Babamın Bavulu... - Association des Revues Plurielles

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Babamın Bavulu... - Association des Revues Plurielles
Babamýn Bavulu...
La valise de mon père...
O R H A N PAMUK
O R H A N P A M U K ’ U N N O B E L K O N U Þ M A S I , 07.12.2006
D I S C O U R S P R O N O N C É L O R S D E L A R E M I S E D U P R I X N O B E L , 07.12.2006
TRADUIT DU TURC PAR
/
FRANSIZCASI
:
GILLES AUTHIER
lllllllll
Ö
lümünden iki yýl önce babam
kendi yazýlarý, el yazmalarý ve defterleriyle dolu küçük bir bavul
verdi bana. Her zamanki þakacý, alaycý
havasýný takýnarak, kendisinden sonra, yani
ölümünden sonra onlarý okumamý istediðini
söyleyiverdi.
D
eux ans avant sa mort, mon père
m’a remis une petite valise remplie de ses propres écrits, ses
manuscrits et ses cahiers. En prenant son
habituel air sarcastique, il m’a dit qu’il voulait
que je les lise après lui, c’est-à-dire après sa
mort.
:
PHOTO
UNIVERSITÉ COLUMBIA 2006
©
COPYRIGHT
Benim
yazýhanemde, kitaplar arasýndaydýk. Babam
acý verici çok özel
bir yükten kurtulmak
isteyen biri gibi,
bavulunu
nereye
koyacaðýný bilemeden yazýhanemde
bakýnarak dolandý.
Sonra elindeki þeyi
dikkat çekmeyen bir
köþeye
usulca
býraktý. Ýkimizi de
utandýran bu unutul-
« Jette un coup
d’œil », a-t-il dit, un
peu gêné, « peut-être
y a-t-il quelque chose
de publiable. Tu pourras choisir ».
EILEEN BARROSO
« Bir bak bakalým », dedi hafifçe
utanarak, « iþe yarar
bir þey var mý içlerinde. Belki benden
sonra seçer, yayýmlarsýn. »
LE PRIX NOBEL ORHAN PAMUK
On était dans mon
bureau, entourés de
livres. Mon père s’est
promené
dans
le
bureau en regardant
autour de lui, comme
quelqu’un qui cherche
à se débarrasser d’une
valise lourde et encombrante, sans savoir où
la poser. Finalement,
il l’a posée discrètement, sans bruit, dans
un coin. Une fois passé
ce moment un peu honteux mais inoubliable,
N° 104-105 OLUSUM/GENESE
,
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©
FONDATION NOBEL 2006
-
PHOTO
:
HANS MEHLIN
nous avons repris la légèreté tranquille de
nos rôles habituels, nos personnalités sarcastiques et désinvoltes. Comme d’habitude,
nous avons parlé de choses sans importance, de la vie, des inépuisables sujets politiques de la Turquie, de tous ses projets
inaboutis, d’affaires sans conséquences.
ORHAN PAMUK RECEVANT SON PRIX NOBEL
DE LA MAIN DE SA MAJESTÉ LE ROI CARL XVI GUSTAF DE SUÈDE
AU SALON DE CONCERT DE STOCKHOLM , LE 10 DECEMBRE 2006.
maz an biter bitmez ikimiz de her zamanki
rollerimize, hayatý daha hafiften alan, þakacý,
alaycý kimliklerimize geri dönerek rahatladýk.
Her zamanki gibi havadan sudan, hayattan,
Türkiye’nin bitip tükenmez siyasi dertlerinden
ve babamýn çoðu baþarýsýzlýkla sonuçlanan
iþlerinden, çok da fazla kederlenmeden, söz
ettik.
Babam gittikten sonra bavulun etrafýnda
birkaç gün ona hiç dokunmadan aþaðý
yukarý yürüdüðümü hatýrlýyorum. Küçük, siyah,
deri bavulu, kilidini, yuvarlak kenarlarýný ta
çocukluðumdan biliyordum. Babam kýsa
süren yolculuklara çýkarken ve bazen de
evden iþ yerine bir yük taþýrken taþýrdý onu.
Çocukken bu küçük bavulu açýp yolculuktan
dönen babamýn eþyalarýný karýþtýrdýðýmý, içinden çýkan kolonya ve yabancý ülke kokusundan hoþlandýðýmý hatýrlýyordum.
Bu bavul benim için geçmiþten ve
çocukluk hatýralarýmdan çok þey taþýyan
tanýdýk ve çekici bir eþyaydý, ama þimdi ona
dokunamýyordum bile. Niye? Elbette ki bavulun içindeki gizli yükün esrarengiz aðýrlýðý
OLUSUM/GENESE
N° 104-105
,
Je me souviens d’avoir tourné autour de
cette valise pendant quelques jours après
son départ, sans la toucher. Je connaissais
depuis mon enfance cette petite valise de
marocain noir, sa serrure, ses renforts cabossés. Mon père s’en servait pour ses voyages de courte durée, et parfois aussi pour
transporter des documents de chez lui à
son travail. Je me rappelais avoir, enfant,
ouvert cette valise et fouillé dans ses affaires,
d’où montait une odeur délicieuse d’eau de
Cologne et de pays étrangers. Cette valise
représentait pour moi beaucoup de choses
familières ou fascinantes, de mon passé, et
de mes souvenirs d’enfance ; pourtant, je ne
parvenais pas à la toucher. Pourquoi ? Sans
doute à cause du poids énorme et mystérieux qu’elle semblait renfermer.
Je vais parler maintenant du sens de ce
poids : c’est le sens du travail de l’homme
qui s’enferme dans une chambre, qui, assis
à une table ou dans un coin, s’exprime par
le moyen du papier et d’un stylo, c’est-à-dire
le sens de la littérature.
Je n’arrivais pas à prendre et à ouvrir la
valise de mon père, mais je connaissais certains des cahiers qui s’y trouvaient. J’avais
déjà vu mon père écrire dessus. Ce n’était
pas la première fois que je ressentais tout le
poids contenu dans cette valise. Mon père
avait une grande bibliothèque ; dans sa jeunesse, à la fin des années quarante, il avait
voulu devenir poète, à Istanbul, il avait traduit
Valéry en turc, mais n’avait pas voulu s’exposer aux difficultés d’une vie consacrée à la
poésie dans un pays pauvre, où les lecteurs
étaient bien peu nombreux. Son père – mon
grand-père – était un riche entrepreneur, mon
père avait eu une enfance facile, il ne voulait
pas se fatiguer pour la littérature. Il aimait la
vie et ses agréments, et je le comprenais.
Ce qui me retenait tout d’abord de m’ap-
yüzünden.
Bu aðýrlýðýn anlamýndan söz edeceðim
þimdi. Bir odaya kapanýp, bir masaya oturup,
bir köþeye çekilip kaðýtla kalemle kendini
ifade eden insanýn yaptýðý þeyin, yani edebiyatýn anlamý demek bu.
Babamýn bavuluna dokunup onu bir türlü
açamýyordum, ama içindeki defterlerin
bazýlarýný biliyordum. Bazýlarýna bir þeyler
yazarken babamý görmüþtüm.
Bavulun içindeki yük ilk defa duyduðum
bir þey deðildi. Babamýn büyük bir kütüphanesi vardý, gençlik yýllarýnda, 1940’larýn
sonunda, Ýstanbul’da þair olmak istemiþ,
Valéry’yi Türkçe’ye çevirmiþ, ama okuru az,
yoksul bir ülkede þiir yazýp edebi bir hayatýn
zorluklarýný yaþamak istememiþti. Babamýn
babasý dedem- zengin bir iþ adamýydý, babam
rahat bir çocukluk ve gençlik geçirmiþti, edebiyat için, yazý için zorluk çekmek istemiyordu.
Hayatý bütün güzellikleriyle seviyordu, onu
anlýyordum.
