11 septembre et après

Transkript

37
ARTE Magazine
7 septembre
>
13 septembre 2002
11 septembre
et après ?
37
Semaine du 7 au 13 septembre 2002
14.00
19.00
> 19.00
> 03.00
Programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS
Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS
Dimanche 8
Lundi 9
Mardi 10
Mercredi 11
4.00
14.00
14.00
14.00
oilà l’Europe
Création(s)
Lola
4.30
14.30
Cuisines
des terroirs
magazine de
environnement
Voyages,
voyages
14.30
14.30
14.30
5.15
15.15
L’école
des femmes
Voyages,
voyages
17.00
15.15
Lola
Samedi 7
6.15
La nostalgie
commence
dans l’assiette
’hôpital
es chamans
16.50
sel du désert
6.45
aléidoscope
17.30
Les grands
duels du sport
7.15
u cœur
e la vie
Cuisines
des terroirs
(1)
18.15
8.00
Biographies
e sphinx
e Gizeh
19.00
9.00
Flash Info
Au nom
de mes enfants
Marqués à vie
15.45
Débat
17.25
16.15
Court-circuit
(le magazine)
es gladiateurs
1.40
Metropolis
2.35
iction
n ange
n danger
0.25
a lucarne
ne autre
mérique
1.20
Why are you
eative?
1.25
es cicatrices
u cœur
20.45
Flash Info
19.00
19.00
Voyages,
voyages
Flash Info
19.00
Nature
Des remèdes
pour la planète
ARTE Info /
Météo
20.15
ARTE Reportage
Avoir 20 ans
à Kaboul
Flash Info
Afghanistan,
le retour
19.00
Connaissance
La Slovénie
Au cœur
de la vie
19.45
20.45
L’impensable
catastrophe
21.35
20.45
Cinéma
Sans voix
ni droit
Le destin
22.30
00.50
Court-circuit
(le magazine)
Why are you
creative?
01.30
00.55
Why are you
creative?
La nostalgie
commence
dans l’assiette
02.30
01.20
Sigmund Freud,
l’invention de la
psychanalyse (1)
02.25
La ville
01.35
Sigmund Freud,
l’invention de la
psychanalyse (2)
(1)
17.05
Un ange
en danger
19.00
Flash Info
20.15
ARTE Reportage
00.40
01.25
Album
de famille
19.00
22.25
Why are you
creative?
16.40
Création(s)
19.00
Un monde
de glace (2)
Au temps
de l’homme
d’Ötztal
16.40
Paris-Deauville
23.00
Fiction
00.00
Rhinocéros
aux enchères
17.25
László Almásy :
sur les traces
du patient
anglais
La guerre du feu
16.15
ARTE Info /
Météo
Ma vie à
Ground Zero
21.35
16.10
La forêt
des vampires
19.45
22.55
Grand format
Un monde
de glace (1)
16.10
Gaspard
et Robinson
New York, le
11 septembre
et ses victimes
0.45
’aventure
umaine
Les gladiateurs
Les camps
de l’oncle Sam
La guerre
du feu
19.45
De neige
et de glace
15.15
Ground Zero
Capté !
ARTE Info /
Météo
alettes
15.10
Archimède
9.45
20.45-01.25
Thema
Au cœur
de la vie
17.20
20.45-23.05
Thema
0.15
14.30
Le forum
des Européens
17.05
(2)
RTE Météo
14.30
16.45
19.45
0.10
Capté !
Voilà l’Europe
e forum
es Européens
Furia !
Flamenco !
14.00
Hippocrate
19.00
16.50
9.00
20.15
Danse
14.00
Album
de famille
Flash Info
19.00
L’art de
la direction
d’orchestre
e dessous
es cartes
14.00
Sir Peter
Blake, dernière
expédition
en Antarctique
Le rapt
19.00
Maestro
0.00
Vendredi 13
15.25
lash Info
RTE Info
Jeudi 12
(2)
19.00
Tracks
19.45
ARTE Info /
Météo
19.45
ARTE Info /
Météo
20.15
ARTE Reportage
20.15
ARTE Reportage
West Point,
l’effet
Ben Laden
New York,
blessure
ouverte
20.45-01.35
Soirée spéciale
ARTE Info /
Météo
20.15
ARTE Reportage
Pakistan,
l’école de Dieu
20.45
Fiction
Des fleurs pour
l’inspecteur
David Bowie
20.45
Les mercredis
de l’histoire
20.45
Massoud et
la délégation
de l’espoir
22.45
Furyo
22.20
La vie en face
Amerika,
Amerika
Interview de
David Bowie
par Ray Cokes
23.20
Profils
Ravi Shankar,
entre
deux mondes
23.00
00.30
David Bowie
Olympia 2002
Why are you
creative?
23.15
Ciné-découverte
00.35
00.35
La rivière
La rivière
Dr Bowie
et Mr Jones
01.05
01.35
Why are you
creative?
Le miroir
aux alouettes
21.40
Musica
Ingrid Caven
02.25
Aparté
01.10
Bal poussière
Le dessous
des cartes
Sonia Rolland dans
es Pygmées de Carlo :
a star de la rentrée sur ARTE.
Création, qualité et diversité
marquent une rentrée sur ARTE propre à satisfaire
a soif de curiosité des téléspectateurs.
as de changements dans la grille
es programmes (ils sont prévus
our septembre 2003), mais
es événements majeurs qui
marqueront les prochains mois.
out d’abord, une programmation
xceptionnelle autour du
1 septembre : une “Thema”,
es reportages à New York
t Kaboul, un documentaire inédit
e Christophe de Ponfilly sur
e commandant Massoud… Autre
vénement : la soirée spéciale
David Bowie, avec l’intégralité
e son récent concert à l’Olympia
nregistré en exclusivité par ARTE.
ARTE renoue avec les grandes
nquêtes documentaires en
’attaquant au dossier brûlant
e la santé publique (Comment
a va… la santé publique ?,
par Fabrizio Calvi et Jean-Michel
Meurice). Avec “Aux quatre coins
u monde”, la chaîne lance sa
ouvelle collection de fictions
ù l’on retrouve Béatrice Dalle,
Richard Bohringer, Sonia Rolland,
acques Bonnafé…
Affiche prestigieuse également
pour le cinéma, avec des cycles
consacrés à Tsai Ming-Liang,
Louis Malle et au cinéma français
des années 50 et 60.
Sans oublier une offre de films
exceptionnelle, de Youssef Chahine
(le Destin) aux frères Dardenne
(Rosetta) en passant par Brian
De Palma (Obsession), Jim
Jarmusch (Ghost dog, la voie du
samouraï) ou Amos Gitai (Kadosh).
ARTE renforce également son
engagement dans le spectacle
vivant : avec la diffusion de l’École
des femmes, jouée par Pierre Arditi
et mise en scène par Didier Bezace
à Avignon en 2001. Avec Dance
Celebration, soirée unique diffusée
en direct de la Maison de la danse
à Lyon et qui réunira, le 27
novembre, quelques-uns des plus
grands chorégraphes actuels :
José Montalvo, John Neumeier,
Bill T. Jones, Jiri Kylian, Karole
Armitage, Andrès Marin,
Christopher Wheeldon, Lin LiChen… Et avec le cycle “La rentrée
des chefs”, dans lequel des chefs
d’orchestre parmi les plus
prestigieux montrent leur talent.
Parmi eux : Simon Rattle,
dont ARTE enregistre le premier
concert à la tête de la Philharmoni
de Berlin le 7 septembre.
Les “Thema” explorent tous
les champ de l’imaginaire
et du possible : l’art du design,
la figure du diable, les affres
de la puberté, le goût du café…
Enfin, le Forum des Européens
propose une formule encore plus
incisive, dans un nouveau décor
et avec une nouvelle présentatrice
Anne-Sophie Mercier, qui rejoint
Matthias Beermann.
Avec ce
numéro :
un suppléme
pour connaît
quelques-uns
des grands
rendez-vous
de la rentrée.
samedi 7 septembre
14.00
oilà l’Europe
14.30
Le magazine
de l’environnement
Rediffusion du 2 septembre)
15.15
Le sel du déser t
Rediffusion du 1er septembre)
16.45 Câble et satellite.
Kaléidoscope
Emscher Park
Réalisation : Rogier van Eck (France, 2002-26mn)
Production : ARTE France, Panic Productions,
Wajnbrosse Productions
ARTE FRANCE
16.15
’hôpital des chamans
Visite d’une ex-zone minière de la Ruhr
reconvertie en site touristique et écologique.
16.45
Kaléidoscope
17.15
Au cœur de la vie (1)
18.00
Le sphinx de Gizeh
Rediffusion du 31 août)
19.00
Flash Info
19.00
Le forum des Européens
19.45
19.00
Le forum
des Européens
Rédaction en chef : Jürgen Pfeiffer
Réalisation : Guy Saguez (France, 2002-41mn)
Coproduction : Compagnie des Phares
et Balises, ARTE France
ARTE FRANCE
ARTE Info
20.00
Européens. Le nouveau décor fait appel aux
technologies les plus modernes pour assurer proximité et convivialité.
Pour la première émission de sa nouvelle
formule, le Forum des Européens s’interroge sur les conséquences des élections allemandes sur l’avenir de l’Europe. Avec trois
reportages : les relations entre Chirac, le
chancelier Schröder et son challenger
Edmund Stoiber ; la Bavière (Land présidé
par Stoiber), seule région d’Europe directement représentée à Bruxelles ; deux politiques sociales vécues par deux familles de
chômeurs (en France et en Allemagne).
20.00
Le dessous
des cartes
Magazine géopolitique de Jean-Christophe Victor
Réalisation : Natacha Nisic (France, 2002-11mn)
ARTE FRANCE
(Rediffusion du 16 mars 2002)
Le dessous des cartes
Islam (2/2) - La belle histoire
20.10
Rediffusion le 13 septembre à 02.25
ARTE Météo
20.15
Palettes
Henri de Toulouse-Lautrec
Documentaire d’Alain Jaubert
20.15
Palettes
20.45
’aventure humaine
Sphinx
Les gladiateurs
Documentaire de Günther Klein
Henri de Toulouse-Lautrec
Les présentateurs du Forum des Européens
nouvelle formule.
21.40
Metropolis
22.35
(PDC : 22.30)
Fiction
Un ange en danger
Téléfilm de Nicolas Klotz
00.25
(PDC : 00.20)
La lucarne
Une autre Amérique
Documentaire de Corinna Belz
et Neil Hollander
01.20
(PDC : 01.15)
Why are you creative ?
Jacques Séguéla
01.25
(PDC : 01.20)
Les cicatrices du cœur
Rediffusion du 3 février 2001)
es horaires correspondent
ux codes PDC,
Cette semaine : l’Allemagne
peut-elle changer l’Europe ?
Pour sa deuxième saison, le Forum des
Européens fait peau neuve : sujets encore
plus proches des citoyens, traitement encore plus incisif et nouvelle équipe de deux
présentateurs, la Française Anne-Sophie
Mercier et l’Allemand Matthias Beermann.
Le Forum des Européens propose chaque
semaine une réflexion sur les sujets de la
construction européenne qui concernent
directement les citoyens de l’Union.
L’émission est désormais présentée en tandem par deux journalistes, la Française
Anne-Sophie Mercier et l’Allemand Matthias
Beermann. Les thèmes sont concrets, les
reportages privilégient les expériences personnelles, la discussion avec l’invité s’écarte des discours convenus et se rapproche
des préoccupations quotidiennes des
Décoration pour la baraque
de la Goulue
Une légende fin de siècle
Musée d’Orsay, Paris
Documentaire d’Alain Jaubert
(France, 1992-30mn)
Coproduction : ARTE France, France 3, CNC,
Delta Image, Musée d’Orsay, RMN
ARTE FRANCE
En partenariat avec
La Goulue, célèbre danseuse de cancan au
Moulin-Rouge, se produit désormais à la
Foire du Trône. Elle commande à son ami
Toulouse-Lautrec (1864-1901) deux panneaux pour décorer sa baraque…
et le 25 septembre à 02.20
La collection “Palettes” est éditée
en cassettes et en DVD ARTE Vidéo.
