Kargaların Seçtiği Padişah - Association des Revues Plurielles

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Kargaların Seçtiği Padişah - Association des Revues Plurielles
littérature
EDEBIYAT
Kargalarýn Seçtiði Padiþah
Le Sultan élu par les corbeaux
AZiZ NESÝN
IN
«
UN FOU SUR LE TOIT», LES ÉDITEURS FRANÇAIS RÉUNIS, 1969
TRADUIT DU TURC PAR
/
FRANSIZCASI: GEORGES DANIEL
VOIR HTTP://WWW.NESINVAKFI.ORG/
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B
ir varmýþ, bir yokmuþ… Eski
çaðlarda, ülkenin birinde bir zavallý
kiþi varmýþ. Günlük yiyeceðinin bile
yoksunu, çulsuzun biriymiþ. Ama kötü
yürekli de deðilmiþ hani… Bütün isteði baþkalarýna iyilik etmekmiþ. Ýyilik etmek istermiþ istemesine ama, bunun nasýl yapýlacaðýný da pek bilmezmiþ. Sýk sýk,
- Aaah ah, dermiþ, bir gücüm yetse de
þu insanlara hep iyilik etsem…
Bu sözleri duyanlar sorarlarmýþ:
- Peki, nasýl iyilik edeceksin?
O da,
- Ýyilik iþte, dermiþ, herkese iyilik edeceðim... Hele bir o günler gelsin, ben bilirim nasýl iyilik edeceðimi...
Günlerden birgün dað baþýnda, „Tanrým
bana yardým etse de, ben de insanoðluna
iyilikler edebilsem“ diye mýrýl mýrýl mýrýldanýrken, arkadan gelen bir yolcu, yaklaþtýkça
adamýn bu sözlerini duymuþ.
- Merhaba oðul... demiþ.
Ýyilik yapmak isteyen adam baþýný çevirince, ak sakalý göbeðine kadar uzanmýþ
bir yolcu görmüþ.
- Merhaba baba... demiþ.
- Nedir öyle kendi kendine konuþuyorsun, Tanrýdan bir þeyler istiyorsun?...
Adam derdini, insanlara iyilik etmek için
nasýl içinin yandýðýný dilinin döndüðü kadar
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OLUSUM/GENESE
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,
I
l était une fois un pauvre homme dans
un pays dont nous ignorons le nom. Il
n’avait pas de quoi manger, il était vêtu
misérablement. Mais il avait bon cœur, il
désirait, avant tout, faire du bien aux autres.
Mais il ne savait pas comment y arriver.
- Oh, si j’avais les moyens de faire toujours du bien aux hommes, répétait-il souvent.
Ceux qui l’entendaient lui demandaient :
- Mais quel bien veux-tu leur faire ?
- Du bien tout simplement, répondait-il.
Je ferais du bien à tout le monde. Le jour
où j’en aurai la possibilité, je sais comment
je vais le faire.
Un jour, dans la montagne, il se racontait encore tout seul à voix basse tout le
bien qu’il voudrait faire aux hommes. Un
passant entendit ses paroles.
- Salut, lui fit celui-ci.
L’homme au cœur plein de bonté tourna
la tête et aperçut un passant dont la barbe
blanche descendait jusqu’au nombril.
- Salut, père, répondit-il
- Tu parles tout seul. Tu demandes quelque chose à Dieu. De quoi s’agit-il ?
L’homme raconta comme il pu combien
il brûlait de faire du bien.
L’homme à barbe blanche lui dit.
- Jusqu’à maintenant beaucoup de gens
anlatmýþ.
Ak sakallý adam,
- Senin gibi çok kiþi baþkalarýna iyilik
yapmak istemiþtir þimdiyecek. Bu iyiliðin
nasýl yapýlacaðýný bilseydin, bu kadar çok
iyilik yapmak istemezdin. Ýnsanlara iyilik
yapmak, kötülük yapmaktan daha zordur.
Dünya kuruldu kurulalý bunu becerebilen
çok az kiþi çýkmýþtýr... diye adama akýl vermiþse de, o dinlemez,
- Ah, dermiþ, ben baþkalarýna benzemem. Hele bir öyle yere geçsem, bütün
kötülükleri kaldýracaðým yeryüzünden. Aç,
susuz kalmýyacak. Çýplak, çulsuz kalmýyacak. Kavga, döðüþ kalmýyacak... Bütün
iþleri yoluna koyacaðým.