Beni babamýn bavulunun içindekilerden
uzak tutan birinci endiþe tabii ki okuduklarýmý
beðenmeme korkusuydu. Babam da bunu
bildiði için tedbirini almýþ, bavulun içindekileri
ciddiye almayan bir hava da takýnmýþtý. Yirmi
beþ yýllýk bir yazarlýk hayatýndan sonra bunu
görmek beni üzüyordu. Ama edebiyatý yeterince ciddiye almadýðý için babama kýzmak
bile istemiyordum. Asýl korkum, bilmek, öðrenmek bile istemediðim asýl þey ise babamýn iyi
bir yazar olmasý ihtimalýydý. Babamýn bavulunu asýl bundan korktuðum için açamýyordum. Üstelik nedeni kendime açýkça söyleyemiyordum bile.
Çünkü babamýn bavulundan gerçek,
büyük bir edebiyat çýkarsa babamýn içinde
bir bambaþka adam olduðunu kabul etmem
gerekecekti. Bu korkutucu bir þeydi. Çünkü
ben o ilerlemiþ yaþýmda bile babamýn yalnýzca
babam olmasýný istiyordum; yazar olmasýný
deðil.
Benim için yazar olmak, insanýn içinde
gizli ikinci kiþiyi, o kiþiyi yapan alemi sabýrla
yýllarca uðraþarak keþfetmesidir: Yazý deyince
önce romanlar, þiirler, edebiyat geleneði deðil,
procher de la valise de mon père, c’était la
crainte de ne pas aimer ce qu’il avait écrit.
Il s’en doutait sûrement, et avait d’ailleurs
pris les devants en affectant une espèce de
désinvolture à l’égard de cette valise. Cette
attitude m’affligeait, moi qui écrivais depuis
vingt-cinq ans, mais je ne voulais en tenir
rigueur à mon père de ne pas prendre la littérature suffisamment au sérieux… Ma vraie
crainte, la chose qui m’effrayait vraiment,
c’était la possibilité que mon père eût été
un bon écrivain. C’est en fait cette peur qui
m’empêchait d’ouvrir la valise de mon père.
Et je n’arrivais même pas à m’avouer cette
vraie raison. Car si de sa valise était sortie
une grande œuvre, j’aurais dû reconnaître
l’existence d’un autre homme, totalement différent, à l’intérieur de mon père. C’était quelque chose d’effrayant. Même à mon âge
déjà avancé, je tenais à ce que mon père ne
fût que mon père, et non un écrivain.
Pour moi, être écrivain, c’est découvrir
patiemment, au fil des années, la seconde
personne, cachée, qui vit en nous, et un
monde qui secrète notre seconde vie : l’écriture m’évoque en premier lieu, non pas les
romans, la poésie, la tradition littéraire, mais
l’homme qui, enfermé dans une chambre, se
replie sur lui-même, seul avec les mots, et
jette, ce faisant, les fondations d’un nouveau
monde. Cet homme, ou cette femme, peut
utiliser une machine à écrire, s’aider d’un
ordinateur, ou bien, comme moi, peut passer
trente ans à écrire au stylo et sur du papier.
En écrivant, il peut fumer, boire du café ou
du thé. De temps en temps il peut jeter un
coup d’œil dehors, par la fenêtre, sur les
enfants qui s’amusent dans la rue – s’il a
cette chance, sur des arbres, un paysage –
ou bien sur un mur aveugle. Il peut écrire
de la poésie, du théâtre ou comme moi des
romans. Toutes ces variations sont secondaires par rapport à l’acte essentiel de s’asseoir
à une table, et de se plonger en soi-même.
Ecrire, c’est traduire en mots ce regard intérieur, passer à l’intérieur de soi, et jouir du
bonheur d’explorer patiemment, et obstinément, un monde nouveau. Au fur et à mesure
qu’assis à ma table, j’ajoutais mot après mot
sur des feuilles blanches, et que passaient
les jours, les mois, les années, je me sentais
bâtir ce nouveau monde, comme on bâtit
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,
bir odaya kapanýp, masaya oturup, tek baþýna un pont, ou une voûte, et découvrir en moi
kendi içine dönen ve bu sayede kelimelerle comme une autre personne. Les mots pour
bir yeni alem kuran insan gelir gözümün nous, écrivains, sont les pierres dont nous
önüne. Bu adam, ya da bu kadýn, daktilo kul- nous bâtissons. C’est en les maniant, en les
lanabilir, bilgisayarýn kolaylýklarýndan yararla- évaluant les uns par rapport aux autres, en
nabilir, ya da benim gibi
jaugeant parfois de loin,
otuz yýl boyunca dolmaparfois au contraire en les
... Biz yazarlarýn taþlarý kelimekalemle kaðýt üzerine, elle
pesant et en les caressant
lerdir. Onlarý elleyerek, birbiryazabilir. Yazdýkça kahve,
du bout des doigts et du
leriyle iliþkilerini hissederek,
çay, sigara içebilir.
stylo que nous les mettons
bazen uzaktan bakýp seyrechacun à sa place, pour
derek, bazen parmaklarýmýzla
Bazen
masasýndan
construire à longueur d’anve kalemimizin ucuyla sanki
kalkýp
pencereden
née, sans perdre espoir,
onlarý okþayarak ve aðýrdýþarýya, sokakta oynayan
obstinément, patiemment.
lýklarýný tartarak kelimeleri yerçocuklara, talihliyse aðaleþtire yerleþtire, yýllarca inatla,
çlara ve bir manzaraya,
Pour moi le secret du
sabýrla ve umutla yeni dünyaya da karanlýk bir duvara
métier d’écrivain réside
lar kurarýz. ....
bakabilir. Þiir, oyun ya da
non pas dans une inspibenim gibi roman yazabiration d’origine inconnue
lir. Bütün bu farklýlýklar asýl
mais sur l’obstination et la
faaliyetten, masaya oturup sabýrla kendi içine patience. Une jolie expression turque « creudönmekten sonra gelir. Yazý yazmak, bu içe ser un puits avec une aiguille », me semble
dönük bakýþý kelimelere geçirmek, insanýn avoir été inventée pour nous autres écrikendisinin içinden geçerek yeni bir alemi vains. J’aime et je comprends la patience de
sabýrla, inatla ve mutlulukla araþtýrmasýdýr. Farhad qui selon la légende perça les monBen boþ sayfaya yavaþ yavaþ yeni kelimeler tagnes pour l’amour de Shirine. En parlant
ekleyerek masamda oturdukça günler, aylar, dans Mon Nom est Rouge, des miniaturisyýllar geçtikçe, kendime yeni bir alem kur- tes Persans qui à force de dessiner toujours
duðumu, kendi içimdeki bir baþka insaný, le même cheval, pendant des années, finistýpký bir köprüyü ya da bir kubbeyi taþ taþ sent par le mémoriser au point de pouvoir
kuran biri gibi ortaya çýkardýðýmý hisseder- l’exécuter les yeux fermés, je savais que
dim. Biz yazarlarýn taþlarý kelimelerdir. Onlarý je parlais aussi du métier d’écrivain, et de
elleyerek, birbirleriyle iliþkilerini hissederek, ma propre vie. Il me semble que, pour être
bazen uzaktan bakýp seyrederek, bazen par- en mesure de narrer sa propre vie comme
maklarýmýzla ve kalemil’histoire des autres, et de
mizin ucuyla sanki onlarý
puiser en lui-même ce don
... Les mots pour nous, écrivains,
okþayarak ve aðýrlýklarýný
de raconter, l’écrivain doit
sont les pierres dont nous nous
tartarak kelimeleri yerlui-même, avec optimisme,
bâtissons. C’est en les maniant,
leþtire yerleþtire, yýllarca
faire le don de toutes ces
en les évaluant les uns par rapinatla, sabýrla ve umutla
années à son art et à son
port aux autres, en jaugeant paryeni dünyalar kurarýz.
métier. La muse, qui ne
fois de loin, parfois au contraire
en les pesant et en les caressant
rend visite qu’à certains,
du bout des doigts et du stylo
Benim için yazarlýðýn
et jamais aux autres, est
que nous les mettons chacun
sýrrý, nereden geleceði hiç
sensible à cette confiance,
à sa place, pour construire à
belli olmayan ilhamda
à cet optimisme, et c’est
longueur d’année, sans perdre
deðil, inat ve sabýrdadýr.
quand l’écrivain se sent le
espoir, obstinément, patiemment. ...