20.45 Sphinx
Les gladiateurs
Pendant longtemps, on a vu dans les
combats de gladiateurs l’expression de
la brutalité à l’état pur. Mais ils
mettaient aussi en scène les vertus
cardinales de la Rome antique…
Ce documentaire tente de reconstituer
le quotidien de ces hommes à poigne
et de révéler leur vrai visage.
Documentaire de Günther Klein
(Allemagne, 2002-52mn)
ZDF
Aujourd’hui, les chercheurs sont persuadés
que les jeux du cirque de la Rome antique
étaient plus qu’un simple divertissement, un
sport brutal ou un symbole de l’autorité et
de la domination romaine. Ces combats au
corps à corps avaient également pour but
de glorifier les grandes vertus romaines :
courage, bravoure, endurance… Qui étaient
les gladiateurs ? Des prisonniers de guerre,
des criminels condamnés à mort, des chrétiens martyrisés ? Ou bien des volontaires
venus chercher la gloire dans les arènes ?
Comment vivaient-ils et comment mouraientils ? Des découvertes archéologiques et des
documents historiques ont permis de
reconstituer les armes et l’équipement de
ces hommes voués à la mort dans l’arène.
Les “mosaïques des gladiateurs” de la villa
Borghese et de l’ancienne cité romaine
d’Augusta Raurica, près de Bâle, nous
entraînent sur les traces des gladiateurs,
notamment du plus célèbre d’entre eux,
Spartacus. L’occasion de retracer son
incroyable destin, de sa captivité à sa mort
en 71 av. J.-C.
“Sphinx” : une collection
documentaire consacrée aux
mystères de l’histoire.
À venir :
le Taj Mahal (le 14 septembre),
Babylone secrète (le 21 septembre).
samedi 7 septembre
21.40
Metropolis
Magazine culturel européen coordonné
par Pierre-André Boutang et Peter Wien
Rédaction en chef : Dominique Rabourdin
(France, 2002-52mn)
Coproduction : ARTE France, On Line
Productions
ARTE FRANCE
> Marcel Bozonnet au Français
En août 2001, à 57 ans,
Marcel Bozonnet a été
nommé directeur de la
Comédie-Française. Fils
de pâtissier, formé par
le théâtre lycéen puis
universitaire, l’acteur est
engagé très jeune par
Marcel Maréchal puis
par Patrice Chéreau. Il
travaille ensuite avec
Alfredo Arias, Antoine
Vitez, Georges Aperghis… En 1982, il entre
dans la troupe de la Comédie-Française. Il y
restera dix ans, avant d’être nommé
directeur du Conservatoire national
supérieur d’art dramatique et de signer
plusieurs mises en scène, dont celle de
l’opéra de Purcell Didon et Énée pour le
Festival d’Aix-en-Provence en 1998. Une
semaine avant l’ouverture de la saison 20022003, Marcel Bozonnet dévoile ses
ambitions pour la “maison de Molière”.
> Casablanca
En juillet dernier, Casablanca accueillait un
festival dont l’ambition était de mettre en
valeur le patrimoine architectural de la ville,
capitale économique du Maroc et creuset
de l’architecture des années 20 à 50.
> À vos musées !
Suite de la série consacrée aux musées de
province avec la visite, en compagnie de
Gérard Titus-Carmel, peintre, et de Michel
Braudeau, écrivain, du musée des BeauxArts de Rennes, où l’on peut notamment
admirer la Chasse au tigre de Pierre-Paul
Rubens et Panier de prunes et verre d’eau
de Chardin.
> Rentrée littéraire
À l’occasion de la rentrée littéraire, rencontre
avec Philippe Sollers, à propos de son
nouveau roman, l’Étoile des amants, paru
chez Gallimard.
Téléfilm de Nicolas Klotz
(France, 2000-1h49mn)
Scénario et dialogues :
Élisabeth Perceval
Inspiré du travail journalistique
d’Hubert Prolongeau
Avec : Cyril Troley (Victor),
Gérald Thomassin (Momo),
Didier Berestetsky (Blaise),
Aristide Demonico (le Double),
Nouredine Barour (Karim),
Morgane Hainaux (Anabelle),
Emel Ghomari (Malika)
Image : Hélène Louvart
Son : Régis Leroux,
Arthur Le Roux
Montage : Rose-Marie Lausson
Musique originale :
Brad Mehldau
Coproduction : ARTE France,
Nosy Be Productions
ARTE FRANCE
Victor, 18 ans, habite dans une petite
chambre sous les toits. Son boulot de
coursier pour un vidéo-club ne lui plaît pas.
Il est licencié après s’être fait voler la
mobylette du patron. Bientôt, il est expulsé
et se retrouve à la rue. Il pense à Anabelle
qu’il a croisée chez un ami. Il en est fou
amoureux… Momo, lui, erre dans Paris et
dort où il peut. Il a quelques amis, SDF
comme lui. Un jour, il est accosté par un
recruteur qui lui propose un mariage blanc,
généreusement payé, avec une jeune
Algérienne… Les deux garçons vont se
rencontrer et passer ensemble une soirée
de vadrouille. Momo initie Victor aux ruses
de la rue et lui apprend à échapper aux bus
de la BAPSA (la brigade d’assistance aux
personnes sans abri). Nous sommes le 31
décembre, veille de l’an 2000…
Caméra vérité
Tourné en caméra numérique, Un ange en
danger est un élixir de réalité. Le réalisateur
a choisi de ne prendre qu’un seul acteur
professionnel, Gérald Thomassin (Momo).
Les autres sont des non-professionnels
comme Cyril Troley ou Morgane Hainaux,
des SDF, rencontrés par hasard, ou des
00.25 La lucarne.
Une autre
Amérique
Documentaire de Corinna Belz et Neil Hollander
WDR
11 septembre, un an après…
Programmation spéciale sur ARTE
Peut-on appréhender aujourd’hui l’ampleur
des conséquences des attentats du 11 septembre sur la vie politique et le débat démocratique aux États-Unis ?
22.35
Un ange en danger
Momo et Victor, deux jeunes paumés, errent
dans le Paris glacé des fêtes de fin d’année.
Tourné en caméra numérique avec des acteurs
non professionnels (excepté Gérald Thomassin),
ce film décrit avec justesse l’univers cru
et cruel des SDF. Fort et déroutant.
En déblayant les décombres, les Américains
n’auraient-ils pas jeté les idéaux démocratiques ?
membres de la BAPSA. De ce mélange
s’exhale une bouffée de vérité. Toute une
population, invisible pour la plupart des
citadins, est brutalement dévoilée. Les
scènes sont simples et crues, comme les
dialogues entre Victor et Anabelle ou les
pourparlers entre Momo et la famille de
Malika à propos du mariage. Certaines
situations sont clairement improvisées. Les
plans suivent les contraintes de la lumière
naturelle, les décors naturels de Paris, les
mouvements soudains des protagonistes.
Sans en rajouter, la caméra pose son regard,
inspecte, observe de l’intérieur un mode de
vie avec ses codes. Nicolas Klotz a choisi
de présenter fidèlement la vie de ces
hommes et de ces femmes de la rue, qui
subsistent à la limite du supportable. La
frontière entre le monde “normal”, où la vie
quotidienne suit son cours, et le monde de
la solitude infinie et de la pauvreté est très
mince. Victor l’apprend à ses dépens. À la
recherche d’un père disparu, il a quitté sa
famille. Seul, pauvre, il est happé par le
monde glauque et dur de la rue… Cette
chute d’un ange est un parcours initiatique,
un film fort et dérangeant qui laisse
également une place à la poésie.
“L’exclusion est générée
par l’écart sans cesse
grandissant entre
ceux qui ont tout
et ceux qui n’ont rien.”
(Nicolas Klotz)
Rediffusion
le 13 septembre à 17.05
L’impact des attentats du 11 septembre sur
le débat politique aux États-Unis est moins
visible que les dégâts matériels et
psychologiques subis par les citoyens
américains. Il n’en est pas moins important.
Depuis que l’impensable s’est produit, ceux
qui s’indignent de l’action du gouvernement
sont immédiatement considérés comme des
antipatriotes qui ne respectent pas la
douleur des victimes. L’opposition risquet-elle de devoir bientôt se taire complètement ? Alors que les médias américains
parlent d’une seule voix, celle du président
des États-Unis, ce film donne à entendre les
autres voix de l’Amérique. Celles qui osent
dénoncer la politique sécuritaire et les
bombardements sur l’Afghanistan, celles qui
évoquent un nouveau Maccarthysme.
Tandis que l’on débarrasse la ville des
gravats, la poussière des ruines du World
Trade Center semble vouloir retomber sur
l’ensemble du pays pour y enterrer le débat
démocratique… Sur fond de déblaiement
des décombres, le linguiste et philosophe
Noam Chomsky et les juristes Joshua Dratel
et Jerry Lefcourt expriment leurs craintes de
voir disparaître certains des droits civiques
qui fondèrent en leur temps l’idéal de liberté
de l’Amérique.
dimanche 8 septembre
14.00
Création(s)
Création(s)
14.30
oyages, voyages
Chemins d’artistes
15.15
La nostalgie commence
dans l’assiette
16.50
Cuisines des terroirs
La Bohème
Rediffusion du 4 février 2001)
17.30
Les grands duels
du sport
ater-polo
Rediffusion du 26 mai)
18.15
Émission de Serge Moati
Rédaction en chef : Sylvie Nicolet
Réalisation : Patrice Le Van Hiep
(France, 2001-26mn)
Production : ARTE France, Image et Compagnie
ARTE FRANCE
Des archives rares d’Evgeny Mravinsky,
Erich Kleiber, Wilhelm Mengelberg, Charles
Munch et Sergiu Celibidache et des images
récemment découvertes de Wilhelm
Furtwängler sont commentées par Yehudi
Menuhin. Le musicien a côtoyé tous ces
chefs d’orchestre mythiques. Il donne son
point de vue sur leurs styles et évoque ses
souvenirs de collaboration avec chacun
d’entre eux.
Deuxième série de rendez-vous avec des
artistes de toutes disciplines et de toute
l’Europe au travail. L’émission suit le processus de création en rencontrant chacun à
trois reprises.
20.15 Danse.
Furia ! Flamenco !
Biographies
> Philipp Himmelmann
Agnelli
Rediffusion du 6 décembre 2001)
Le metteur en scène d’opéra monte le
Songe d’une nuit d’été de Benjamin Britten
à l’opéra de Dresde. Premières répétitions
avec les chanteurs.
Avec : Angel Rojas, Carlos Rodriguez et la
compagnie Nuevo Flamenco Español
Réalisation : Kirk Browning
(Espagne, 2002-26mn)
ZDF
> Barthélemy Toguo
En partenariat avec
19.00
Flash Info
19.00
Maestro
’art de la direction
d’orchestre
Documentaire de Stephen Wright
et Gérald Caillat
19.45
ARTE Info / Météo
L’artiste camerounais prépare une exposition au Centre de création contemporaine de
Tours. Première étape : recouvrir les sols de
cartons d’emballage, symboles de la circulation des hommes et des marchandises
entre le Nord et le Sud.
20.15
Danse
> Henri Demarquette
Furia ! Flamenco !
Henri Demarquette doit créer avec Laurent
Korcia un duo pour violoncelle et violon écrit
pour lui par Alexandre Gasparov. Le violoncelliste fait chez lui, avec Jean-Marc
Philippe, une première lecture de la partition.