Ak sakallý,
- Çok istiyorsun ama, demiþ, yapmak
istediðin iþin nasýl yapýlacaðýný bilmiyorsun.
Senden önce de senin gibi yapmak istedikleri iþi bilmeyenler çok geldi geçti.
Öbürü,
- Ýyilik yapmaktan kolay ne var
yeryüzünde... demiþ.
Sakallý da,
- Eh, demiþ, demek o kadar çok istiyorsun iyilik yapmasýný, öyleyse buralarda
durma. Durmadan gez dolaþ... Öyle bir yer
gelir, öyle bir zaman gelir, sen de istediðin
yere yükselirsin...
Ýyilik yapmak isteyen kiþi, ak sakallýnýn
yalnýz son sözlerini dinlemiþ, almýþ baþýný
yürümüþ... Orasý senin, burasý benim, yýllar
yýlý gezmiþ dolaþmýþ. Her gittiði yerde, insanoðluna iyilik yapmak için, nasýl içinin yanýp
tutuþtuðunu anlatmýþ.
Yine böyle gezip, dolaþýp dururken,
bütün bir gün, sonra bütün bir gece
yürümüþ, gökbitimi ýþýrken, uzaktan bir kent
görünmüþ. Bu kent çepçevre kale duvarlarýyla çevriliymiþ. Kente girilecek kapýyý
bulmuþ, içeri yönelmiþ. Kapýdan kentin
alanýna girince þaþýrmýþ kalmýþ. Nasýl þaþýrmasýn... Alan insanla dolu... Ben diyeyim
yüz bin kiþi, sen de üç yüz bin kiþý... Ýnsan
yýðýnýnýn ucu bucaðý görünmüyor. O da
kalabalýðýn içine dalmýþ. Her kafadan bir
ses çýkýyormuþ. Adam, konuþulanlara kulak
vermiþ. Þöyle diyorlarmýþ:
- Yurtdaþlar! Ben sizin iyiliðinizi istiyorum. Beni padiþah yapmasý için kargalara söyleyin. Kargalar beni padiþah yapsýn-
comme toi ont voulu faire du bien à
d’autres. Si tu savais comment on y arrive,
tu n’en aurais plus envie peut-être. Il est
plus difficile de faire du bien aux hommes
que de leur faire du mal. Depuis que le
monde existe, très peu de gens y ont
réussi.
- Moi, je ne suis pas comme les autres,
insistait notre homme. Il suffirait que j’occupe un poste qui m’en donne les pouvoirs, je supprimerais de ce monde tout le
mal. Il n’y aura plus d’affamés ni d’assoiffés. Il n’y aura plus de mal-vêtus, de mallogés, plus de luttes, plus de disputes… Je
vais tout régler.
- Tu désires beaucoup de choses, dit
l’homme à barbe blanche, mais tu ignores
comment t’y prendre. Il y eut tellement de
gens avant toi, qui, comme toi, ne savaient
pas comment réaliser leur idéal.
- Qu’y a-t-il de plus facile au monde que
de faire du bien ? dit l’autre.
- Eh bien, puisque tu veux tellement faire
du bien, ne reste pas ici, dit le vieillard.
Déplace-toi sans arrêt, voyage… Il viendra
un jour où tu trouveras un endroit où tu
pourras devenir aussi grand que tu veux.
L’homme au grand cœur ne retint que
les dernières paroles du vieillard et se mit
en marche. Pendant des années il visita, il
traversa des pays et des pays. Partout où
il passait, il racontait ce feu qui le brûlait,
ce désir impétueux de faire du bien aux
hommes.
Une fois après avoir marché une journée entière et une nuit entière, il aperçut
à l’aube, dans le lointain, une ville entourée par de hautes murailles. Une ville forteresse. Il trouva la porte de celle-ci et
y entra. Une fois sur la grande place il
fut pris d’étonnement. Il y avait en effet
de quoi s’étonner. La place était noire
de monde. Cent mille personnes. Peutêtre même trois cent mille ! Une masse
humaine sans limite. Lui aussi il s’engouffra dans la foule. Il vit que tout le monde
parlait et tendit l’oreille. Ils disaient tous la
même chose.