Türkçe’deki o güzel deyiþ,
plus seul, quand il doute
iðneyle kuyu kazmak bana
le plus de la valeur de ses
sanki yazarlar için söylenefforts, de ses rêves et de
miþ gibi gelir. Eski masallardaki, aþký için ce qu’il a écrit – c’est-à-dire quand il croit
daðlarý delen Ferhat’ýn sabrýný severim ve que son histoire n’est rien d’autre que son
anlarým. Benim Adým Kýrmýzý adlý romanýmda, histoire, que la muse vient lui offrir les histoitutkuyla ayný atý yýllarca çize çize ezber- res, les images et les rêves qui le monde où
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leyen, hatta güzel bir atý gözü kapalý çize- il vit et le monde qu’il veut bâtir. Le sentiment
bilen Ýranlý eski nakkaþlardan söz ederken le plus bouleversant pour moi dans ce métier
yazarlýkmesleðinden, kendi hayatýmdan söz d’écrivain auquel j’ai donné toute ma vie, a
ettiðimi de biliyordum. Kendi hayatýný baþka- été de penser parfois que certaines phrases,
larýnýn hikâyesi olarak yavaþ yavaþ anlatabil- certaines pages qui m’ont rendu infiniment
mesi, bu anlatma gücünü
heureux m’étaient révéiçinde hissedebilmesi için,
lées par la grâce d’une
bana öyle gelir ki, yazarýn
puissance extérieure.
... Babamýn çantasýný açýp defmasa baþýnda yýllarýný bu
terlerini okumaktan korkuyorsanata ve zanaata sabýrla
J’avais peur d’ouvrir la
dum, çünkü benim girdiðim
verip, bir iyimserlik elde
valise de mon père et de
sýkýntýlara onun asla girmeyeetmesi gerekir.
lire ses cahiers parce que
je savais qu’il ne se serait
ceðini, yalnýzlýðý deðil arkaKimine hiç gelmeyen,
jamais exposé aux difficuldaþlarý, kalabalýklarý, salonlarý,
kimine de pek sýk uðrayan
tés que j’ai eu moi-même
þakalarý, cemaate karýþmayý
ilham meleði bu güveni ve
à affronter. Il aimait non la
sevdiðini biliyordum. ....
iyimserliði sever ve yazarýn
solitude, mais les amis, les
kendini en yalnýz hissetpièces bondées, les plaitiði, çabalarýnýn, hayallerisanteries en société. Mais
nin ve yazdýklarýnýn deðeensuite, je fis un autre rairinden en çok þüpheye düþtüðü anda, yani sonnement : la patience, l’ascétisme, toutes
hikâyesinin yalnýzca kendi hikâyesi olduðunu ces conceptions que j’avais échafaudées
sandýðý zamanda, ona içinden çýktýðý dünya pouvaient n’être que mes propres préjugés,
ile kurmak istediði alemi birleþtiren hikâye- liés à mon expérience personnelle et à ma
leri, resimleri, hayalleri sanki sunuverir. Bütün vie d’écrivain. Les auteurs géniaux ne manhayatýmý verdiðim yazarlýk iþinde benim için quaient pas, qui écrivirent au milieu d’une
en sarsýcý duygu, beni aþýrý mutlu eden kimi vie brillante, bruyante, avec une existence
cümleleri, hayalleri, sayfalarý kendimin deðil sociale ou familiale heureuse et intense. De
bir baþka gücün bulup bana cömertçe sun- plus, notre père nous avait abandonnés,
duðunu zannetmem olmuþtur.
enfants, pour fuir justement la médiocrité
de sa vie familiale. Il était parti à Paris, où
Babamýn çantasýný açýp defterlerini oku- il avait, comme beaucoup d’autres, rempli
maktan korkuyordum, çünkü benim girdiðim des cahiers dans des chambres d’hôtel.
sýkýntýlara onun asla girmeyeceðini, yalnýzlýðý Je savais que dans la valise se trouvait
deðil arkadaþlarý, kalaune partie de ces cahiers,
balýklarý, salonlarý, þakacar pendant les années
larý, cemaate karýþmayý
qui précédèrent la remise
... J’avais peur d’ouvrir la
sevdiðini biliyordum.
de cette valise, mon père
valise de mon père et de
avait commencé à me
lire ses cahiers parce que je
Ama sonra baþka bir
parler de cette période de
savais qu’il ne se serait jamais
akýl yürütüyordum: Bu
sa vie. Dans notre enfance
exposé aux difficultés que j’ai
düþünceler, çilekeþlik ve
aussi il parlait de ces
eu moi-même à affronter. Il
sabýr hayalleri benim hayat
années-là, mais sans évoaimait non la solitude, mais
ve yazarlýk deneyimimden
quer sa propre fragilité,
les amis, les pièces bondées,
çýkardýðým kendi önyarni son désir de devenir
les plaisanteries en société.
gýlarým da olabilirdi. Kalapoète, ni ses angoisses
...
balýðýn, aile hayatýnýn,
existentielles dans des
cemaatin ýþýltýsý içinde ve
chambres d’hôtel. Il raconmutlu cývýltýlar arasýnda
tait comment il voyait souyazmýþ pek çok parlak yazar da vardýr. vent Sartre sur les trottoirs de Paris, il parlait
Üstelik babam, çocukluðumuzda, aile haya- des livres qu’il avait lus et des films qu’il
týnýn sýradanlýðýndan sýkýlarak bizi býrakmýþ, avait vus avec un enthousiasme naïf, comme
Paris’e gitmiþ, otel odalarýnda baþka pek çok quelqu’un qui apporte des nouvelles impor-
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,
TORBJÖRN ZADIG
:
PHOTO
FONDATION NOBEL 2006
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COPYRIGHT
LE PRIX NOBEL ORHAN PAMUK ET SA FILLE , RÜYA
(À
(À
GAUCHE ), AVEC LES ENFANTS DE LA FAMILLE ROYALE SUÉDOISE
PARTIR DE LA GAUCHE , LA PRINCESSE VICTORIA , LA PRINCESSE MADELEINE ET LE PRINCE CARL PHILIP ),
AU BANQUET NOBEL , LE 10 DECEMBRE 2006 .
yazar gibi- defterler doldurmuþtu. Bavulun
içinde o defterlerin bir kýsmýnýn olduðunu da
biliyordum, çünkü bavulu getirmeden önceki
yýllarda babam hayatýnýn o döneminden bana
artýk söz etmeye de baþlamýþtý. Çocukluðumda da söz ederdi o yýllardan, ama kendi
kýrýlganlýðýný, þair-yazar olma isteðini, otel
odalarýndaki kimlik sýkýntýlarýný anlatmazdý.
Paris kaldýrýmlarýnda nasýl sýk sýk Sartre’ý gördüðünü anlatýr, okuduðu kitaplar ve gördüðü
filmlerden çok önemli haberler veren biri gibi
heyecanla ve içtenlikle söz ederdi.
Yazar olmamda paþalardan ve din
büyüklerinden çok evde dünya yazarlarýndan söz eden bir babamýn olmasýnýn payýný
elbette hiç aklýmdan çýkarmazdým. Belki de
babamýn defterlerini bunu düþünerek, büyük
kütüphanesine ne kadar çok þey borçlu
olduðumu hatýrlayarak okumalýydým. Bizimle
birlikte yaþarken babamýn týpký benim gibibir odada yalnýz kalýp kitaplarla, düþüncelerle haþýr neþir olmak istemesine, yazýlarýnýn
edebi niteliðine çok önem vermeden, dikkat
etmeliydim.