Réalisation : Kirk Browning
20.45-01.25
Thema
De neige et de glace
ivre à l’ère glaciaire
20.45
Un monde de glace
(1)
Documentaire de Tim Lambert
Andrew Chater
Seconde partie à 21.35
Film de Jean-Jacques Annaud
19.00 Maestro.
L’art de la direction
d’orchestre
00.00
La légende continue
22.25
Film.
La guerre du feu
Au temps de l’homme
Ötztal
Documentaire de Kurt Mündl
01.20
Umberto Eco
01.25
igmund Freud, l’invention
de la psychanalyse (1)
Rediffusion du 5 septembre 2001)
02.25
Palettes
oulouse-Lautrec
ux codes PDC,
Entre tradition et modernité, un show flamenco flamboyant et plein d’énergie.
Angel Rojas, Carlos Rodriguez et leur compagnie Nuevo Flamenco Español allient flamenco classique, musique gitane passionnée et chorégraphie moderne. Rythme
trépidant des talons, chatoiement des costumes… leur spectacle, flamboyant, débutera l’an prochain à Broadway. La compagnie madrilène Nuevo Flamenco Español
réunit les danseurs de flamenco les plus
doués de la jeune génération. Dans Furia !
Flamenco !, ils sont accompagnés par treize musiciens parmi lesquels le guitariste
Gaspar Rodriguez et les chanteuses de flamenco Mayte Maya et Chaleco.
Documentaire de Stephen Wright
et Gérald Caillat
Réalisation : Gérald Caillat (France, 2001-41mn)
Coproduction : ARTE France, Idéale Audience,
IMG Artists, Teldec Classics International
ARTE FRANCE
Cycle
“La rentrée des chefs”
Un nouvel épisode de l’Art de la direction
d’orchestre avec des archives rares et
inconnues commentées par le violoniste
Yehudi Menuhin.
et
Angel Rojas,
prince du nouveau
flamenco.
20.45-01.25
Vivre à l’ère glaciaire
Le réchauffement que connaît actuellement la planète serait le
prologue à une nouvelle glaciation. Une menace venue du froid plane
donc au-dessus de nos têtes pour les cent ans à venir. Pour nous
préparer à ce coup de gel, ARTE remonte le temps vers la première
ère glaciaire, que nos ancêtres ont surmontée, et diffuse le succès
mondial de Jean-Jacques Annaud, la Guerre du feu.
Nos ancêtres face à leur destin de glace.
ZDF
20.45
Un monde
de glace (1)
Documentaire en deux parties de Tim Lambert
et Andrew Chater
(Royaume-Uni, 2002-2x48mn)
Un nouvel âge de glace se profile… Les
prévisions des scientifiques font froid dans
le dos ! Comment l’homme s’est-il sorti la
première ère glaciaire ?
Il suffirait que la température baisse de
5 degrés pour que la Terre connaisse un
nouvel âge de glace. C’est peut-être ce qui
nous attend dans les cent ans à venir, voire
dans les 25 prochaines années. À quoi pourrait ressembler une nouvelle glaciation ?
Pour nous en donner une idée, ce documentaire remonte le temps jusqu’à la première ère glaciaire. Elle a plutôt bien réussi
à l’homme, qui est devenu agriculteur et éle-
veur et a ainsi posé les fondements de notre
civilisation. Comment est-il parvenu à
s’adapter au changement climatique ? Pour
le savoir, nous remontons encore un peu
plus loin dans le temps, avant le début de la
première glaciation, quand nos ancêtres
étaient des nomades qui vivaient à la fois
dans les arbres et sur la terre. Mais la déforestation, la baisse du niveau de la mer et la
formation d’énormes couches de glace les
forcèrent à s’adapter… Mises en scène et
animations permettent de reconstituer ce
monde de l’ère glaciaire, et de nombreux
spécialistes en archéologie, anthropologie,
neurobiologie et climatologie nous aident à
mieux comprendre ce qui s’est passé alors.
Seconde partie à 21.35
Naoh (Everett Mc Gill), guerrier
retrouvera-t-il le feu pe
“Il s’agissait de résumer
40 000 ans de l’évolution
de l’homme, montrer
l’âge de pierre,
le combat contre
l’animalité, le temps
des découvertes,
des émergences
des sentiments.”
(J.-J. Annaud)
22.25 Film.
La guerre du feu
Film de Jean-Jacques Annaud
(France/Canada, 1981-1h36mn)
Scénario : Gérard Brach d’après le roman
de J. H. Rosny-Aîné
Avec : Everett Mc Gill (Naoh), Rae Dawn Chong
(Ika), Ron Perlman (Amoukar), Nammer El Kadi
(Gaw), Gary Schwartz, Kurt Schiegl, Nasseer
El Kadi, Franck Olivier Bonnett, Brian Gill
(la tribu Ulam), Michel Francouer,
Joshua Melnick, Benoît Levesque,
Jacques Demerse (la tribu Wagabou)
Image : Claude Agostini ; Montage : Yves Langlois
Musique : Phillipe Sarde
Production : Denis Héroux, John Kemeny,
Jacques Dorfmann, Vera Belmont
Césars du meilleur film et du meilleur
réalisateur (1981)
Jean-Jacques Annaud ressuscite la préhistoire et revient aux sources de l’humanité
dans un film unique. Un succès mondial
devenu un classique.
Vers – 75 000 avant J.-C., une tribu d’Homo
sapiens, les Ulams, a déjà découvert le feu.
Mais, au cours d’un affrontement avec les
Néandertaliens, le feu est détruit. Les Ulams
ne sachant pas faire rejaillir la flamme, trois
guerriers partent à la reconquête du précieux élément. Après avoir délivré une jeune
fille prisonnière des cannibales, ils sont à
leur tour faits prisonniers par la tribu de cette
dernière…
Monumental
Quatre années de tourmente financière, huit
mois de tournage en Écosse, au Kenya et
au Canada, vingt-huit maquilleurs, dix perruquiers, dix costumiers, dix-huit éléphants
récalcitrants déguisés en mammouths et
des centaines de techniciens ont été nécessaires pour réaliser cette superproduction.
Mais que sont ces tracas au vu de la réussite de ce film unique ! Troisième long métrage de Jean-Jacques Annaud, inspiré du
“roman de la préhistoire” de Rosny-Aîné, la
Guerre du feu fut un succès mondial. Sans
dialogue ni voix off, uniquement par une
Le village des Alpes
où vécut Ötzi reconstitué.
mise en scène inventive et la gestuelle des
acteurs, il retrace “la lente ascension de l’espèce humaine à l’humaine condition”. Aidé
d’Anthony Burgess, qui créa la langue des
Ulams, et du professeur de mime Desmond
Jones, les comédiens, pour la plupart inconnus ou du moins méconnaissables, nous
transportent aux sources de l’humanité,
dans une préhistoire dangereuse et fabuleuse. Une vision naïve et merveilleuse, poétique et mythique, qui fit d’emblée du film un
classique.
00.00
Au temps de
l’homme d’Ötztal
Documentaire de Kurt Mündl
(Allemagne/Autriche/États-Unis, 1999-1h13mn)
Avec : Arthur Bürger, Klaus Christian Michor,
Martin Hirzi, Horst Manarin …
Narrateur : Christian Brückner
Une reconstitution de la vie d’Ötzi, le
célèbre homme des glaces dont le corps
momifié a été retrouvé près d’un glacier italien.
Le monde entier a retenu son souffle lors de
la découverte, en 1991, d’une momie parfai-
tement conservée, avec ses vêtements et
quelques objets, dans la combe d’un col
près du glacier du Similaun, dans les
Dolomites italiennes. Cet homme des
glaces, que l’on a surnommé Ötzi, vécut il y
a 5 300 ans. Malgré les investigations de
soixante équipes de chercheurs qui se sont
penchées sur son corps, le monde de l’homme d’Ötztal reste une énigme. Comment
vivait-il ? De quoi se nourrissait-il ? À quoi
ressemblait son environnement ? C’est ce
que les experts aimeraient bien savoir…
Selon les dernières hypothèses, l’homme
des glaces aurait vécu dans un petit village
des Alpes, aurait chassé l’ours brun et le
lynx et pratiqué l’art du tatouage.
La vie d’Ötzi reconstituée
À travers une reconstitution aux images originales, où toutes les ressources de la prise
de vues sont utilisées (ralenti, images sous
l’eau, macrophotographie…), ce documentaire s’efforce de donner un visage à Ötzi et
de le replacer dans son environnement.
Pour mieux cerner la vie du village alpin où
il vécut il y a quelque 5 000 ans, les réalisateurs ont reconstitué la manière dont les
habitants construisaient leurs armes de
chasse et leurs objets usuels, comment ils
travaillaient la terre mais aussi à quoi ressemblaient la faune et la flore (forêts, marécages, hauts massifs alpins…).
lundi 9 septembre
14.00
Lola
Rediffusion du 3 avril 2001)
14.30
Au nom de mes enfants
15.25
Marqués à vie
15.45
19.00 Nature.
Des remèdes
pour la planète
(2)
20.15 ARTE Reportage.
Avoir 20 ans
à Kaboul
Documentaire en trois parties de Meike
Hemschemeier et Thomas Weidenbach
WDR
Reportage de Michel Dumont
et Emmanuel Royer
(France, 2002-26mn)
ARTE G.E.I.E.
Du 26 août au 4 septembre se tient à
Johannesburg la nouvelle conférence de
l’ONU sur l’état de la planète. Cette série en
trois volets présente des expériences qui
allient souci écologique, raison économique
et justice sociale. Ce soir : les défenseurs
des animaux.
Débat
16.15
Le rapt
16.50
oilà l’Europe
17.20
Gaspard et Robinson
Rediffusion du 1er septembre)
19.00
Flash Info
19.00
Nature
Des remèdes
pour la planète
(2)
Après des décennies de guerre civile et des
années d’obscurantisme sous les talibans,
la jeunesse afghane a repris espoir et réapprend timidement à vivre, à rêver.
Avoir 20 ans à Kaboul a désormais un sens.
Même si les meurtrissures de la guerre civile, le manque d’éducation, les difficultés
économiques, la paix encore fragile et le
poids des traditions pèsent encore sur la
jeunesse afghane. Portrait de ces filles et
garçons de 20 ans dans l’Afghanistan de
l’après-11 septembre.
Documentaire en trois parties
de Meike Hemschemeier
Thomas Weidenbach
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
ARTE Reportage
voir 20 ans à Kaboul
Reportage de Michel Dumont
et Emmanuel Royer
20.45
Cinéma
Laura Marker, fan de félins.
Le destin
Film de Youssef Chahine
22.55
Grand format
László Almásy :
sur les traces
du patient anglais
Documentaire de Kurt Mayer
00.40
Court-circuit
(le magazine)
n° 85
01.30
B.B. King
01.35
igmund Freud, l’invention
de la psychanalyse (2)
Rediffusion du 12 septembre 2001)
2. Des animaux et des hommes
Passionnée par les grands félins, Laurie
Marker n’a pas hésité à s’installer en
Namibie pour protéger les espèces en voie
de disparition. Mais là-bas, tous ne partagent pas sa passion… Karl Ludwig
Schweisfurth, ancien PDG de Herta (grosse
entreprise de charcuterie européenne), a
découvert un jour la triste réalité des élevages industriels. Depuis, il a vendu ses
usines, a créé une ferme bio et milite pour
un traitement respectueux des animaux.
Paul Elkan tente de sauver les derniers
singes anthropoïdes de République
Centrafricaine en travaillant avec les
Pygmées, principaux chasseurs de primates, et une entreprise d’exploitation forestière dont les camions transportent illégalement ce gibier.
Troisième partie lundi 23 septembre à 19.00
ux codes PDC,
Timidement, les jeunes Afghans réapprennent
à jouer et à sourire.
20.45 Le destin
Dans le Cordoue du XIIe siècle, un philosophe, qui
prône la raison et la liberté, du nom d’Averroès,
est victime des intégristes… Un mélange
des genres jubilatoire pour un film au propos
hautement politique et d’une actualité brûlante.