- Compatriotes ! Je désire votre bien.
Demandez aux corbeaux de m’élire sultan.
Vous verrez tout ce
que je ferai pour
vous. Les rivières de la ville vous abreuve-
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,
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lar. Göreceksiniz, sizlere çok iyilikler edeceðim. Bu kentin ýrmaklarýndan þerbetler
akacak, kaldýrým taþlarý altýndan olacak.
Yaðmur yerine gökten þurup yaðdýrtacaðým.
Bir eliniz yaðda, bir eliniz balda olacak.
Her Tanrýnýn günü baklava börek yemekten artýk býkýp usanacaksýnýz. Öyle rahat
edeceksiniz ki, rahat, sizi rahatsýz etmeye
baþlayacak. Sayýn yurtdaþlarým! Söyleyin
kargalara, beni padiþah yapsýnlar.
Bütün aðýzlardan hep bu sözleri duyan
adam þaþýrmýþ. Bir de yanýndakine bakmýþ
ki, yýllarca önce kendisiyle bir dað baþýnda
karþýlaþtýðý ak sakalý göbeðindeki yaþlý
adam deðil mi...
- Merhaba baba... demiþ.
Sakallý da,
- Merhaba oðul... demiþ.
- Görüyorum, bu kentte herkes bir türlü
konuþuyor. Öyleyse neden baðýrýp çaðýrýyorlar?... diye ak sakallýya sormuþ.
Ak sakallý,
- Herkes salt kendisinin iyilik yapabileceðini sanýyor, ama bu iyiliði nasýl yapacaðýný bimiyor da ondan... demiþ.
- Bu insanlar hep böyle baðrýþýrlar mý?
- Hayýr. Seçimden seçime baðýrýrlar.
Burada yýlda bir seçim olur. Seçim zamaný
gelince herkes kendisinin seçilmesini
ister.
- Neden?
- Çünkü herkes salt kendisinin iyilik
yapacaðýný sanýr. Hepsi de iyilik yapmak
ister. Kötülük yapmak isteyen hiç yoktur.
- Ne seçilir burada?
- Padiþah seçilir.... Bu ülke baþka ülkelere benzemez. Baþka ülkelerdeki gibi,
burada padiþahlýk babadan oðula kalmaz.
Her yýl halkýn içinden yeni bir padiþah seçilir. Seçilen padiþah, sözverdiði gibi halka
iyilik yaparsa padiþah kalýr, yapamazsa
ertesi yýl yeni seçim yapýlýr. Þimdiyedek bir
yýldan çok padiþahlýk eden çýkmadý.
- Peki, neden “karga, karga!” diye
baðýrýyorlar?
- Bu ülkede padiþahlarý kargalar seçer
de ondan böyle baðýrýyorlar.
Derken
hava
birden
kararmýþ.
Gökyüzünü bir karga bulutudur kaplamýþ.
Karga bulutlarýndan güneþ görünmez
olmuþ. Kargalar insanlarýn tepesinde
uçuþup gak gaaak diye baðýrýþýrlarken,
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,
ront de sirop, les trottoirs seront en or. Du
ciel, à la place de la pluie tomberont des
boissons délicieuses. Vous aurez une main
dans le beurre, une autre dans le miel.
Chaque jour que Dieu fait, vous mangerez
des douceurs et des friandises. Vous en
mangerez tellement que vous en aurez
assez. Vous serez tellement heureux que le
bonheur commencera à vous gêner. Respectables compatriotes ! Dites aux corbeaux de me choisir comme sultan.
L’homme qui entendait tous les gens
dire cela, fut étonné et il aperçut brusquement près de lui le vieillard à la longue
barbe blanche qu’il avait rencontré des
années auparavant, en pleine montagne.
- Salut, père, lui dit-il.
- Salut, fils, répondit le barbu.
- Je vois que dans cette ville tout le
monde dit la même chose. Alors pourquoi
sont-ils en train de hurler comme ça ?