Ama yapamayacaðým þeyin de tam bu
olduðunu, babamýn býraktýðý çantaya bu
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,
tantes. Je ne pouvais certainement pas me
dissimuler ce que ma destinée d’écrivain
devait au fait que mon père parlait bien plus
souvent des grands auteurs de la littérature
mondiale que de nos pachas ou auteurs religieux. Peut-être fallait-il plutôt, au lieu d’attacher trop d’importance à la valeur littéraire
de ses écrits, aborder les cahiers de mon
père en considérant tout ce que je devais
aux livres de sa bibliothèque, en me rappelant que mon père, quand il vivait avec
nous, n’aspirait lui aussi, comme moi, qu’à
se retrouver seul dans une chambre, pour se
frotter à la foule de ses rêves.
Cependant, en contemplant avec inquiétude cette valise fermée, je me sentais justement incapable de cela-même. Mon père
avait coutume, parfois, de s’allonger sur le
sofa à l’entrée de sa bibliothèque, de poser
le magazine ou le livre qu’il était en train
de lire, et de suivre longuement le cours de
ses pensées. Sur son visage apparaissait
alors une nouvelle expression, différente de
celle qu’il avait en famille, au milieu des plaisanteries, des disputes ou des taquineries –
un regard tourné vers l’intérieur. J’en avais
déduit dès mon enfance et ma première jeu-
huzursuzlukla bakarken hissediyordum. nesse que mon père était un homme inquiet,
Babam bazen kütüphanesinin önündeki et je m’en inquiétais. Je sais maintenant,
divana uzanýr, elindeki kitabý ya da dergiyi tant d’années après, que cette inquiétude
býrakýr ve uzun uzun düþüncelere, hayallere est l’une des raisons qui font d’un homme
dalardý. Yüzünde þakalaþmalar, takýlmalar ve un écrivain. Pour devenir écrivain, il faut
küçük çekiþmelerle sürüp
avoir, avant la patience et
giden aile hayatý sýrasýnda
le goût des privations, un
gördüðümden bambaþka
instinct de fuir la foule, la
bir ifade, içe dönük bir
société, la vie ordinaire,
bakýþ belirirdi, bundan özelles choses quotidiennes
... Edebiyatýn insanoðlunun
likle çocukluk ve ilk genpartagées par tout le
kendini anlamak için yarattýðý
çlik yýllarýmda babamýn
monde, et de s’enfermer
en deðerli birikim olduðuna
huzursuz olduðunu anlar,
dans une chambre. Nous,
inanýyorum.m. ....
endiþelenirdim. Þimdi yýllar
écrivains, avons besoin
sonra bu huzursuzluðun
de la patience et de
insaný yazar yapan temel
l’espérance pour recherdürtülerden biri olduðunu
cher les fondements, en
biliyorum. Yazar olmak
nous-mêmes, du monde
için, sabýr ve çileden önce
que nous créons, mais le
içimizde
kalabalýktan,
besoin de nous enfermer
cemaatten, günlük sýradan hayattan, her- dans une chambre, une chambre pleine de
kesin yaþadýðý þeylerden kaçýp bir odaya livres, est la première chose qui nous motive.
kapanma dürtüsü olmalýdýr. Sabýr ve umudu Celui qui marque le début de la littérature
yazýyla kendimize derin bir dünya kurmak moderne, le premier grand exemple d’écriiçin isteriz. Ama bir odaya, kitaplarla dolu bir vain libre et de lecteur affranchi des contrainodaya kapanma isteði bizi harekete geçiren tes et des préjugés, qui a le premier discuté
ilk þeydir.
les mots des autres sans rien écouter que sa
propre conscience, qui a fondé son monde
Bu kitaplarý keyfince okuyan, yalnýzca sur son dialogue avec les autres livres, est
kendi vicdanýnýn sesini dinleyerek baþka- évidemment Montaigne. Montaigne est un
larýnýn sözleriyle tartýþan ve kitaplarla konuþa des écrivains à la lecture desquels mon père
konuþa kendi düþüncelerini ve alemini oluþ- revenait sans cesse et m’incitait toujours. Je
turan özgür, baðýmsýz yazarýn ilk büyük veux me considérer comme appartenant à
örneði, modern edebiyatýn baþlangýcý Montai- cette tradition d’écrivains qui, que ce soit en
gne’dir elbette. Babamýn
Orient ou en Occident, se
da dönüp dönüp okuduðu,
démarquent de la société,
bana okumamý öðütlediði
quelle qu’elle soit, où ils
bir yazardý Montaigne.
vivent, pour s’enfermer
Dünyanýn neresinde olursa
dans une chambre pleine
olsun, ister Doðu’da ister
de livres. Pour moi,
... Je crois que la littérature
Batý’da, cemaatlerinden
l’homme dans sa biblioest la somme la plus prékopup kendilerini kitathèque est le lieu où se
cieuse que l’humanité s’est
plarla bir odaya kapatan
fonde la vraie littérature.
donnée pour se comprendre.
yazarlar geleneðinin bir
...
parçasý olarak görmek
Pour autant, notre soliisterim kendimi. Benim için
tude dans cette chambre
hakiki edebiyatýn baþladýðý
où nous nous enfermons
yer kitaplarla kendini bir
n’est pas si grande que
odaya kapatan adamdýr.
nous le croyons. Nous
sommes environnés des mots, des histoires
Ama kendimizi kapattýðýmýz odada sanýl- des autres, de leurs livres, de tout ce que
dýðý kadar da yalnýz deðilizdir. Bize önce baþ- nous appelons la tradition littéraire. Je crois
kalarýnýn sözü, baþkalarýnýn hikâyeleri, baþ- que la littérature est la somme la plus pré-
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,
TORBJÖRN ZADIG
:
PHOTO
FONDATION NOBEL 2006
©
COPYRIGHT
TOUS LES PRIX NOBEL 2006 RASSEMBLÉS POUR UNE PHOTO DE GROUPE
DE GAUCHE À DROITE
:
DURANT LEUR VISITE À LA FONDATION NOBEL , LE 12 DECEMBRE 2006 .
JOHN C . MATHER , EDMUND S . PHELPS , ROGER KORNBERG , DIPAL CHANDRA BARUA
(REPRESENTANT
LA BANQUE GRAMEEN ), ORHAN PAMUK , ANDREW Z . FIRE , CRAIG C . MELLO , MUHAMMAD YUNUS , ET GEORGE F . SMOOT .
kalarýnýn kitaplarý, yani gelenek dediðimiz
þey eþlik eder. Edebiyatýn insan-oðlunun kendini anlamak için yarattýðý en deðerli birikim
olduðuna inanýyorum. Ýnsan topluluklarý, kabileler, milletler edebiyatlarýný önemsedikleri,
yazarlarýna kulak verdikleri ölçüde zekileþir,
zenginleþir ve yükselirler, ve hepimizin bildiði
gibi, kitap yakmalar, yazarlarý aþaðýlamalar
milletler için karanlýk ve akýlsýz zamanlarýn
habercisidir. Ama edebiyat hiçbir zaman yalnýzca milli bir konu deðildir. Kitaplarýyla bir
odaya kapanan ve önce kendi içinde bir Yolculuða çýkan yazar, orada yýllar içinde iyi edebiyatýn vazgeçilmez kuralýný da keþfedecektir: Kendi hikâyemizden baþkalarýnýn hikâyeleri gibi ve baþkalarýnýn hikâyelerinden kendi
hikâyemizmiþ gibi bahsedebilme hüneridir
edebiyat. Bunu yapabilmek için yola baþkalarýnýn hikâyelerinden ve kitaplarýndan
çýkarýz.
cieuse que l’humanité s’est donnée pour
se comprendre. Les sociétés humaines, les
tribus et les nations deviennent intelligentes,
s’enrichissent et s’élèvent dans la mesure où
ils prennent au sérieux leur littérature, où ils
écoutent leurs écrivains, et comme nous le
savons tous, les bûchers de livres, les persécutions contre les écrivains présagent pour
les nations de périodes noires et obscures.