Abdallah (Hani Salama).
(Al Massir)
Film de Youssef Chahine
(Égypte, 1997-2h20mn) – VOSTF
Scénario : Youssef Chahine et Khaled Youssef
Avec : Nour El Chéif (Averroès), Laila Eloui
(la gitane), Mahmoud Hémeida (le calife), Safia
El Emary (la femme d’Averroès), Mohamed
Mounir (le barde), Khaled El Nabaoui (Nasser),
Abdallah Mahmoud (Borhane), Ahmed Fouad
Sélim (Cheik Riad), Salma (Régina),
Hani Salama (Abdallah)
Image : Moshen Nasr
Montage : Rachida Abdel el Salam
Musique : Kamel el Tawil, Yehya el Mougui
Production : MISR International Films, Ognon
Pictures
ARTE FRANCE
Prix du cinquantième anniversaire
du Festival de Cannes 1997
Dans le Cordoue du XIIe siècle, carrefour
des cultures arabe, chrétienne et juive, le
philosophe Averroès, humaniste avant l’heure, exégète éclairé du Coran et commentateur d’Aristote, enseigne des préceptes tolérants qui ne font pas l’unanimité. Fondateur
d’une pensée moderne qui ose proclamer
que la raison est la sœur de la loi divine, il
est proche du calife El Mansour qui l’a
nommé “qadi” (grand juge). Ses sentences
libérales mécontentent le cheikh Riad, chef
d’une secte de fanatiques qui veut ligoter la
société andalouse par une application rigoriste du Coran afin de s’emparer du pouvoir.
Abdallah, fils cadet du calife, est embrigadé
par les intégristes, et le pouvoir est fragilisé.
Aveuglé par l’orgueil et le désir de maîtriser
les intégristes, le calife croit à une menace
du philosophe et ordonne l’autodafé de ses
écrits. Ses adeptes – parmi lesquels Nasser,
fils aîné du calife – se mobilisent pour sauver son œuvre…
Fable et divertissement
Le Destin explore tous les genres : tragédie,
fresque historique, comédie musicale, mélo,
pamphlet… Le tout savamment orchestré
dans un tourbillon épique et jubilatoire. Le
film met en scène la vie du philosophe
Averroès dans le Cordoue du XIIe siècle.
Mais il ne faut pas s’y tromper : sous couvert
de palais somptueux, de ruelles typiques et
de costumes colorés, le film est éminemment
politique. Le cinéma est un divertissement,
certes, et de grande qualité en l’occurrence,
mais c’est aussi un moyen de faire passer
des idées. Youssef Chahine, victime de la
censure avec son film l’Émigré – qui montrait
à l’écran le prophète Joseph –, met en garde
contre les machinations du pouvoir et la
montée du fanatisme religieux. La liberté de
pensée et la liberté tout court sont les bases
de la civilisation ; sans elles, les sociétés
tombent dans la barbarie : le message est
habile et tout à fait d’actualité. “Mon film est
une mise en accusation non seulement des
intégristes, mais aussi des régimes. Il ne faut
pas oublier non plus que les Américains ont
armé les intégristes, comme, par exemple en
Afghanistan, quand ils étaient en guerre
contre l’Union soviétique”, rappelle le cinéaste égyptien. À bon entendeur…
Averroès (Noue El Chéif) et sa fille
Salma (Régina) résisteront-ils au
fanatisme religieux ?
“La pensée a des ailes,
nul ne peut empêcher
son envol.”
(Youssef Chahine)
En partenariat
avec
lundi 9 septembre
22.55 László Almásy :
sur les traces du patient anglais
L’avion de reconnaissance
de László Almázy reconstruit
à l’identique.
L’itinéraire d’un homme hors du commun qui traversa
le début du siècle, l’Europe et l’Afrique en tant
qu’explorateur, cinéaste, héros de guerre ou espion
et inspira le personnage du Patient anglais.
Documentaire de Kurt Mayer
(Allemagne/Autriche, 2001-1h45mn)
WDR
Le comte László Almásy, héros du roman de
Michael Ondaatje l’Homme flambé, qui a fait
un tabac au cinéma sous le titre le Patient
anglais, a réellement existé. Explorateur,
coureur automobile, cinéaste, chasseur,
pionnier de l’aviation, spécialiste du désert,
cartographe, héros de guerre et espion, il a
vécu en Hongrie, en Autriche, en Angleterre,
en Égypte et a sillonné l’Afrique. Dans
László Almásy : sur les traces du patient
anglais, Kurt Mayer retrace l’itinéraire de cet
homme hors du commun. Kurt Mayer est le
fils du cameraman autrichien Rudi Mayer,
qui, en 1929, filma le Sahara et le Soudan
en compagnie de ce comte au destin romanesque. Kurt Mayer a utilisé pour son film
certaines séquences du documentaire de
son père, À travers l’Afrique en automobile,
dont le négatif a été retrouvé en 1995.
Destin romanesque
László Almásy est né en 1895 dans le
Burgenland, qui appartenait à la Hongrie
(avant d’être rattaché à l’Autriche en 1919).
Pendant la Première Guerre mondiale, il se
comporte en héros. À la fin des années 20, il
est au Soudan, au Kenya puis en Égypte, où
il jette les bases de l’aviation égyptienne et
fait des prouesses aux commandes de son
avion Gypsy Moth. Il prétend aussi avoir
redécouvert l’oasis mythique de Zarzoura.
Mais le personnage, ambivalent, n’attire pas
la confiance. Au début des années 30, les
Britanniques déclinent ses offres de service,
le soupçonnant d’être un agent double. En
1941, écœuré par l’attitude des Anglais en
Égypte, László Almásy finit par offrir ses services à l’Afrika Korps de Rommel. Sa
connaissance du désert l’aide à mener à
bien plusieurs missions difficiles. Les avis
sont partagés quant à sa sympathie réelle
pour le nazisme. D’aucuns prétendent qu’il
aurait changé de camp au printemps 1943
et travaillé pour les alliés… Après la guerre,
il est arrêté à Budapest et torturé. Les services secrets britanniques et ses amis égyptiens l’arrachent juste à temps au NKWD. Il
se réfugie au Caire. Malade, il rentre en
Autriche, où il apprend que son rêve se réalise : il vient d’être nommé directeur de
l’Institut égyptien du désert au Caire. Mais il
meurt peu après… Il a laissé de nombreuses
lettres et documents passionnants, notamment une correspondance avec un jeune
officier allemand dont il était amoureux.
Fax
L’enfance face à la violence
dans Une affaire d’homme.
00.40
Court-circuit
(le magazine)
n° 85
Le rendez-vous du court métrage
ZDF
Les Diables
au cinéma
> Vive la poésie !
En s’appuyant sur deux courts métrages,
Court-circuit (le magazine) propose de
découvrir le “poetryfilm” ou film-poème et se
demande comment la poésie s’adapte sur
écran.
> Timothy Speed
Portrait de Timothy Speed, l’un des rares en
Allemagne à réaliser des films avec le logiciel Flash. Son livre Verdammt sexy s’en
prend à la société des médias.
> Sombre
Tous les lundis vers minuit
Tous les mardis à 17.30 sur le câble
et le satellite
En liaison avec www.arte-tv.com
Mardi 10 septembre sur le câble et
le satellite : The Dreams, moyen métrage
de Christina von Greve et Carsten Schulz
(Grau)
Court métrage de Wolfgang Fischer
(Allemagne, 2001-15mn) – VOSTF
Avec : Willy Raschow (Wilhelm),
Sabine Timoteo (Bea), Peer Martiny (le père),
Sabine Vitua (la mère), Thomas Schmieder
(l’ami de la sœur)
Image : Ralf Mendle
Son : Jan Wouter Stamm
Montage : Martina Pille
WDR
(Meska Sprawa)
Court métrage de Slawomir Fabicki
(Pologne, 2001-26mn) – N/B, VOSTF
Avec : Bartosz Idczak (Bartek), Mariusz Jakus
(l’entraîneur), Marek Bielecki (le père),
Katarzyna Bargielowska (la mère),
Tomek Roliñski (le petit frère)
Image : Bogumil Godfrejow
Montage : Joanna Fabicka
Son : Henryk Zastrozny
Prix du jury jeune, Academy Awards 2002
Amour et fraternité…
Depuis que sa sœur Bea est partie à la ville
faire ses études, Michael vit seul avec ses
parents. Alors que son père passe son temps
à le critiquer, sa mère, elle, lui témoigne tous
les jours son amour mais de manière un peu
ambiguë. Un week-end, à la grande joie de
Michael, Bea rend visite à sa famille. Mais ces
retrouvailles sont bientôt gâchées par l’arrivée du nouveau copain de Bea…
> Une affaire d’hommes
Un portrait sombre et émouvant de la
Pologne actuelle.
Bartek, 13 ans, vit avec son frère et son père
dans des conditions précaires. Il est passionné de football et son seul ami est un
vieux chien, auprès duquel il vient chercher
réconfort quand son père le bat. Mais un
jour, son entraîneur découvre les marques
laissées par les coups…
Le deuxième film de Christophe
Ruggia, les Diables, sort dans
les salles mercredi 11 septembr
Son premier long métrage,
le Gone du chaâba, sorti en 199
a été diffusé sur ARTE le 13 juin
Les Diables est coproduit par
ARTE France Cinéma et Lazen
et distribué par Océan Films.
Lycée franco-afghan
de Kaboul
ARTE rééquipe
l’auditorium
À l’occasion des programmes
sur l’Afghanistan diffusés lundi 9
mardi 10 et mercredi
11 septembre, ARTE appelle
les téléspectateurs à la solidarit
avec les Afghans. Depuis le déb
de l’année, le lycée franco-afgh
Esteqlal, à Kaboul, accueille
de nouveau ses élèves. Mais so
auditorium de six cents places
n’est plus utilisable : l’équipeme
a été détruit. ARTE souhaite do
cette salle d’un nouveau matérie
de projection, de son et
d’éclairage. Le but est d’inaugur
l’auditorium rénové pour le nouv
an 2003, pour que les Kaboulis
puissent de nouveau y voir des
films, y entendre de la musique…
Pour en savoir plus :
www.arte-tv.com
mardi 10 septembre
14.00
Cuisines des terroirs
14.30
’école des femmes
17.00
(PDC : 16.45)
Lola
17.25
Court-circuit
(le magazine)
n°85
vec le moyen métrage
he Dreams de Christina von Greve
et Carsten Schulz
19.00
Flash Info
19.00
Archimède
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
ARTE Reportage
Afghanistan, le retour
Reportage de Jürgen Dettling
20.45-23.05
Thema
New York,
e 11 septembre
et ses victimes
20.45
19.00
Archimède
Magazine scientifique européen
de Philippe Boulanger, Hervé Guérin,
Jean-Jacques Henry, François Lévy Kuentz
et Hervé This (France, 2001-43mn)
Coproduction : ARTE France, Ex Nihilo,
Aune Productions, avec la collaboration
du CNRS Images Média/FEMIS
ARTE FRANCE
> Sur la piste
Enquête sur l’effondrement
des tours jumelles
Documentaire de Ben Bowie
et Philipp Wearne
21.35
Afghanistan,
le retour
> Répète après moi
Reportage de Jürgen Dettling
Coproduction : ARTE, Swinging Pictures
ARTE G.E.I.E.