Le barbu répondit :
- C’est parce que chacun croit être le
seul capable de faire du bien, mais chacun
ignore aussi comment faire ce bien.
- Mais ces gens crient toujours comme
ça ?
- Non, cela se passe pendant les élections. Ici, les élections ont lieu une fois par
an. Alors tout le monde souhaite être élu.
- Pourquoi ?
- Parce que chacun croit être le seul
à vouloir du bien. Ils veulent tous faire du
bien. Personne ne désire faire du mal.
- Qui élit-on ici ?
- Le sultan… Ce pays est différent des
autres. Ici, le trône n’est pas héréditaire.
Chaque année, on choisit dans le peuple
un nouveau sultan. Si celui-ci réalise les
bienfaits promis, il demeure à sa place.
Sinon, l’année suivante on refait des élections. Jusqu’à présent personne n’a pu
rester sultan plus d’un an.
- Et pourquoi parlent-ils sans arrêt des
corbeaux ?
- Parce que dans ce pays, ce sont les
corbeaux qui élisent le sultan.
Brusquement le ciel s’obscurcit. Un
nuage de corbeaux s’étendit sur la place. A
cause de ceux-ci on ne voyait plus le soleil.
Pendant qu’ils tournoyaient au-dessus de
la tête des gens en croassant, ceux-ci les
insanlar da,
- Karga kardeþ, karga kardeþ, aman
beni seç!... diye onlara yalvarýrlarmýþ.
Kargalar böylecene baðýra, uçuþa
dursun, içlerinden iri bir karga yere doðru
süzülmüþ, iyilik yapmak için dað bayýr
dolaþan adamýn baþýnýn üstünde dönmeye
baþlamýþ. Dönmüþ, dönmüþ, en sonunda
gak diye bir baðýrmýþ, iyilik yapmak isteyen
adamýn baþýna pislemiþ. Sonra yine göklere
yükselmiþ.
- Üçte bir padiþah oldun, ücte bir
padiþah oldun!.. diye adama ünlemeye
baþlamýþlar.
Neye uðradýðýný þaþýran adam da, yanýdaký aksakala,
- Nedir, ne oluyor?.. demiþ.
Aksakal,
- Burada padiþah seçimi iþte böyle olur,
demiþ. Bir karga, birinin baþýna üç kere
pislerse o kiþi bu ülkeye padiþah seçilir.
Sen þimdi üçte bir padiþah oldun, demektir.
Dua et de, karga yine senin baþýný seçsin.
Demeye kalmamýþ, karga yine fýr dönüp
o adamýn baþýna bir daha etmiþ. Alaný dolduranlar,
- Üçte iki padiþah oldun, üçte iki padiþah
oldun!... diye baðýrmýþlar.
Karganýn üçüncü iþini de yine o adamýn
baþina yapmamasý için, herkes kendi baþýný
açýp,
- Karga kardeþ buraya, Karga kardeþ
buraya!.. diye seslenerek kargaya yalvarýyormuþ.
Karga bu sözleri dinlememiþ. Üçüncü
kere de yine o adamýn baþýný seçmiþ.
Bunun üzerine adamý,
- Padiþah oldun!.. diye alýp sallasýrt
ederek, omuzlarýnda saraya taþýmýþlar.
Adam padiþah olunca, kendisini padiþah
yapan kargalarýn bu iyiliðini unutmamýþ.
Bütün bostanlardaki, tarlalardaki bostan
korkuluklarýnýn kaldýrýlmasý için ferman
çýkarmýþ. Kargalarý taþlayan, kýþlayanlarý
mahkemeye verip cezalandýrmýþ. Bununla
da kalmamýþ, her evin kargalara günde bir
avuç yem atmasýný buyurmuþ.
Halk, mýrýl mýrýl mýrýldanmaya baþlamýþ
ama, padiþahýn gözü kargalardan baþkasýný
görmüyormuþ. Böylece, ilk yýlý geçirmiþler.
Yeni seçime girmiþler.
O ülkenin kiþileri yine kentin alanýna
toplanmýþlar. Yine herkes kendisinin seçil-
suppliaient en criant :
- Oh, corbeau, cher corbeau, choisismoi !