La littérature n’est jamais seulement un sujet
national ; l’écrivain qui s’enferme dans une
chambre avec ses livres, et qui initie avant
tout un voyage intérieur va y découvrir au
cours des années cette règle essentielle : la
littérature est l’art de savoir parler de notre
histoire comme de l’histoire des autres et de
l’histoire des autres comme de notre propre
histoire. Pour arriver à ce but, nous commençons par lire les histoires et les livres des
autres.
Babamýn bir yazara fazlasýyla yetecek bin
beþ yüz kitaplýk iyi bir kütüphanesi vardý. Yirmi
iki yaþýmdayken, bu kütüphanedeki kitaplarýn
hepsini okumamýþtým belki, ama bütün kitaplarý tek tek tanýr, hangisinin önemli, hangisinin hafif ama kolay okunur, hangisinin klasik,
Mon père avait une bonne bibliothèque
de quelque mille-cinq-cents livres qui aurait
largement suffi à un écrivain. Quand j’avais
vingt-deux ans, je n’avais peut-être pas lu
tous les livres qui étaient dans sa bibliothèque, mais je les connaissais tous un par un,
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hangisinin dünyanýn vazgeçilmez bir par- je savais lesquels étaient importants, lesquels
çasý, hangisinin yerel tarihin unutulacak ama étaient légers et faciles à lire, lesquels étaient
eðlenceli bir tanýðý, hangisinin de babamýn des Classiques et des monuments incontourçok önem verdiði bir Fransýz yazarýn kitabý nables, lesquels étaient des témoins, voués à
olduðunu bilirdim. Bazen bu kütüphaneye l’oubli mais amusants, d’une histoire locale,
uzaktan bakar, kendimin
et lesquels étaient les
de bir gün ayrý bir evde
livres d’un écrivain franböyle bir kütüphanemin,
çais auxquels mon père
hatta daha iyisinin olatenait beaucoup. Parfois
... Dünyanýn merkezinde,
caðýný, kitaplardan kenje contemplais de loin
bizim yaþadýðýmýzdan daha
dime bir dünya kuracaðýmý
cette bibliothèque. J’imazengin ve çekici bir hayat
düþlerdim.
ginais que moi-même, un
vardý ve ben bütün Ýstanbuljour, j’allais, dans une
lular ve bütün Türkiye ile birUzaktan baktýðýmda
autre maison, posséder
likte bunun dýþýndaydým. ....
bazen babamýn kütüpune bibliothèque semblahanesi bana bütün alemin
ble et même meilleure,
küçük bir resmiymiþ gibi
que j’allais me bâtir un
gelirdi.
Ama
bizim
monde avec des livres.
köþemizden, Ýstanbul’dan
Regardée de loin, la bibliobaktýðýmýz bir dünyaydý bu.
thèque de mon père m’apKütüphane de bunu gösteriyordu. Babam bu paraissait parfois comme une image de tout
kütüphaneyi yurtdýþý yolculuklarýndan, özel- l’univers. Mais c’était un monde que nous
likle Paris’ten ve Amerika’dan aldýðý kitaplarla, observions à partir d’un angle étroit, depuis
gençliðinde Ýstanbul’da 1940’larda ve 50’ler- Istanbul, et le contenu de la bibliothèque en
deki yabancý dilde kitap satan dükkanlardan témoignait aussi. Et mon père avait constialdýklarýyla ve her birini benim de tanýdýðým tué cette bibliothèque à partir des livres qu’il
Ýstanbul’un eski ve yeni kitapçýlarýndan edin- avait acheté pendant ses voyages à l’étrandikleriyle yapmýþtý. Yerel, milli bir dünya ile ger, surtout à Paris et en Amérique, de ceux
Batý dünyasýnýn karýþýmýdýr benim dünyam. qu’il avait achetés dans sa jeunesse chez
1970’lerden baþlayarak ben de iddialý bir les bouquinistes d’Istanbul qui vendaient de
þekilde kendime bir kütüphane kurmaya la littérature étrangère dans les années quabaþladým. Daha yazar olmaya tam karar rante et cinquante, et de ceux qu’il avait
vermemiþtim, Ýstanbul adlý kitabýmda anlat- continué d’acquérir dans des librairies que
týðým gibi, artýk ressam olmayacaðýmý sezmiþ- je connais moi aussi. Mon monde est un
tim ama hayatýmýn ne yola
mélange de local et de
gireceðini tam bilemiyormondial, de national et
dum. Ýçimde bir yandan
d’occidental. A partir des
... Quant à ma place dans l’uniher þeye karþý durdurulannées soixante-dix, moi
vers, mon sentiment était que
maz bir merak ve aþýrý iyimaussi j’ai eu la prétention
de toute façon, j’étais à l’écart,
ser bir okuyup öðrenme
de me constituer une
et bien loin de tout centre, que
açlýðý vardý; bir yandan
bibliothèque personnelle,
ce soit dans la vie ou dans la
da hayatýmýn bir þekilde
avant même d’avoir vrailittérature. Au centre du monde
«eksik» bir hayat olacaðýný,
ment décidé de devenir
existait une vie plus riche et plus
baþkalarý gibi yaþayaécrivain ; comme j’en
passionante que celle que nous
mayacaðýmý hissediyorparle dans mon livre
vivions, et moi j’en étais exclu, à
dum. Bu duygumun bir
Istanbul, je savais déjà
l’instar de tous mes compatriokýsmý, týpký babamýn kütüque je ne deviendrais pas
tes. ...
phanesine bakarken hispeintre non plus, mais je
settiðim gibi, merkezden
ne savais pas exactement
uzak olma fikriyle, Ýstanbul’un o yýllarda hepi- quelle voie ma vie allait prendre. J’avais
mize hissettirdiði gibi, taþrada yaþadýðýmýz d’une part une curiosité insatiable et univerduygusuyla ilgiliydi. Bir baþka eksik yaþam selle, et une soif d’apprendre excessive et
endiþesi de tabii ister resim yapmak olsun, naïve. D’autre part je sentais que ma vie était
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ister edebiyat olsun, sanatçýsýna fazla ilgi göstermeyen ve umut da vermeyen bir ülkede
yaþadýðýmý fazlasýyla bilmemdi. 1970’lerde,
sanki hayatýmdaki bu eksiklikleri gidermek
ister gibi aþýrý bir hýrsla Ýstanbul’un eski kitapçýlarýndan babamýn verdiði parayla solmuþ,
okunmuþ, tozlu kitaplar satýn alýrken bu sahaf
dükkanlarýnýn, yol kenarlarýnda, cami avlularýnda, yýkýk duvarlarýn eþiklerinde yerleþmiþ
kitapçýlarýn yoksul, daðýnýk ve çoðu zaman
da insana umutsuzluk verecek kadar periþan
halleri beni okuyacaðým kitaplar kadar etkilerdi.
Alemdeki yerim konusunda, hayatta
olduðu gibi edebiyatta da o zamanlar
taþýdýðým temel duygu bu «merkezde
olmama» duygusuydu. Dünyanýn merkezinde,
bizim yaþadýðýmýzdan daha zengin ve çekici
bir hayat vardý ve ben bütün Ýstanbullular
ve bütün Türkiye ile birlikte bunun dýþýndaydým. Bu duyguyu dünyanýn büyük çoðunluðu
ile paylaþtýðýmý bugün düþünüyorum. Ayný
þekilde, bir dünya edebiyatý vardý ve onun
benden çok uzak bir merkezi vardý. Aslýnda
düþündüðüm Batý edebiyatýydý, dünya edebiyatý deðil, ve biz Türkler bunun da dýþýndaydýk. Babamýn kütüphanesi de bunu doðruluyordu. Bir yanda bizim, pek çok ayrýntýsýný
sevdiðim, sevmekten vazgeçemediðim yerel
dünyamýz, Ýstanbul’un kitaplarý ve edebiyatý
vardý, bir de ona hiç benzemeyen, benzememesi bize hem acý hem de umut veren Batý
dünyasýnýn kitaplarý. Yazmak, okumak sanki
bir dünyadan çýkýp ötekinin baþkalýðý, tuhaflýðý
ve harika halleriyle teselli bulmaktý. Babamýn
da bazen, týpký benim sonralarý yaptýðým gibi,
kendi yaþadýðý hayattan Batý’ya kaçmak için
roman okuduðunu hissederdim. Ya da bana o
zamanlar kitaplar bu çeþit bir kültürel eksiklik
duygusunu gidermek için baþvurduðumuz
þeylermiþ gibi gelirdi. Yalnýz okumak deðil,
yazmak da Ýstanbul’daki hayatýmýzdan Batý’ya
gidip gelmek gibi bir þeydi.