Archimède a retrouvé un film d’archives réalisé en 1956 dans un laboratoire américain
de biologie des primates, dans lequel des
scientifiques apprennent à parler à des
chimpanzés…
“Enfer et damnation, mes statistiques ne
veulent plus rien dire”, s’inquiète
Kearnessen, consultant de la firme pharmaceutique Placentis. Il vient demander l’avis
du professeur Archipi…
Sans voix ni droit
(PDC : 22.35)
Ma vie à Ground Zero
Documentaire de Greta Schiller
23.00
(PDC : 23.05)
Fiction
La ville
Téléfilm de Yousry Nasrallah
00.50
Emir Kusturica
00.55
La nostalgie commence
dans l’assiette
02.30
Aparté
Revivre à Kaboul.
ux codes PDC,
> Après la vie
Le musée d’Histoire naturelle de Nancy
poursuit le toilettage de ses collections…
Les victimes oubliées
du World Trade Center
Documentaire de Calogero Salvo
22.30
Certains scientifiques pensent que, sous
l’effet des radiations des étoiles, des éléments simples comme l’hydrogène, l’oxygène, le carbone et l’azote ont pu se combiner
pour former des molécules plus grosses qui
auraient précédé l’apparition de la vie. Des
chercheurs tentent de reproduire ces
mélanges de gaz détectés dans l’espace et
les soumettent à des radiations…
En Afrique du Sud, dans le parc national de
Karoo, les chasseurs bochimans suivent les
animaux pendant des jours et des jours
grâce à une technique de pistage subtile…
> Paradoxal
’impensable
catastrophe
> Avant la vie
Portrait d’une famille afghane condamnée à
l’exil qui revient aujourd’hui s’installer à
Kaboul.
Ils sont des milliers à avoir fui leur pays au
cours des trois dernières décennies, et à
avoir commencé une nouvelle vie en Europe
ou aux États-Unis. Aujourd’hui, ces Afghans
de l’exil reviennent peu à peu. C’est le cas
de la famille Siha. Réfugiée en partie aux
États-Unis, en partie en Allemagne, elle a
décidé de retourner chez elle à Kaboul,
dans l’espoir de s’y installer définitivement.
20.45-23.05 New York,
le 11 septembre et ses victimes
Aujourd’hui encore, il est impossible de connaître précisément le nombre des
victimes des attentats du 11 septembre. En dehors des personnes officiellement
présentes dans les tours au moment du drame, quel est le nombre de visiteurs sans
papier ? De travailleurs clandestins ? Par ailleurs, pourquoi les tours se sont-elles
effondrées aussi rapidement ? Quelle est la réaction de ceux dont les médias se sont
rarement fait l’écho ? Un an après le drame, éléments de réponse à des questions
rarement posées.
ZDF
20.45
L’impensable
catastrophe
Enquête sur l’effondrement
des tours jumelles
Documentaire de Ben Bowie et Philip Wearne
(Royaume-Uni, 2001-49mn)
Une semaine avant le 11 septembre, lors
d’une rencontre internationale d’ingénieurs
à Francfort, le constructeur du World Trade
Center déclarait qu’un effondrement des
tours était absolument impensable…
La technique de construction élaborée pour
les tours jumelles dans les années 60 était
révolutionnaire : le principal matériau n’était
plus le béton mais l’acier. Légères et
flexibles, les structures des bâtiments pouvaient ainsi mieux résister aux vents qui
soufflent violemment sur la presqu’île de
Manhattan. La collision d’un Boeing 707 sur
l’une des tours avait même été simulée. Or,
les deux appareils qui se sont écrasés sur
elles le 11 septembre 2001, des Boeing 767,
n’étaient guère plus gros. Par ailleurs, le
bombardier B-25 qui avait accidentellement
heurté l’Empire State Building peu avant la
fin de la guerre n’avait guère endommagé le
célèbre gratte-ciel… Les terroristes, dont
certains avaient fait des études universitaires techniques, avaient-ils découvert un
point faible dans la construction du World
Trade Center ? Avaient-ils planifié non seulement la collision, mais aussi l’effondrement
rapide des deux immeubles ? Les techniques les plus sophistiquées de simulation
par ordinateur, recoupées avec les informations fournies par ceux qui ont assisté à la
catastrophe et ceux qui en ont réchappé,
doivent permettre de comprendre ce qui
s’est passé dans le World Trade Center
après la première collision.
Peu de temps après le 11 septembre,
en Inde, l’attentat est évoqué par un
grand dessin le long d’un fleuve.
La “Thema” est rediffusée
le 16 septembre à partir
de 14.30
mardi 10 septembre
New York, le 11 septembre et ses
11 septembre,
un an après…
Programmation
spéciale sur ARTE
> Les blanchisseurs
du jihad, documentaire
“Grand format”, lundi
2 septembre à 22.40
> Ground Zero,
documentaire
“La vie en face”, vendredi
> Une autre Amérique,
documentaire
“La lucarne”, samedi
> Cinq reportages
inédits
“ARTE Reportage”, du 9
au 13 septembre à 20.15
> New York,
le 11 septembre
et ses victimes
“Thema”, mardi 10
septembre à 20.45
> Massoud et la
délégation de l’espoir,
documentaire
“Les Mercredis de l’histoire”,
mercredi 11 septembre à
20.45
> Die Nacht / La nuit
Mardi 24 septembre à 00.00
21.35
Sans voix ni droit
Les victimes oubliées
du World Trade Center
Documentaire de Calogero Salvo
(États-Unis/Espagne/Allemagne/Australie,
2002-57mn)
Le réalisateur vénézuélien Calogero Salvo,
qui vit à New York, a rencontré quatre
Mexicaines dont les maris travaillaient clandestinement au World Trade Center. Un film
sur l’angoisse, la perte et le deuil, et sur la
cohabitation entre la superpuissance mondiale et le tiers-monde.
Les quatre femmes qui témoignent dans ce
documentaire partagent le même sort. Dans
les attentats du 11 septembre contre le
World Trade Center, elles ont perdu leur
mari. En travaillant – au noir – dans les tours
comme aides-cuisiniers, ils voulaient assurer une existence décente à leurs familles
restées au Mexique. L’attentat a mis fin à cet
espoir de la manière la plus brutale. Dans
un premier temps, malgré les déclarations
des autorités assurant que les clandestins
n’avaient à craindre aucune sanction ni
Julia et Imelda, femmes de clandestins morts
dans l’indifférence et absents des listes officielles
des victimes du 11 septembre.
expulsion, peu de familles d’immigrés en
situation irrégulière ont osé annoncer la disparition d’un des leurs. Par leur témoignage,
ces femmes mexicaines sauvent la mémoire
des victimes oubliées de la catastrophe à
New York.
victimes
23.00 Fiction.
La ville
(El Medina)
Téléfilm de Yousry Nasrallah
Scénario : Yousry Nasrallah,
Nasser Abdel-Rahmane et Claire Denis
Avec : Bassem Samra (Ali), Abla Kamel
(Bannoura, la mère), Ahmed Fouad Sélim (Atta),
Mohamed Nagaty (Eid), Roschdy Zem
(Roschdy), Inès de Médeiros (Agnès)
Image : Samir Bahsan ; Musique : Tamer Ezzat
Montage : Tamer Fahti
Coproduction : Ognon Pictures,
Misr International Films, ARTE France
ARTE FRANCE
(Rediffusion du 11 octobre 1999)
Isabella confie ses angoisses post-11 septembr e
à sa tante cinéaste.
22.30
Ma vie
à Ground Zero
Film documentaire de Greta Schiller
(États-Unis/Allemagne, 2002-24mn)
Une petite fille qui a grandi à l’ombre des
tours jumelles témoigne pour tous ceux que
l’on n’a guère entendus jusqu’à présent
dans un discours dominé par les hommes :
les femmes et les enfants.
Depuis sa naissance, il y a une petite dizaine d’années, Isabella vit dans le quartier du
World Trade Center. Elle y habite et c’est là
qu’elle va à l’école. Le 11 septembre, alors
qu’elle est en classe, le bruit de la première
explosion la fait se précipiter à la fenêtre,
comme tous ses camarades. À la seconde
déflagration, c’est la fuite éperdue. Pendant
plusieurs jours, Isabella n’a pas le droit de
rentrer chez elle. Elle est recueillie avec sa
famille chez sa tante, la cinéaste Greta
Schiller, qui décide aussitôt de tourner avec
sa nièce une sorte de journal intime en
vidéo. Les attentats sont le seul et unique
sujet de conversation, non seulement à la
maison et à l’école mais aussi à la télévision.
Personne ne peut y échapper. Pourtant, au
début, Isabella s’installe dans une réaction
de refoulement. Le film montre comment, au
fil des semaines et grâce aux conversations
avec sa famille et ses amis, la fillette accepte peu à peu d’affronter ce qu’elle a vécu.
Entre Rod El-Farag (Le Caire) et
Ménilmontant (Paris), deux quartiers en
pleine mutation, le périple d’un jeune Égyptien qui cherche à fuir la réalité dans le
théâtre. Un beau poème tourné en vidéo.
Ali, comptable dans une boucherie gouvernementale du Caire, veut devenir comédien.
Il fait partie d’une petite troupe. Le théâtre
est le rêve qui lui permet d’exister. Après
la destruction du marché Rod El-Farag, où
il travaille, il décide de partir pour Paris.
À Ménilmontant, il boxe dans des matchs
truqués. Il perd vite ses illusions et cherche
à quitter le milieu, mais ses “protecteurs” ne
le lâchent pas…
“J’irai vers d’autres
rivages. Je finirai bien
par trouver une autre
ville, meilleure que
celle-ci, où chacune
de mes tentatives est
condamnée d’avance,
où mon cœur est
enseveli comme
un mort.”
(extrait d’un poème
de Constantin Cavafy)
Ali, l’Égyptien rêveur (Bassem Samra)
et son père (Ahmed Fouad Sélim).
Partir...
Inspiré d’un poème de Constantin Cavafy,
ce film sensible, tourné en vidéo, évoque la
quête éperdue d’un jeune Égyptien en mal
d’évasion. Les effets poétiques sont proches
de ceux des films de Youssef Chahine, avec
lequel Yousry Nasrallah a souvent collaboré
en tant que scénariste et réalisateur adjoint.
Rediffusion
mercredi 11 septembre
14.00
Capté !
Album de famille
14.30
oyages, voyages
Afrique du Sud
15.15
Les camps
de l’oncle Sam
16.15
Sir Peter Blake,
dernière expédition
en Antarctique
16.45
Capté !
17.25
(PDC : 17.20)
Paris-Deauville
19.00
Flash Info
19.00
Connaissance
Au cœur de la vie
(2)
Série documentaire
de Mats Olof Olsson
Magazine de société des 15-25 ans
Production : Kobalt Produktion, ORB
ORB
> L’or empoisonné de Rosia Montana
Pour intensifier l’exploitation de la plus
ancienne mine d’or de Roumanie, une entreprise canadienne a fait un usage massif de
cyanure. Deux ans après une première
contamination du fleuve Theiss, qui a provoqué 500 cas de saturnisme, les défenseurs
de l’environnement se mobilisent.
Chaque année, une école de Hambourg
baptisée “Texterschmiede” (la “forge des
rédacteurs”) organise deux sessions de six
mois pour futurs créatifs. Les agences de
pub se bousculent ensuite pour recruter les
jeunes rédacteurs.
Reportage de Gero von Boehm
Un an après les attentats du 11 septembre,
les États-Unis sont sous haute surveillance.
À Manhattan, les caméras omniprésentes
provoquent la colère de certains citoyens,
qui s’organisent pour protester contre ce
qu’ils considèrent comme une atteinte aux
droits civiques.
20.45
ARTE Info / Météo
20.15
ARTE Reportage
New York,
blessure ouverte
Les mercredis
de l’histoire
Massoud et
a délégation de l’espoir
Documentaire
de Christophe de Ponfilly
21.40
Musica
Ravi Shankar,
entre deux mondes
Documentaire de Mark Kidel
23.15
(PDC : 23.10)
Ciné-découverte
La rivière
Film de Tsai Ming-Liang
01.05
(PDC : 01.00)
01.10
(PDC : 01.05)
ux codes PDC,
Chez les poissons, le cœur permet une circulation efficace du sang. Bientôt, la vie
dans les océans se développe à un point tel
que la nourriture et l’oxygène ne suffisent
plus pour tous les êtres qui l’habitent.