Pendant que les corbeaux croassaient
et voltigeaient, l’un d’entre eux descendit
vers la foule et se mit à tournoyer au-dessus de la tête de l’homme qui avait traversé monts et vallées en cherchant à faire
du bien. Il tournoya, il tournoya, puis il
poussa un croassement et laissa tomber
de la crotte sur la tête de l’homme, avant
de remonter vers le ciel.
La foule se mit à hurler :
- Tu es sultan à un tiers, tu es sultan à
un tiers !
L’homme absolument dépassé par l’événement, demanda au barbu :
- Qu’est-ce que c’est, que se passe-t-il ?
- C’est comme ça que se passe l’élection du sultan dans ce pays, expliqua
celui-ci. Si un corbeau laisse trois fois sa
crotte sur la tête de quelqu’un, celui-ci est
élu sultan. On peut dire, en ce moment,
que tu es sultan à un tiers. Tu devras prier
Dieu pour que le corbeau vise de nouveau
ta tête.
A peine cette phrase achevée, le même
corbeau revint tournoyer au-dessus de la
tête de notre homme et envoya de nouveau un peu de crotte.
- Tu es sultan à deux tiers ! Tu es sultan
à deux tiers ! hurlèrent les gens amassés
sur la place.
Pour que le corbeau ne revienne pas
une troisième fois sur le même homme,
tous les autres découvraient leur tête et
suppliaient l’oiseau :
- Corbeau, par ici ! Cher corbeau, par
ici.
Le corbeau ne prêta aucune attention
à ces supplications. Il choisit la tête de
l’homme pour la troisième fois. Alors tous
les autres le hissèrent sur les épaules au
cri de « C’est toi le sultan » et le portèrent
au Palais.
Une fois proclamé sultan, l’homme
n’oublia pas le service que lui avaient
rendu les corbeaux. Il ordonna que les
épouvantails soient supprimés dans tous
les champs, dans tous les vergers et les
potagers. Il punit, par décision du tribunal,
tous ceux qui pourchassaient les corbeaux
ou leur jetaient des pierres. Non content
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mesi için kargalara yalvarmaya baþlamýþ.
Yine hepsi de insanlara iyilik yapmak istediklerini söylüyorlarmýþ. Kargalar bulut bulut
gelmiþler. Yine gök kararmýþ. Gak gak sesleri göklerde uðuldamýþ. Her yýl padiþahý
bir karga seçerken, bu yýl, padiþahtan gördükleri iyiliðe teþekkür için, on karga birden
gelip, eski padiþahýn baþýna üçer kere pislemiþler. O adam yine padiþah olunca, kargalarýn bu iyiliðini unutmamýþ, herkesin evinde
yirmi karga beslemesini zorunlu kýlmýþ. Kargalara, soðuktan, rüzgârdan korunmalarý
için yuvalar yaptýrmýþ. Kargalar beslene
beslene büyüdükçe büyümüþ, yaðlandýkça
yaðlanmýþ. Her bir karga hindi kadar
olmuþ.
Derken yine seçim zamaný gelmiþ.
Padiþahý hiç sevmeyen halk mýrýldanmýþ
durmuþ ama neye yarar, bu seçimde hindi
kadar yüz karga birden üçer kere, yine eski
padiþahýn baþýný beðenmiþler.
Üçüncü kere padiþah olan adam,
- Kargalarýn üstünde hiç bir bit bulunmayacak... Bitler ayýklanýp, kargalar temizlenecek. Kargalarýn ayaklarýný cilâlýyacak, gerilerini yaðlýyacaksýnýz!.. diye ferman çýkartmýþ.
Kargalar beslene, bakýla, koyun kadar
olmuþlar. Hem de günden güne çoðalýyorlarmýþ. Bir zaman gelmiþ, çoðalan, irileþen kargalar kente sýðýþamaz olmuþ.
Yine seçim zamaný gelmiþ. Bu seçimde
padiþaha daha çok teþekkür için, beþ yüz
karga birden ücer kere yine eski padiþahýn
baþýný beðenmiþ.
Padiþah da, kargalara o kadar iyi baktýrmýþ ki, kargalardan kendilerine kentte yer
kalmayan insanlar, evlerini, yurtlarýný kargalara býrakýp, daðlara bayýrlara düþmüþler.
