protocole commun aux 120
classes) dans le cadre de la recherche Ifé coordonnée par Roland Goigoux ;
– passation des tests élèves en début et fin d’année dans une classe de CP ;
– recueil de données sur l’enseignement scientifique (découverte du monde) dans la classe suivie, plus au
moins 6 autres classes. Entretiens semi-directifs avec chacun des enseignants.
– lectures théoriques ;
– mise au point des tests d’évaluation des connaissances scientifiques des élèves de CP ;
– transcriptions des séances filmées.
Année 2 (2014-2015) :
Le recueil de données et le travail du doctorant se fera en CE1 selon un protocole identique à celui de la
classe de cours préparatoire.
Année 3 (2015-2016) :
Suite des analyses et rédaction de la thèse. Retours vers le terrain.
OFFRE DE CONTRAT DOCTORAL FLÉCHÉ DE L’ECOLE
DOCTORALE ERASME DE L’UNIVERSITÉ PARIS 13, EN
LINGUISTIQUE
Date limite: 31 mai 2013
Le thème en est: “Linguistique anglaise et théories du sens”.
http://www.univ-paris13.fr/ecole-doctorale-erasme/index.php?
option=com_content&task=blogcategory&id=27&Itemid=52
Elle peut intéresser tout étudiant de M2 qui n’a jamais été inscrit en thèse. Il doit avoir terminé son M2 au
plus tard le 29 juin 2013.
Les étudiants intéressés doivent entrer en contact avec Viviane Arigne <viviane.arigne[AT]univ-paris13.fr>
Le projet doit être finalisé pour la fin mai.
Pour des renseignements pratiques, voir sur le site:
http://www.univ-paris13.fr/ecole-doctorale-erasme/
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VOLONTARIAT INTERNATIONAL DE LA FRANCOPHONIE
Date limite: 9 juin 2013
Sous l’impulsion de son excellence Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, et adopté par le
Xie Sommet des chefs d’états (Bucarest, 2006), le programme de volontariat international de la
Francophonie recrutera sa troisième promotion au cours de l’année 2013.
Ce programme mis en œuvre par l’OIF offre aux jeunes la possibilité de participer au développement des
sociétés par le biais du volontariat. Ce programme est mené en partenariat avec l’Agence universitaire de la
Francophonie (AUF), avec le soutien de l’Association internationale des maires francophone (AIMF) et de
TV5 Monde.
Une cinquantaine de postes de volontaires au sein d’institutions francophones sont à pourvoir pour la
promotion 2013.
Pour accéder à la présentation complète du VIF incluant la liste des postes à pouvoir, les critères d'éligibilité,
les modalités de participation, et pour soumettre sa candidature, consultez le site
http://jeunesse.francophonie.org/volontariat/presentation-du-programme-volontariat-0
THÈSE SUR LES MARQUEURS PROSODIQUES DE FLUENCE ET
DE DISFLUENCE EN FRANÇAIS, UNIVERSITÉ CATHOLIQUE DE
LOUVAIN (BELGIQUE)
Date limite: 15 juillet 2013
Pour compléter notre équipe sur le projet “Fluency and disfluency markers. A multimodal contrastive
perspective” l’Institut Langage et Communication de l’Université catholique de Louvain (Belgique) est à la
recherche d’un(e) assistant(e) de recherche pour réaliser une thèse de doctorat portant sur les marqueurs
prosodiques de fluence et de disfluence en français. Le/La candidat(e) retenu(e) travaillera en collaboration
avec les autres membres du projet dont l’objectif est d’étudier les marqueurs de fluence et disfluence en
langue orale et signée dans trois modalités différentes : le discours en langue première (français et anglais),
le discours en langue seconde (anglais) et la langue signée (français de Belgique).
La thèse portant sur la (dis)fluence prosodique sera encadrée par les professeures Anne Catherine Simon et
Liesbeth Degand au sein du centre de recherche Valibel – Discours et Variation.
Profil:
-
Master en linguistique française (avec grade)
-
Maitrise (quasi) native du français, très bonne connaissance de l’anglais académique
-
Bonnes connaissances en statistiques linguistiques
-
Formation en linguistique de corpus (outils et méthodes)
-
Dynamisme et motivation
-
Indépendance et esprit de collaboration
-
Une expérience dans l’analyse du français parlé et/ou en analyse du discours est un atout
Nous offrons :
-
Un contrat à durée déterminée de 4 ans
-
Un environnement de recherche stimulant avec de nombreuses opportunités de collaboration
Un salaire mensuel consistant en une bourse de recherche comprenant la sécurité sociale (+/1600€ net/mois)
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Début du contrat: Au plus tard le 1er septembre 2013
Date limite pour les candidatures: 15 juillet 2013
Si cette offre vous intéresse, merci de nous faire parvenir une lettre de motivation, un CV et deux
recommandations académiques sous format électronique à:
Prof. Anne Catherine Simon ([email protected])
Informations complémentaires:
Institut Langage et Communication: www.uclouvain.be/ilc
Projet sur la (dis)fluence: http://www.uclouvain.be/415256.html
Valibel – Discours & Variation: www.uclouvain.be/valibel
CONCOURS "CROQUONS LA FRANCOPHONIE"
Date limite: 31 décembre 2013
Ce concours de "dessins-récits" est ouvert à l’ensemble des étudiants des pays de l’espace francophone.
Ce concours est ouvert depuis le 20 mars 2013 et jusqu’au 31 décembre 2013. Un recueil des meilleures
productions sera édité et les prix seront remis lors de la journée de la francophonie le 20 mars 2014... À vos
crayons !
L’ensemble des productions, respectant les modalités (voir document ci-dessous) seront à adresser par
courriel à Espace francophone ([email protected]) avant le 31 décembre 2013 ou
par courrier postal à :
Espace francophone IUFM d’Auvergne
36 avenue Jean Jaurès - CS 20001
63047 Chamalières
FRANCE
Modalités et règlement: http://www.clermont-universite.fr/-Concours-Croquons-la-francophonie
INFORMATIONS – RESSOURCES
RÉSEAU SUD-AMÉRICAIN D’ENSEIGNANTS-CHERCHEURS EN
LANGUE FRANÇAISE ET CULTURES FRANCOPHONES (CLEFSAMSUD)
La communauté virtuelle de chercheurs "Réseau sud-américain d’enseignants-chercheurs en langue
française et cultures francophones (CLEFS-AMSUD)" est créée.
Ce réseau rassemble des enseignants universitaires d'Amérique du Sud actifs dans la recherche en
linguistique, littérature, didactique, traductologie, etc. autour du français et des cultures francophones. Il a
été constitué à la suite de la Rencontre des départements universitaires de français organisée par l'AUF et
l'Institut
Français
à
São
Paulo
du
26
au
28
septembre
2012:
http://www.savoirsenpartage.auf.org/groupes/22/
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Nous invitons les chercheurs travaillant en Amérique du Sud sur la langue française et les cultures
francophones et ceux s'y intéressant à s'y inscrire en ligne :
http://www.savoirsenpartage.auf.org/chercheurs/inscription/
Le premier évènement organisé par le réseau CLEFS sera un colloque international à Bogota, en octobre
2013 et s'intitule : « Pratiques et représentations concernant le français en Amérique du Sud : défis pour la
recherche ».
Informations disponibles en ligne : http://www.savoirsenpartage.auf.org/groupes/22/
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