Commence alors un lent mouvement “d’émigration” vers les rivages…
Troisième partie diffusée
mercredi 18 septembre à 19.00.
New York,
blessure ouverte
Reportage de Gero von Boehm
Coproduction : ARTE, ZDF
ARTE G.E.I.E.
Rencontre avec des témoins des attentats
du 11 septembre à New York, dont l’écrivain
Paul Auster…
19.00 Connaissance.
Au cœur
de la vie (2)
Série documentaire de Mats Olof Olsson
(Suède, 1998-43mn)
Production : Media Boloquet
ARTE FRANCE
(Rediffusion du 23 août 2000)
Prix Leonardo (Italie) et Grand Prix
du jury du Festival du film scientifique
d’Amascultura (Portugal)
im Wenders
Bal poussière
Deuxième partie
> Forger des rédacteurs
> Big Brother à New York City
19.45
taire en trois parties, retrace l’histoire de nos
origines avec de très belles images (animations en 3D, macrophotographie…) qui lui
ont valu plusieurs prix.
D’où venons-nous ? Comment la vie est-elle
apparue sur Terre ?
Si on mesure la naissance de l’Univers à
l’échelle d’une année, l’homme n’apparaît
que très tard dans la nuit de la SaintSylvestre. 4 milliards d’années sont passés
depuis la création de la Terre, 3 milliards
depuis l’apparition de la première cellule primitive… Au cœur de la vie, série documen-
Paul Auster conte les meurtrissures de New York.
Un an après les attaques qui ont dévasté le
World Trade Center, fait plusieurs milliers de
victimes et laissé de lourdes séquelles psychologiques, New York tente de panser ses
blessures. À Manhattan, Gero von Boehm a
rencontré des témoins de la catastrophe :
pompiers, chauffeurs de taxi, secouristes,
familles qui ont perdu l’un des leurs. L’écrivain
Paul Auster, qui habite New York, nous livre
sa vision d’une ville marquée à jamais.
20.45 Massoud
et la délégation de l’espoir
En juin 2000, un peu plus d’un an avant l’assassinat
du commandant Massoud, des parlementaires
européens lui rendent visite dans la vallée
du Panjshir. L’Europe doit-elle l’appuyer en tant
que leader politique de l’Afghanistan ? Récit
par Christophe de Ponfilly d’une occasion manquée.
Documentaire de Christophe de Ponfilly
(France, 2002-55mn)
Production : Interscoop
ARTE FRANCE
Pendant plus de dix ans Christophe de
Ponfilly a filmé le commandant Massoud, chef
de guerre tadjik et héros de la résistance
afghane contre l’occupation soviétique puis
contre les talibans. Avec Massoud l’Afghan,
tourné en 1997, le réalisateur a contribué à
faire connaître “le lion du Panjshir” (du nom
d’une vallée du nord-est de l’Afghanistan où
il s’était retiré avec ses troupes). En juin 2000,
il accompagne dans cette vallée une délégation de députés belges et français du
Parlement européen, première mission occidentale officielle à rendre visite à Massoud. Il
filme leur rencontre avec le commandant,
leurs discussions avec des chefs de factions
alliés contre les talibans et les Pakistanais,
leur visite aux réfugiés afghans et aux talibans prisonniers…
Celui que l’Europe n’a pas écouté
En vingt et un ans de guerre en Afghanistan,
c’est la première fois que des représentants
de l’Europe rencontrent le commandant
Massoud. Il s’agit d’évaluer la légitimité politique du chef de guerre afin de décider si
l’Europe doit ou non le soutenir. Massoud
affirme être disposé à devenir un personnage politique de premier plan et vouloir instaurer une démocratie. Il dénonce les ingérences pakistanaises et la politique du
gouvernement américain qui a formé Ben
Laden. Ayant convaincu les délégués,
Massoud est reçu, en avril 2001, au
Parlement européen par sa présidente,
Nicole Fontaine. Il met alors en garde
l’Occident contre l’islamisme intégriste et les
talibans. Mais les chancelleries européennes n’entendent pas son message…
Après l’assassinat de Massoud, le 9 septembre 2001, Christophe de Ponfilly a interrogé le général Morillon, qui avait dirigé la
délégation de parlementaires. “L’Europe
était attendue hier en Afghanistan, elle n’a
pas su répondre à cet appel (…). Ce n’est
pas dans des chancelleries, des cabinets
que l’on peut se faire une opinion”, estimet-il. On saisit rétrospectivement à quel point
l’Europe, soucieuse de s’aligner sur la position américaine et sous prétexte de “neutralité active”, a échoué à trouver une solution
politique pour l’Afghanistan. La visite de juin
2000 avait suscité un immense espoir parmi
les résistants aux talibans. Elle apparaît
aujourd’hui comme une occasion manquée,
et Massoud comme l’homme que l’Occident
n’a pas écouté.
Les délégués rendent
visite à des réfugiés.
“Nous, avec un islam
tolérant, un islam
modéré, nous pouvons
vivre à la fois
avec notre peuple
et avec la communauté
internationale.”
(Massoud)
Présenté
par
Alexandre
Adler
Le livre de Christophe
de Ponfilly Massoud
l’Afghan est édité par ARTE
Éditions et les Éditions
du Félin. Le film Massoud
l’Afghan existe en vidéo
aux Éditions Montparnasse.
mercredi 11 septembre
21.40
Ravi Shankar,
entre deux mondes
Une initiation à la musique classique traditionnelle
indienne à travers son représentant le plus
connu, Ravi Shankar, dont la virtuosité
empreinte de spiritualité a influencé
l’Occident dès les années 60.
Documentaire de Mark Kidel
(France/Royaume-Uni/États-Unis, 2001-1h29mn)
Musique originale : Ravi Shankar
Coproduction : ARTE France, NHK,
Agat Films & Cie, JP Weiner Productions
ARTE FRANCE
FIPA d’argent dans la catégorie
spectacles et musique en 2002
Mention spéciale, Golden Prague Awards
2002
“Ce voyage spirituel à travers la musique,
c’est la seule chose qui compte dans ma vie
(…) Mon seul langage, c’est ma musique.”
Ainsi s’exprimait Ravi Shankar en mai 2000
lors de la célébration de ses 80 ans. Après
une enfance à Bénarès, Ravi Shankar entre
tout jeune dans la troupe de danse de son
frère aîné. À 9 ans, une tournée le mène à
Paris et aux États-Unis. Le succès est immédiat. Après dix ans de danse, il renonce à
Broadway et Hollywood pour suivre l’enseignement du grand maître du sitar Baba
Allaudin Khan. Suivront sept ans d’ascèse,
d’initiation musicale et spirituelle. Toute sa
vie, Ravi Shankar fera des allers et retours
entre l’Inde et l’Occident. Il sera marqué par
des amitiés et des influences réciproques :
avec le cinéaste indien Satajit Ray, pour qui
il compose la musique de Pather Panchali
(1955) ; avec les Beatles et notamment
George Harrison qu’il initie au sitar ; avec les
jazzmen américains, dont John Coltrane ;
avec le violoniste Yehudi Menuhin…
Passerelle culturelle
Mark Kidel retrace la vie du musicien indien
– un des plus grands encore en vie – et
évoque le début, dans les années 60, de
son immense renommée en Occident,
auquel il fait découvrir une musique traditionnelle à l’authenticité préservée. “La
richesse de son histoire personnelle a solli-
cité mon imagination. (…) Il y avait là l’opportunité, non seulement de raconter l’histoire d’un grand artiste, mais aussi de réfléchir sur l’essence de la musique classique
traditionnelle indienne et de découvrir comment cet artiste a su créer une passerelle
entre l’Orient et l’Occident.” Le film donne
une large place aux images de l’Inde éternelle, celle des rituels religieux, un “décor”
et une culture qui ont imprégné Ravi
Shankar depuis l’enfance. Sans doute estce leur influence qui lui a permis de garder
la tête froide face à la notoriété et aux excès
des années 60 et 70.
“C’est un état d’extase
indescriptible. C’est
une douleur magnifique.
C’est la douleur de ne
pas pouvoir atteindre
une personne dont vous
sentez la présence.
Cette douleur vous rend
triste, mais cette histoire
est d’une grande beauté.
On est triste et heureux
à la fois. Voilà à mon avis
l’esprit de la musique.”
(Ravi Shankar)
23.15 Ciné-découverte.
La rivière
(He Liu)
Film de Tsai Ming-Liang
(Taiwan, 1997-1h55mn) – VOSTF
Scénario : Tsai Ming-Liang, Yang Bi-Ying,
Tsai Yi-Chu
Avec : Lee Kang-Sheng (Hsiao-Kang),
Miao Tien (le père), Lu Hsiao-Ling (la mère),
Chen Chao-Jung (le jeune homme du sauna),
Chen Shiang-Chyi (Hsiangqi)
Image : Lao Peng-Jung
Montage : Chen Sheng-Chang,
Lei Cheng-Ching
Son : Yang Chin-An
Production Central Motion Picture Corporation
ARTE FRANCE
Ours d’argent - Prix spécial du jury,
Berlin 1997
Un mal mystérieux, les eaux noires d’une
rivière polluée, une fuite d’eau obsédante…
autant de métaphores d’un malaise qui ronge
la famille et la société. Quatrième opus d’un
pilier du nouveau cinéma taiwanais.
À Taipei, Hsiao-Kang partage un appartement avec ses parents qu’il voit très peu. Sa
mère, préposée à l’ascenseur dans un restaurant, a une liaison frustrante avec un
homme qui pirate des cassettes porno. Son
père, retraité, hante les saunas gays. HsiaoKang mène l’existence oisive d’une jeunesse urbaine à la dérive. Un jour, il rencontre
Hsiangqi, ancienne camarade de classe qui
travaille dans le cinéma, et l’emmène en
scooter sur un tournage. La réalisatrice, Ann
Hui, est en train de tourner une scène dans
laquelle un cadavre dérive dans le très pollué fleuve Tanshui. Mécontente du mannequin en plastique, elle persuade Hsiao-Kang
de jouer le rôle du mort. Après la prise,
Hsiangqi emmène Hsiao-Kang se changer
dans un hôtel où ils font l’amour. Le lendemain, le jeune homme est pris d’une violente douleur à la nuque et aux épaules…
Dégât des eaux
Après Vive l’amour, Tsai Ming-Liang livre un
nouvel opus sur l’érotisme, la solitude et
l’aliénation, qui se déroule cette fois-ci dans
le cadre restreint de la famille. On retrouve
dans les deux films le personnage de HsiaoKang interprété par le fascinant Lee KangSheng, comédien non professionnel découvert par le réalisateur. Ses gestes quotidiens
les plus triviaux, filmés en temps réel, confèrent à l’image une plénitude et une présence qui font la force du cinéma de Tsai MingLiang. “Ce qui est crucial, c’est d’être dans
Hsiao-Kang (Lee Kang-Sheng)
et Hsiangqi (Chen ShiangChyi), deux amoureux à la
dérive dans les méandres
mystérieux de Taipei.
le moment, précisément à ce moment-là,
dans cet espace, avec ces personnages. Je
veux que le spectateur puisse ressentir
l’émotion, l’atmosphère, au fur et à mesure
qu’elle se développe pendant qu’il regarde
le film.” D’où de longues scènes silencieuses, captivantes et sensuelles, où le réalisateur montre ses personnages aux prises
avec la réalité, qui tentent de s’adapter à ce
qui les entoure. À travers le motif obsédant
de l’eau, Tsai Ming-Liang illustre les dysfonctionnements d’une famille – et d’une
société – où les individus sont de plus en
plus isolés : l’eau des bains publics où le
père recherche des liaisons anonymes, les
eaux polluées de la rivière où Hsiao-Kang
contracte un mal mystérieux et incurable,
l’eau qui fuit de l’appartement du dessus et
pénètre obstinément la chambre du père…
Cycle
Tsai Ming-Liang
La dernière danse
Mardi 3 septembre
Vive l’amour
Lion d’or à Venise, 1994
Mercredi 4 septembre
La rivière
Ours d’argent à Berlin, 1997
Rediffusion
jeudi 12 septembre
14.00
Hippocrate
14.30
Le forum des Européens
15.10
Hippocrate
Le magazine santé (Allemagne, 2002-26mn)
BR
Ground Zero
16.10
La forêt des vampires
> L’obésité
Comment perdre du poids? Hippocrate
enquête sur les méthodes les plus efficaces
à long terme.