Babam
bavulundaki
defterlerinden
çoðunu doldurabilmek için Paris’e gitmiþ, kendini otel odalarýna kapatmýþ, sonra yazdýklarýný
Türkiye’ye geri getirmiþti. Bunun da beni
huzursuz ettiðini, babamýn bavuluna bakarken hissederdim. Yirmi beþ yýl Türkiye’de
yazar olarak ayakta kalabilmek için kendimi
bir odaya kapattýktan sonra, yazarlýðýn içi-
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vouée à rester insatisfaite, privée de certaines choses qui sont données aux autres. Ce
sentiment relevait en partie de celui d’être
loin du centre, en province, qui nous gagnait
à force de vivre à Istanbul ou rien qu’à regarder la bibliothèque de mon père. Mon autre
souci était que j’habitais en Turquie, dans un
pays qui n’attache pas grande importance à
ses artistes, qu’ils pratiquent la peinture ou
la littérature, et les laisse vivre sans espoir.
Dans les années soixante-dix, lorsque j’achetais, avec l’argent que mon père me donnait,
des livres d’occasion, poussiéreux et usés,
chez des bouquinistes d’Istanbul, comme
par une ambition dérisoire de suppléer ce
que la vie ne m’apportait pas, l’aspect misérable des vendeurs, dans les cours des mosquées, au pied des ruines, au coin des rues,
la décrépitude et la pauvreté sordide de
tous ces endroits désespérants, m’influençaient autant que le contenu des livres euxmêmes.
Quant à ma place dans l’univers, mon
sentiment était que de toute façon, j’étais
à l’écart, et bien loin de tout centre, que
ce soit dans la vie ou dans la littérature.
Au centre du monde existait une vie plus
riche et plus passionante que celle que
nous vivions, et moi j’en étais exclu, à l’instar de tous mes compatriotes. Aujourd’hui,
je pense que je partageais ce sentiment
avec la presque totalité du monde. De la
même façon, il y avait une littérature mondiale, dont le centre se trouvait très loin de
moi. Mais ce à quoi je pensais, était non pas
la littérature mondiale mais la littérature occidentale. Et nous les Turcs en étions bien sûr
exclus aussi, comme le confirmait la bibliothèque de mon père. D’une part il y avait les
livres et la littérature d’Istanbul, notre monde
restreint dont j’affectionne depuis toujours
et encore aujourd’hui les détails, et il y avait
les livres du monde occidental, tout différents, qui nous donnaient autant de peine
que d’espoir. Ecrire et lire étaient en quelque sorte une façon de sortir d’un monde
et de trouver une consolation par l’intermédiaire de la différence, de l’étrangeté et des
créations géniales de l’autre. Je sentais que
mon père aussi lisait parfois pour échapper
à son monde et fuir vers l’Occident, tout
comme je l’ai fait moi-même plus tard. Il
mizden geldiði gibi yazmanýn, toplumdan,
devletten, milletten gizlice yapýlmasý gereken
bir iþ olmasýna, babamýn bavuluna bakarken
artýk isyan ediyordum. Belki de en çok bu
yüzden babama yazarlýðý benim kadar ciddiye almadýðý için kýzýyordum.
Aslýnda babama benim gibi bir hayat
yaþamadýðý, hiçbir þey için küçük bir çatýþmayý bile göze almadan toplumun içinde,
arkadaþlarý ve sevdikleriyle gülüþerek mutlulukla yaþadýðý için kýzýyordum. Ama ‘kýzýyordum’ yerine ‘kýskanýyordum’ diyebileceðimi,
belki de bunun daha doðru bir kelime olacaðýný da aklýmýn bir yanýyla biliyor, huzursuz oluyordum. O zaman her zamanki takýntýlý, öfkeli sesimle kendi kendime «mutluluk
nedir?» diye soruyordum. Tek baþýna bir
odada derin bir hayat yaþadýðýný sanmak mýdýr
mutluluk? Yoksa cemaatle, herkesle ayný þeylere inanarak, inanýyormuþ gibi yaparak rahat
bir hayat yaþamak mý? Herkesle uyum içinde
yaþar gibi gözükürken, bir yandan da kimsenin görmediði bir yerde, gizlice yazý yazmak
mutluluk mudur aslýnda, mutsuzluk mu? Ama
bunlar fazla hýrçýn, öfkeli sorulardý. Üstelik
iyi bir hayatýn ölçüsünün mutluluk olduðunu
nereden çýkarmýþtým ki? Ýnsanlar, gazeteler,
herkes hep en önemli hayat ölçüsü mutlulukmuþ gibi davranýyordu. Yalnýzca bu bile, tam
tersinin doðru olduðunu araþtýrmaya deðer
bir konu haline getirmiyor muydu? Zaten
bizlerden, aileden hep kaçmýþ olan babamý
ne kadar tanýyor, onun huzursuzluklarýný ne
kadar görebiliyordum ki?
Babamýn bavulunu iþte bu dürtülerle açtým
ilk. Babamýn hayatýnda bilmediðim bir mutsuzluk, ancak yazýya dökerek dayanabileceði
bir sýr olabilir miydi?
Bavulu açar açmaz seyahat çantasý kokusunu hatýrladým, bazý defterleri tanýdýðýmý,
babamýn üstünde öyle fazla durmadan onlarý
bana yýllarca önce göstermiþ olduðunu fark
ettim. Tek tek elleyip karýþtýrdýðým defterlerin
çoðu babamýn bizi býrakýp Paris’e gittiði gençlik yýllarýnda tutulmuþtu.
Oysa ben, týpký biyografilerini okuduðum,
sevdiðim yazarlar gibi, babamýn benim
yaþýmdayken ne yazdýðýný, ne düþündüðünü
öðrenmek istiyordum. Kýsa zaman içinde
me paraissait aussi qu’à cette époque-là,
les livres nous servaient à nous défaire du
sentiment d’infériorité culturelle ; le fait de
lire, mais aussi d’écrire nous rapprochait de
l’Occident et en nous faisant partager quelque chose. Mon père, pour remplir tous ces
cahiers dans cette valise était allé s’enfermer dans une chambre d’hôtel à Paris, et
avait rapporté en Turquie ce qu’il avait écrit.
Je sentais, en regardant la valise de mon
père que moi aussi, j’étais concerné, et cela
me terrifiait. Après vingt-cinq années passées, pour être écrivain en Turquie, dans la
solitude d’une chambre, je me révoltais en
regardant la valise de mon père contre le
fait que le métier d’écrivain, le fait d’écrire
sincèrement suppose qu’on l’exerce en
cachette de la société, de l’Etat et de la
Nation. C‘est peut-être là mon principal ressentiment contre mon père : de n’avoir pas
autant que moi pris le métier d’écrivain au
sérieux. En fait, je lui en voulais de n’avoir
pas mené la vie qui est la mienne, d’avoir
choisi de vivre dans la société, avec ses
amis, les gens qu’il aimait, sans s’exposer
au moindre conflit pour quoi que ce soit.
Mais en même temps, je savais ce que
ces reproches recouvraient de jalousie, et
que ce mot aurait été le plus exact pour
décrire mon énervement. Je me demandais,
comme une obsession, « qu’est-ce que le
bonheur ? ». Est-ce croire vivre une vie
profonde dans la solitude d’une chambre,
ou est-ce vivre une vie facile au sein de la
société, en croyant les mêmes choses que
tout le monde ou en faisant semblant d’y
croire. Est-ce qu’écrire en cachette de tous,
dans son coin, tout en ayant l’air de vivre en
harmonie avec tout le monde, était le bonheur, ou le malheur ? C’étaient-là des questions trop irritantes, trop brûlantes pour moi.