Beslenen kargalar sýðýr kadar irileþmiþler.
Bir seçim daha olmuþ. Havada sýðýr
kadar iri kargalar uçuþmaya baþlamýþ.
Onlarýn gürültüsünden kulaklar saðýr oluyormuþ. Kargalar, padiþaha olan borçlarýný
ödemek için, bu sefer hep birden gelip,
padiþahýn tepesine teþekkürlerini býrakmýþlar.
Ýnsanlar, yeniden seçilen padiþahý
saraya götürmek için yaklaþýnca bir de
bakmýþlar ki, karga tersinden bir tepe...
Padiþah da bu tepenin altýnda boðulmuþ,
ezilmiþ.
Oradaki insanlar, sevinç içinde, yeni-
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,
de cela, il exigea que chaque famille offre
chaque jour une poignée de graines aux
corbeaux.
Le peuple commença petit à petit à
exprimer son mécontentement, mais le
sultan, lui, ne pensait qu’aux corbeaux.
Ainsi s’écoula une année. Vint le jour des
élections.
Les habitants du pays se réunirent à
nouveau sur la place publique. Chacun se
mit à supplier les corbeaux pour devenir
sultan. De nouveau, ils proclamaient tous
leur désir de faire du bien aux hommes.
Des nuages de corbeaux apparurent. Le
ciel s’obscurcit. Les croassements résonnèrent partout. D’habitude, le sultan était
choisi par un seul corbeau. Cette fois pour
le remercier de ses bienfaits, dix corbeaux
vinrent ensemble pour poser, trois fois de
suite, leur crotte sur la tête de l’ancien
sultan. Celui-ci, porté de nouveau au pouvoir, n’oublia pas la gentillesse des corbeaux et obligea chaque famille à nourrir
à domicile vingt corbeaux. Ils construisérent des maisonnettes pour abriter les corbeaux du froid et du vent. A force d’être
nourris, les corbeaux devinrent grands et
gros. Chaque corbeau devint aussi grand
qu’un dindon.
Le jour des élections vint à nouveau. Le
peuple qui n’aimait pas du tout le sultan
eut beau rouspéter, cela ne servit à rien.
Cette fois, cent corbeaux aussi gros que
des dindons vinrent choisir la tête de l’ancien sultan et laissèrent tomber trois fois
leur crotte.
L’homme choisi sultan pour la troisième
fois ordonna :
- Il n’y aura plus de poux sur les corbeaux. Les corbeaux seront nettoyés et
leurs poux exterminés. Les pattes des corbeaux seront cirées, leur derrière sera
huilé.
Les corbeaux, grâce à ces soins, devinrent aussi grands que des moutons. Leur
nombre s’accroissait de jour en jour. Un
jour vint où la ville devint trop petite vu leur
nombre et leur taille.
Arriva de nouveau le jour des élections.
Cette fois, pour mieux exprimer leur gratitude, cinq cents corbeaux choisirent la tête
de l’ancien sultan et le gratifièrent trois fois
de leur crotte.
den,
- Karga kardeþ, beni seç! Karga
kardeþ, beni seç!.. diye baðýrýþmaya
baþlamýþlar.
q
Le sultan soigna tellement les corbeaux
que les êtres humains ne trouvant pas de
place dans la ville à cause de ces oiseaux,
abandonnèrent leurs maisons, leur pays
et s’en allèrent dans les montagnes, les
vallées. Quant aux corbeaux, ils devinrent
aussi gros que des bœufs.
Des nouvelles élections eurent lieu. Des
corbeaux aussi gros que des bœufs voltigèrent dans l’air. Leur bruit assourdissait
les oreilles. Les corbeaux pour exprimer
leur gratitude au sultan vinrent tous ensem-
ble et laissèrent tomber sur sa tête leurs
remerciements.
Quand les gens s’approchèrent pour
porter le sultan au palais, ils ne purent voir
qu’une montagne, une montagne de crottes de corbeaux… Le sultan était écrasé,
étouffé sous cette montagne.
Alors les gens remplis de joie, se mirent
de nouveau à crier :
- Corbeau, choisis-moi ! Cher corbeau,
choisis-mo !
q
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