Gérard Saint-Paul et l’équipe d’ ARTE Info :
Annette Gerlach, Jurgen Biehle, Vladimir Vasak,
Anette Burgdorf et Nathalie Georges.
16.40
Création(s)
> Magnétisme
17.05
La guerre du feu
19.00
Longtemps sous-estimée voire controversée
par les scientifiques, l’utilisation des aimants
pour guérir – notamment atténuer les douleurs
et accentuer le sentiment d’équilibre intérieur
– fait aujourd’hui de plus en plus d’adeptes.
Flash Info
19.45
ARTE Info
Le journal de la rédaction d’ARTE
(2002-28mn)
ARTE G.E.I.E.
> Du chaud et du froid
19.00
oyages, voyages
La Slovénie
Pourquoi les femmes sont-elles souvent plus
frileuses que les hommes?
19.45
Tous les soirs, de 19.45 à 20.15, le journal
ARTE Info propose l’essentiel de l’actualité
d’un point de vue européen.
ARTE Info / Météo
20.15
ARTE Reportage
West Point,
’effet Ben Laden
Reportage de Serge de Sampigny
et Christophe Busché
19.00 Voyages, voyages.
La Slovénie
BR
20.45-01.35
Soirée spéciale
Reportage de Serge de Sampigny
et Christophe Busché
(France, 2002-26mn)
Coproduction : ARTE, Galaxie Presse
ARTE G.E.I.E.
David Bowie
20.45
West Point,
l’effet Ben Laden
Film.
Furyo
Film de Nagisa Oshima
22.45
Interview de David
Bowie par Ray Cokes
23.00
David Bowie
Olympia 2002
Réalisation : Richard Valverde
00.35
(PDC : 00.40)
Dr Bowie et Mr Jones
Documentaire de Gilles Nadeau
01.35
Le miroir aux alouettes
Le pont du Dragon à Ljubljana.
Voyage au pays des chevaux lipizzans, des
rivières souterraines et des vestiges de plusieurs civilisations…
Longtemps, la Slovénie a été négligée par
les touristes. Pourtant, cet État créé en 1991
recèle d’innombrables richesses. Depuis
3 000 ans, Celtes, Slaves, Germains,
Romains et Magyars ont successivement
apporté leur culture à ce pays, qui abrite des
paysages sans pareils – plages d’Isola, de
Piran et de Portoroz, prairies où galopent les
chevaux lipizzans, rivières souterraines des
massifs karstiques – et des sites historiques
étonnants – vestiges romains, châteaux,
palais de marchands vénitiens, abbayes et
églises du Moyen Âge…
ux codes PDC,
Un an après le drame du 11 septembre,
plongée au cœur de West Point, le berceau
des futures élites militaires américaines…
Depuis 200 ans, la West Point Military
Academy forme les élites militaires et politiques des États-Unis. Aucune bombe n’est
tombée, le 11 septembre 2001, sur ce symbole de la toute-puissance américaine.
Pourtant, la devise de l’école “devoir, honneur,
patrie” a pris une toute autre résonance
depuis les attentats et la guerre tous azimuts
que George W. Bush a lancée contre le terrorisme.
20.45-01.35 David Bowie
Ce soir, ARTE a rendez-vous
avec Major Tom, Ziggy Stardust,
Aladdin Sane et les autres, incarnés
par un seul homme, David Bowie.
Avec, en exclusivité, l’intégralité
du concert qu’il a donné à
l’Olympia le 1er juillet dernier.
ARTE FRANCE
20.45
Furyo
Film.
(Merry Christmas, Mr. Lawrence)
Film de Nagisa Oshima
(Royaume-Uni, Japon, 1983-2h02mn) – VOSTF
Scénario : Nagisa Oshima, Paul Mayersberg,
d’après le roman The Seed and the Sower
de sir Laurens van der Post
Avec : David Bowie (le major Jack Celliers),
Tom Conti (le lieutenant-colonel John
Lawrence), Ryuichi Sakamoto (le capitaine
Yonoi), Beat Takeshi (le sergent Hara),
Jack Thompson (le capitaine Hicksley)
Image : Toichiro Narushima
Son : Mike Westgate
Montage : Tomoyo Oshima
Musique : Ryuichi Sakamoto
Production : Jeremy Thomas Production,
Recorded Picture Co.
L’affrontement teinté d’homosexualité entre
un capitaine japonais tyrannique et un prisonnier européen pendant la Seconde
Guerre mondiale. Un film culte par le réalisateur de l’Empire des sens, avec David
Bowie irrésistible en major anglais.
Java, 1942. Le capitaine Yonoi dirige d’une
main de fer un camp de prisonniers anglais.
Ancien diplomate parlant le japonais, le lieutenant-colonel Lawrence sert d’intermédiaire entre les geôliers et les détenus et tente
d’apaiser les tensions. Yonoi contraint un
garde coréen à se faire hara-kiri devant les
détenus parce qu’il a eu une relation homosexuelle avec l’un d’entre eux. Devant le
dégoût manifesté par les prisonniers, Yonoi
ordonne deux jours de jeûne. Un nouveau
venu se rebelle : le major Jack Celliers, dont
le charme ne laisse pas Yonoi insensible…
Mi-haine, mi-passion
Inspiré d’une nouvelle de l’auteur britannique Laurens van der Post, qui fut interné
pendant quatre ans dans un camp japonais,
Furyo est un film culte sur la Seconde
Guerre mondiale. Dans la tradition de la
Grande Illusion de Jean Renoir, du Duel
dans le Pacifique de John Boorman ou du
Pont de la rivière Kwai, Oshima met en
scène l’horreur et le sadisme, la violence
physique et psychologique. Il le fait à sa
manière, introduisant entre les figures ennemies une passion homosexuelle inavouable.
Derrière l’affrontement sanguinaire, il illustre
la confrontation entre deux cultures, deux
systèmes de valeurs. Unis par une passion
faite d’attirance, de séduction et de défi, le
Britannique et le Japonais sont déchirés,
surtout Yonoi, coincé entre son devoir et sa
fascination. Les deux acteurs, David Bowie
et Ryuichi Sakamoto, par ailleurs tous deux
musiciens (Ryuichi Sakamoto signe la
bande-son du film, exceptionnelle), sont
habités par le même charisme.
Yonoi (Ryuichi Sakamoto)
et Jack Celliers (David Bowie) :
un duel sous le signe
de la sensualité et de la haine.
Interview express
de David Bowie dans
“Why are you creative?”,
vendredi 20 septembre
à 00.20, et portrait
dans Court-circuit
(le magazine) lundi
30 septembre à 00.25.
jeudi 12 septembre
00.35
Dr Bowie
et Mr Jones
Documentaire de Gilles Nadeau
Entretien : Christian Fevret (France, 2000-52mn)
Coproduction : ARTE France, Morgane Production
ARTE FRANCE
(Rediffusion du 30 décembre 2000)
Une rétrospective
David Bowie
a lieu du 1 au 3 novembre
à la Cité de la musique.
Gagnez des places pour
la projection du concer t
en avant-première
à la Cité de la musique
sur www.arte-tv.com
er
22.45
Interview
de David Bowie
par Ray Cokes
Ray Cokes a rencontré l’icône du rock à
Londres pour un entretien informel.
23.00
David Bowie
Olympia 2002
Réalisation : Richard Valverde
Coproduction : ARTE France, KM Productions
Diffusion en simultané sur
David Bowie est en concert
le 27 septembre au Zénith.
Dernier album :
Heathen (Columbia)
En exclusivité sur ARTE, le récent concert
parisien de David Bowie.
David Bowie a enflammé le public qui assistait à son concert à l’Olympia le 1er juillet
2002. La star interprétait ce soir-là de larges
extraits de son dernier album Heathen et de
nombreux anciens tubes dont “China Girl”,
“Ashes to Ashes”, “Heroes”, “Let’s Dance”
et “Ziggy Stardust”.
Depuis la fin des années 60, David Bowie a
toujours su anticiper, se renouveler et s’imposer. Un long entretien avec lui, émaillé
d’archives rares, brosse le portrait d’un
artiste multiple et unique.
Le mystère entoure cet homme-caméléon,
qui ne vieillit pas, ne faiblit pas. Durant toute
sa carrière, David Bowie fait siens les courants les plus audacieux – glam, soul, post
punk ou breakbeat – sans jamais se départir
d’un style très personnel. En incarnant divers
personnages, dont l’outré et outrageant
Ziggy Stardust, il met en scène son originalité. Il devient un monstre dans tous les sens
du terme : créature incertaine, androgyne,
prétentieuse, surhumaine, magnifique…
Sale monstre
Éclectique, David Bowie sera star de rock,
chorégraphe, peintre, mime et comédien (en
octobre 1980, superbes images d’archives, il
interprète sans maquillage Elephant Man sur
scène à Broadway). Son énergie ardente servie par un don rare pour l’anticipation et le
business fait de lui le premier artiste à avoir
été coté en Bourse, et du même coup la rock
star britannique la plus fortunée. Malgré les
périodes de moindre succès ou de dépression (un plan bref souligne la paranoïa cultivée à la cocaïne des années Fame), il s’en
sort toujours grâce à sa clairvoyance. En
1977, alors que le rock semble condamné
par la rude sincérité du punk, il s’exile à Berlin
et conçoit une trilogie (Low, Heroes, Lodger)
qui anticipe la new wave. Si les années 80,
malgré le succès commercial, semblent
aujourd’hui aussi embarrassantes que le clip
de “Let’s Dance”, Bowie rebondit sur les
rythmes syncopés de la techno (Outside) et
du breakbeat (Earthling). Opportunisme ?
Certainement pas. Les mélodies restent cinglantes, les rimes élégantes, la production
insolente. “La passion du travail n’a jamais
diminué”, souligne l’homme aux yeux pers.
Avant d’être une star, David Bowie est un
artiste. Un jeune homme timide, un fan en
colère, un travailleur infatigable. Le seul
“Rock’n’roll suicide” à avoir réussi ?
David Bowie
“Je me suis créé un double pour me débarrasser de mes
névroses, de ma paranoïa, de ma timidité, de mes inhibitions.
Un sale monstre. Le problème, c’est que je ne l’ai pas abattu
et qu’il s’habille très élégamment ! Le monstre le mieux
habillé de toute la Suisse…” (David Bowie)
vendredi 13 septembre
14.00
Capté !
14.30
Au cœur de la vie
(1)
19.00
Tracks
Magazine musical (Allemagne, 2002-41mn)
ORB
15.15
Les gladiateurs
16.10
Rhinocéros
aux enchères
16.40
Album de famille
17.05
Un ange en danger
19.00
Flash Info
19.00
racks
Spécial New York
19.45
ARTE Info / Météo
Spécial New York
En partenariat avec
> Backstage : la nouvelle scène rock
new-yorkaise
Le rock new-yorkais n’a jamais été aussi en
forme depuis vingt-cinq ans. Les studios
d’enregistrement sont pleins, et les maisons
de disque se battent pour signer des
groupes comme The Rapture, Liars ou
YeahYeahYeahs.