De plus, d’où avais-je tiré que le bonheur
fût le critère d’une vie réussie ? Les gens,
les journaux, tout le monde se comportait
comme si la vie se mesurait essentiellement au bonheur qu’elle offrait, et cela seul
justifiait sans doute qu’on pût envisager le
contraire. D’ailleurs, connaissant bien mon
père, et cette façon qu’il avait eu de nous
abandonner et de nous fuir constamment,
j’étais aussi bien à même de percevoir son
inquiétude profonde.
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böyle bir þeyle karþýlaþmayacaðýmý da anladým. Üstelik bu arada babamýn defterlerinin
orasýnda burasýnda karþýlaþtýðým yazar sesinden huzursuz olmuþtum. Bu ses babamýn
sesi deðil diye düþünüyordum; hakiki deðildi,
ya da benim hakiki babam diye bildiðim
kiþiye ait deðildi bu ses.
Babamýn yazarken babam olamamasý
gibi huzursuz edici bir þeyden daha aðýr
bir korku vardý burada: Ýçimdeki hakiki olamama korkusu, babamýn yazýlarýný iyi bulamama, hatta babamýn baþka yazarlardan
fazla etkilendiðini görme endiþemi aþmýþ,
özellikle gençliðimde olduðu gibi, bütün varlýðýmý, hayatýmý, yazma isteðimi ve kendi
yazdýklarýmý bana sorgulatan bir hakikilik
buhranýna dönüþüyordu. Roman yazmaya
baþladýðým ilk on yýlda bu korkuyu daha
derinden hisseder, ona karþý koymakta zorlanýr, týpký resim yapmaktan vazgeçtiðim gibi,
bir gün yenilgiye uðrayýp roman yazmayý da
bu endiþeyle býrakmaktan bazen korkardým.
Kapayýp kaldýrdýðým bavulun bende kýsa
sürede uyandýrdýðý iki temel duygudan hemen
söz ettim: Taþrada olma duygusu ve hakiki
olabilme endiþesi. Benim bu huzursuz edici
duygularý derinlemesine ilk yaþayýþým deðildi
elbette bu. Bu duygularý, bütün geniþlikleri,
yan sonuçlarý, sinir baþlarý, iç düðümleri ve
çeþit çeþit renkleriyle ben yýllar boyunca
okuyup yazarak, kendim masa baþýnda
araþtýrmýþ,
keþfetmiþ,
derinleþtirmiþtim.
Elbette onlarý belli belirsiz acýlar, keyif kaçýrýcý
hassasiyetler ve ikide bir hayattan ve kitaplardan bana bulaþan akýl karýþýklýklarý olarak özellikle gençliðimde pek çok kereler yaþamýþtým.
Ama taþrada olma duygusunu ve hakikilik
endiþesini ancak onlar hakkýnda romanlar,
kitaplar yazarak (mesela taþralýlýk için Kar,
Ýstanbul; hakikilik endiþesi için Benim Adým
Kýrmýzý ya da Kara Kitap) bütünüyle tanýyabilmiþtim. Benim için yazar olmak demek, içimizde taþýdýðýmýz, en fazla taþýdýðýmýzý biraz bildiðimiz gizli yaralarýmýzýn üzerinde durmak,
onlarý sabýrla keþfetmek, tanýmak, iyice ortaya
çýkarmak ve bu yaralarý ve acýlarý yazýmýzýn ve
kimliðimizin bilinçle sahiplendiðimiz bir parçasý haline getirmektir.
Herkesin bildiði ama bildiðini bilmediði
þeylerden söz etmektir yazarlýk. Bu bilginin
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Voilà ce qui m’a fait ouvrir finalement la
valise de mon père. Peut-être y avait-il dans
sa vie un secret, un malheur trop important
pour qu’il ait pu le supporter sans l’écrire.
Dès que j’ai ouvert la valise, je me suis souvenu de l’odeur de son sac de voyage, et
je me suis aperçu que je connaissais certains de ses cahiers, que mon père m’avait
montré des années plus tôt, sans y attacher
d’importance. La plupart de ceux que j’ai
feuilletés un par un dataient des années où
mon père, jeune encore, nous avait souvent
quittés pour se rendre à Paris. Mais ce que
j’aurais souhaité, moi, comme les écrivains
que j’aime et dont je lis les livres, c’était
apprendre ce que mon père avait pu penser
et écrire au même âge que moi. Rapidement, j’ai compris que je n’allais pas faire
cette expérience. J’étais gêné aussi par la
voix d’écrivain que je percevais ça et là
dans ces cahiers. Je me disais que cette
voix n’était pas celle de mon père, qu’elle
n’était pas authentique, ou bien que cette
voix n’appartenait pas à la personne que je
connaissais comme mon père. Il y avait ici
une crainte plus grave que la simple inquiétude de découvrir que mon père cessait, en
écrivant, d’être mon père : ma propre peur
de ne pas réussir à être authentique l’emportait sur celle de ne pas apprécier ses
écrits à lui, et de constater même qu’il était
excessivement influencé par d’autres écrivains, et elle se transformait en une crise
d’authenticité qui m’obligeait à m’interroger, comme dans ma jeunesse, sur mon
existence entière, sur ma vie, mon envie
d’écrire, et ce que j’ai écrit moi-même.
Pendant les dix premières années où j’ai
écrit des romans, j’éprouvais cette crainte
avec acuité, elle m’accablait presque ; tout
comme j’avais renoncé à peindre, j’avais
peur que cette inquiétude me fasse renoncer à écrire.
Je vous ai déjà parlé des deux sentiments que cette valise – que j’ai depuis
refermée et rangée – avaient suscités en
moi : le sentiment de provincialité, et le
souci d’authenticité. Bien évidemment, ce
n’était pas la première fois que j’éprouvais
profondément ces sentiments d’inquiétude.
J’avais moi-même en lisant et en écrivant
exploré, découvert et approfondi pendant
keþfi ve onun geliþtirilip paylaþýlmasý okura des années ces sentiments à ma table de
çok tanýdýðý bir dünyada hayret ederek gezin- travail, dans toute leur ampleur, avec leurs
menin zevklerini verir. Bu zevkleri, bildiðimiz conséquences, leurs interconnections, leurs
þeylerin bütün gerçekliðiyle yazýya dökülme- intrications et la diversité de leurs nuansindeki hünerden de alýrýz elbette. Bir odaya ces. Bien sûr, je les avais éprouvés maintes
kapanýp yýllarca hünerini
fois, surtout dans ma jeu... Bugün edebiyatýn asýl anlatgeliþtiren, bir alem kurnesse, douleurs diffuses,
masý ve araþtýrmasý gereken
maya çalýþan yazar iþe
susceptibilités lancinanþey, insanoðlunun temel derdi
kendi gizli yaralarýndan
tes, désordres de l’esprit
ise, dýþarýda kalmak ve kenbaþlarken bilerek ya da bildont la vie et les livres
dini önemsiz hissetme korkumeden insanoðluna derin
ne cessaient pas de m’aflarý, bunlara baðlý deðersizlik
bir güven de göstermiþ
fliger. Mais je n’étais
duygularý, bir cemaat olarak
olur. Baþkalarýnýn da bu
parvenu au fond du
yaþanan gurur kýrýklýklarý, kýrýlyaralarýn bir benzerini
sentiment d’être provinganlýklar, küçümsenme endiþeleri, çeþit çeþit öfkeler, alýntaþýdýðýna, bu yüzden
cial, de l’angoisse de
ganlýklar, bitip tükenmeyen
anlaþýlacaðýna, insanlarýn
n’être pas authentique
aþaðýlanma hayalleri ve bunbirbirlerine benzediðine
qu’en
écrivant
des
larýn kardeþi milli övünmeler,
duyulan bu güveni hep
romans, des livres là-desþiþinmeler ....