Le duo d’artistes américano-japonais Faile
décore les murs de New York de ses motifs
de sérigraphie naïfs et travaille étroitement
avec l’artiste de Brooklyn Bäst.
> Dream : Sonic Youth
ARTE Reportage
Retour sur le succès de ce groupe fondé en
1981 par Thurston Moore, Kim Gordon et
Lee Ranaldo, qui vient de sortir un album
(Murray Street) et d’achever une tournée
européenne triomphale.
Reportage de Catherine Berthillier
et Khaled Senoussi
20.45
Fiction
Des fleurs
pour l’inspecteur
Téléfilm de Julian Roman Pölsler
22.20
La vie en face
Amerika, Amerika
Documentaire de Mikael Wiström
23.20
Profils
Ingrid Caven
Réalisation : Edgardo Cozarinsky
Pakistan,
l’école de Dieu
Reportage de Catherine Berthillier
et Khaled Senoussi (France, 2002-26mn)
Coproduction : ARTE, Galaxie Presse
ARTE G.E.I.E.
00.30
Spike Lee
00.35
La rivière
02.25
Le dessous des cartes
(Blumen für Polt)
Téléfilm de Julian Roman Pölsler
(Autriche, 2001-1h34mn) – VF
Scénario : Julian Roman Pölsler,
d’après le romand d’Alfred Komarek
Avec : Erwin Steinhauer (Simon Polt), Karin
Kienzer (Karin Walter), Peter Simonischek (Karl
Gappmayer), Heinz Frölich (Horst Breitwieser),
Monica Bleibtreu (Aloisia Habesam)
Image : Fabian Eder ; Montage : Ulrike Pahl
Son : Simon Buchner
Musique : Hans-Jürgen Buchner
Coproduction : Teamfilm, ORF, ARTE
ARTE G.E.I.E. / ORF
> Vibrations : Faile & Bäst
20.15
Pakistan,
’école de Dieu
20.45 Fiction.
Des fleurs
pour l’inspecteur
Le gendarme Polt (Erwin Steinhauer) mène l’enquête
avec quatre élèves du village.
Enquêtant sur deux morts suspectes dans
un village autrichien, l’inspecteur Polt se
heurte à la mauvaise volonté des habitants.
Un polar prétexte à des portraits de caractères, adapté d’un roman d’Alfred Komarek.
Willi, l’idiot du village, s’est aventuré trop
près d’une pente escarpée, et Riebel,
escroc minable, s’est tué à vélomoteur…
Persuadés qu’il s’agit d’accidents, les villageois voient d’un mauvais œil les investigations de Polt. En particulier la charmante institutrice, Karin, qui veut à tout prix éviter
l’interrogatoire à quatre de ses élèves…
Le gendarme et les viticulteurs
Enquête au sein des madrasas, écoles
coraniques où étaient recrutés les membres
d’Al Qaida…
Au Pakistan, les madrasas ont été le “terreau” des talibans qui ont, des années
durant, fait régner leur loi sur l’Afghanistan.
Elles ont été aussi, elles le sont peut-être
encore, les grands lieux de recrutement des
réseaux Al Qaida. Un an après le 11 septembre, que sont-elles devenues ?
L’écrivain viennois Alfred Komarek a déjà
écrit trois polars autour du gendarme Polt.
ARTE a diffusé le 1er juin 2001 un film tiré du
premier, intitulé Mort dans le chai (le livre est
paru en français sous le titre les Larmes de
Polt). Des fleurs pour l’inspecteur est tiré du
deuxième livre. Ce ne sont pas tant les
détails de l’enquête criminelle qui intéressent Komarek que la possibilité, à travers
l’intrigue, de brosser des portraits et de
décrire la région viticole au nord de Vienne.
ux codes PDC,
22.20 Amerika, Amerika
Le portrait des “working
poors” américains,
nouvelle classe sociale
composée de travailleurs
vivant en dessous du
seuil de pauvreté.
L’envers du décor d’une
économie de marché
florissante qui accable
sa force de travail.
Documentaire de Mikael Wiström
(Suède, 1998-57mn)
Production : Manharen Film & TV
ARTE FRANCE
Alice, broyée par une économie de
marché de plus en plus cynique.
Travailleurs sous-payés et exploités, les
“working poors” occupent souvent plusieurs
emplois et ne bénéficient ni de la couverture maladie ni de la retraite. Tim, dont le
temps de travail vient d’être arbitrairement
réduit, a honte de ne plus pouvoir subvenir
aux besoins de sa famille et tente de retrouver sa dignité dans le syndicalisme. Alice,
jeune femme usée, mère de quatre enfants,
tente de s’en sortir en cumulant les petits
boulots et observe, impuissante, son fils
céder à la tentation de l’argent facile. Paul
se désole de ne pouvoir fonder une famille
tant il est exténué par les travaux qu’il assure dans quatre blanchisseries. En contrepoint à ces témoignages, de courtes interviews de Robert Reich, ministre du Travail
sous Bill Clinton, et de Richard B. Freeman,
professeur d’économie à Harvard.
Germinal au XXI e siècle
Aux États-Unis, on préfère n’importe quel
travail à une assistance, car “c’est en travaillant que l’homme reste digne”, estime
l’économiste libéral américain Milton
Friedmann. Amerika, Amerika apporte un
démenti à cette idée, montrant avec pudeur
la détresse quotidienne de cette nouvelle
classe de travailleurs vivant en dessous du
seuil de pauvreté. En effet, l’économie de
marché étant devenue terriblement efficace,
les entreprises doivent afficher des bénéfices toujours croissants et, pour ce faire,
remplacent les salariés par des intérimaires,
externalisent, baissent les salaires, brisent
les syndicats et ont recours à l’intimidation
pour empêcher leur reformation.
aux États-Unis,
c’est que les riches
deviennent si riches et
les pauvres si pauvres
que les liens sociaux qui
structurent le pays ne
finissent par se rompre.
La question en fin de
compte est : pour qui
est faite l’économie ?”
(Robert Reich)
23.20 Profils.
Ingrid Caven
Réalisation : Edgardo Cozarinsky
Coproduction : Gloria Films, ARTE France
ARTE FRANCE
(Rediffusion du 5 octobre 2001)
Avec les plasticiens
Patrick Corillon et Claudio
Parmiggiani, la photographe
Nan Goldin, la danseuse
Claudia Triozzi, la lecture
d’extraits du roman
de Jean-Jacques Schuhl,
les vidéos de l’artiste
danois Peter Land.
“Il existe un danger
À travers le portrait d’une personnalité culturelle, “Profils” tisse des liens, propose des
passages originaux vers d’autres créateurs
et d’autres disciplines. Ce soir, première
rencontre – surprenante – avec l’actrice et
chanteuse allemande Ingrid Caven.
Incarnation du siècle à sa manière, Ingrid
Caven a grandi et joué sur les ruines de
l’Allemagne d’après-guerre avant de fréquenter quelques-uns des grands créateurs
de la seconde moitié du XXe siècle : Rainer
Werner Fassbinder, Andy Warhol, Yves Saint
Laurent, Eustache… Actrice et chanteuse
qui a marqué les années 70, elle revient sur
le devant de la scène en 2000 grâce à la
publication du livre de son compagnon,
Jean-Jacques Schuhl (Prix Goncourt l’an
dernier???).
Aujourd’hui éditée par un label à la mode
(Tricatel), elle réinterprète ses chansons oniriques et lyriques de sa voix ténue et accidentée sur des arrangements de Peer
Raben, mais aussi des musiques d’Erik
Satie, Arnold Schoenberg, Luciano Berio,
Mozart ou John Cage.
ARTE FRANCE
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(1,29 F/mn)
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Emelie De Jong, Catherine Weinzorn,
Josie Mély, Esther Lehoczky, Camille Pons,
Barbara Levendangeur, Michelle Goldstein,
Amandine de Chastaing
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© Couverture : en haut, MASATOMO KURIYA/CORBIS SYGMA
en bas, BACI/CORBIS
Directeur de la publication : Jérôme Clément
01 55 00 70 83
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Exemplaire n° 37 jeudi 15 août 2002
Impression STIPA, Montreuil
La semaine prochaine (38)
(Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications)
Samedi 14 septembre
19.00 Le forum des Européens
19.45 ARTE Info
20.00 Le dessous des cartes
20.10 ARTE Météo
20.15 Palettes : Rembrandt
20.45 L’aventure humaine :
Le rêve de Taj Mahal
21.40 Metropolis
22.35 Fiction : Dans le rouge (1),
téléfilm de Marcus Mortimer
00.00 La lucarne : Feu ma mère,
documentaire de Sandrine Dryvers
et Thierry Tirtiaux
01.20 Paris-Deauville (r)
Dimanche 15 septembre
19.00 Maestro : Concert de sir Simon Rattle
à la Philharmonie de Berlin
20.15 ARTE Info / Météo
20.45 Thema : Byzance, avec le film
Théodora, impératrice de Byzance
de Riccardo Freda
01.00 Mic Mac
01.25 Why are you creative? Tim Roth
01.30 Metropolis (r)
02.25 Une affaire d’hommes (r)
Lundi 16 septembre
19.00 Sylva
20.15 Reportage
20.45 Cinéma : Obsession, de Brian
De Palma
22.20 Grand format : Échos de la vallée
de la lèpre
23.50 Court-circuit (le magazine) n° 86
00.35 Why are you creative? Mario Adorf
00.40 Un monde de glace (r)
02.15 Palettes : Hokusaï (r)
Mardi 17 septembre
19.00 Archimède
20.15 Reportage
20.45 Thema : Le prix de la performance
23.00 Music Planet 2Nite :
Pee Wee Ellis / Fred Wesley /
Saïan Supa Crew
00.00 La nuit s’anime
00.50 Why are you creative? Otto Sander
00.55 La guerre du feu (r)
02.30 Sombre (r)
C’est Byzance !
19.00 Connaissance : Au cœur de la vie (3)
20.15 Reportage
20.45 Les mercredis de l’histoire :
L’attentat aux J. O. de Munich 1972
22.15 Musica : Il turco in Italia,
opéra de Gioacchino Rossini
00.35 Why are you creative ?
Steven Soderbergh
00.40 Théodora, impératrice de Byzance (r)
02.10 L’art de la direction d’orchestre (r)
Un “Orient de l’Europe”
dans une Europe
en devenir : l’héritage
de Byzance est aussi
le nôtre. Pour le retrouver,
ARTE propose un voyage
dans l’histoire et la
géographie, d’Istanbul
à Venise, et un voyage
dans l’orthodoxie à travers
ses chants sacrés.
“Thema” Byzance,
à 20.45.
Jeudi 19 septembre
19.00 Voyages, voyages : Shanghai
20.15 Reportage
20.45 Première séance : Contrôle d’identité,
de Christian Pezold
22.25 Thema : Design-moi une chaise…
00.55 Why are you creative ?
Philippe Starck
01.00 Un ange en danger (r)
Vendredi 20 septembre
19.00 Tracks
20.15 Reportage
20.45 Fiction : Dos au mur,
téléfilm de Thorsten Näter
22.15 La vie en face : Peut mieux faire,
documentaire d’Agnès Bert
23.10 Profils : Daniel Pennac
00.20 Why are you creative? David Bowie
00.25 David Bowie Olympia 2002 (r)
02.05 La nuit s’anime (r)
02.35 Le dessous des cartes (r)
37
ARTE G.E.I.E.
2a, rue de la Fonderie
67080 Strasbourg cedex
Tél. 03 88 14 22 22
ARTE France
8, rue Marceau
92785 Issy-les-Moulineaux
cedex 9
Tél. 01 55 00 77 77
ARTE Deutschland
(Allemagne)
Schützenstraße 1
76530 Baden-Baden
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RTBF (Belgique)
52, Boulevard Reyers
1044 Bruxelles
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TVE (Espagne)
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28007 Madrid
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11 septembre et après

Transkript

Benzer belgeler

cannes 2014