taþýdým. Bütün gerçek edesus (par exemple Neige
biyat, insanlarýn birbirine
ou Istanbul pour le senbenzediðine iliþkin çocuksu ve iyimser bir timent de provincialité, ou Mon Nom est
güvene dayanýr. Kapanýp yýllarca yazan biri Rouge et Le Livre noir pour le souci
iþte böyle bir insanlýða ve merkezi olmayan d’authenticité). Pour moi, être écrivain, c’est
bir dünyaya seslenmek ister.
appuyer sur les blessures secrètes que
nous portons en nous, que nous savons
Ama babamýn bavulundan ve tabii que nous portons en nous – les découvrir
Ýstanbul’da yaþadýðýmýz hayatýn solgun renkle- patiemment, les connaître, les révéler au
rinden anlaþýlabileceði gibi, dünyanýn bizden grand jour, et faire de ces blessures et de
uzakta bir merkezi vardý. Bu temel gerçeði nos douleurs une partie de notre écriture et
yaþamanýn verdiði Çehovcu taþra duygu- de notre identité.
sundan, bir diðer yan sonuç olan hakikilik
endiþesinden kitaplarýmda çok söz ettim.
Etre écrivain, c’est parler des choses que
Dünya nüfusunun büyük çoðunluðunun bu tout le monde sait sans en avoir conscience.
duygularla yaþadýðýný, hatta daha aðýrlarý olan La découverte de ce savoir et son partage
eziklik, kendine güvensizlik
donnent au lecteur le plaive aþaðýlanma korkularýyla
sir de parcourir en s’éton... la littérature doit raconter et
boðuþarak yaþadýðýný kennant un monde familier.
explorer aujourd’hui c’est le prodimden biliyorum. Evet,
Nous prenons sans doute
blème principal de l’humanité,
insanoðlunun birinci derdi
aussi ce plaisir au talent
la peur de l’exclusion et de se
hâlâ, mülksüzlük, yiyecekqui exprime par des mots
sentir sans importance, le sensizlik, evsizlik. Ama artýk
ce que nous connaissons
timment de ne rien valoir, les
televizyonlar, gazeteler bu
de la réalité. L‘écrivain
atteintes à l’amour propre éproutemel dertleri edebiyattan
qui s’enferme dans une
vées par les sociétés, les fragiçok daha çabuk ve kolay
chambre et développe
lités, la crainte de l’humiliation,
bir þekilde anlatýyor bize.
son talent pendant des
les colères de tout ordre, les
Bugün edebiyatýn asýl
années, et qui essaie de
susceptibilités, et les vantardianlatmasý ve araþtýrmasý
construire un monde en
ses nationales. ...
gereken þey, insanoðlunun
commençant par ses protemel derdi ise, dýþarýda
pres blessures secrètes,
kalmak ve kendini önemsiz hissetme korku- consciemment ou inconsciemment, montre
larý, bunlara baðlý deðersizlik duygularý, bir une confiance profonde en l’humanité. J’ai
cemaat olarak yaþanan gurur kýrýklýklarý, toujours eu cette confiance en ce que les
kýrýlganlýklar, küçümsenme endiþeleri, çeþit autres aussi portent aussi ce genre de
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çeþit öfkeler, alýnganlýklar, bitip tükenmeyen blessures, en ce que les êtres humains
aþaðýlanma hayalleri ve bunlarýn kardeþi se ressemblent. Toute la littérature véritamilli övünmeler, þiþinmeler. Çoðu zaman ble repose sur une confiance – d’un optiakýldýþý ve aþýrý duygusal bir dille dýþa vuru- misme enfantin – selon laquelle les hommes
lan bu hayalleri kendi içimdeki karanlýða se ressemblent. Quelqu’un qui écrit penher bakýþýmda anlayabidant des années enfermé
liyorum. Kendimi kolays’adresse à cette huma... Batý dünyasýnda da Rönelýkla özdeþleþtirebildiðim
nité et à un monde sans
sansý, Aydýnlanmayý, ModerBatý-dýþý dünyada büyük
centre.
kalabalýklarýn, topluluklarýn
nliði keþfetmiþ olmanýn ve
ve milletlerin aþaðýlanma
Mais comme on peut
zenginliðin aþýrý gururuyla
endiþeleri ve alýnganlýklarý
le
comprendre
de la valise
milletlerin, devletlerin zaman
yüzünden zaman zaman
de
mon
père
et
des couzaman benzer bir aptallýða
aptallýða varan korkulara
leurs fânées de la vie que
yaklaþan bir kendini beðenkapýldýklarýna tanýk oluyonous menions à Istanbul,
miþliðe kapýldýklarýný da biliyoruz.
Kendimi
ayný
le monde avait un centre
rum.
kolaylýkla
özdeþleþtirebien loin de nous. J’ai
....
bildiðim Batý dünyasýnda
beaucoup parlé de ce
da Rönesansý, Aydýnlansentiment tchekhovien de
mayý, Modernliði keþfetprovincialité et de l’anmiþ olmanýn ve zenginliðin aþýrý gururuyla goisse d’authenticité inspiré tous deux par
milletlerin, devletlerin zaman zaman benzer l’expérience de cette vérité fondamentale.
bir aptallýða yaklaþan bir kendini beðen- Je connais par moi-même que la majorité
miþliðe kapýldýklarýný da biliyorum.
écrasante de la population mondiale vit
avec ces sentiments oppressants en lutDemek ki, yalnýzca babam deðil, hepimiz tant contre le manque de confiance en soi
dünyanýn bir merkezi olduðu düþüncesini çok et contre la peur de l’humiliation. Oui, le
fazla önemsiyoruz. Oysa, yazý yazmak için souci principal de l’humanité est encore
bizi yýllarca bir odaya kapatan þey tam tersi la pauvreté, le manque de nourriture, de
bir güvendir; bir gün yazdýklarýmýzýn okunup logement… Mais désormais, les télévisions,
anlaþýlacaðýna, çünkü insanlarýn dünyanýn her les journaux nous racontent ces problèmes
yerinde birbirlerine benzediklerine iliþkin bir fondamentaux plus rapidement et plus faciinançtýr bu. Ama bu, kendimden ve babamýn lement que la littérature. Si ce que la littéyazdýklarýndan biliyorum, kenarda olmanýn, rature doit raconter et explorer aujourd’hui
dýþarýda kalmanýn öfkec’est le problème prinsiyle yaralý, dertli bir iyimcipal de l’humanité, la
serliktir. Dostoyevski’nin
peur de l’exclusion et de
bütün hayatý boyunca
se sentir sans impor... les Etats dans le monde
Batý’ya karþý hissettiði aþk
tance, le sentiment de ne
occidental, auquel je peux
ve nefret duygularýný pek
rien valoir, les atteintes à
tout aussi facilement m’idençok kereler kendi içimde
l’amour propre éprouvées
tifier, sont parfois imbus d’un
de hissettim. Ama ondan
par les sociétés, les fragiorgueil (vanité d’avoir produit
asýl öðrendiðim þey, asýl
lités, la crainte de l’humila Renaissance, les Lumièiyimserlik kaynaðý, bu
liation, les colères de tout
res, la Modernité, la société
büyük yazarýn Batý ile aþk
ordre, les susceptibilités,
d’abondance) qui frise tout
ve nefret iliþkisinden yola
et les vantardises nationaautant la stupidité.
çýkýp, onlarýn ötesinde kurles… Je peux comprendre
...
duðu bambaþka bir alem
ces paranoïas, qui sont le
oldu.
plus souvent exprimées
dans un langage irrationnel et excessiveBu iþe hayatýný vermiþ bütün yazarlar þu ment sensible, chaque fois que je fixe l’obsgerçeði bilir: masaya oturup yazma neden- curité qui est en moi. Nous témoignons de
lerimizle, yýllarca umutla yaza yaza kurduðu- ce que les grandes foules, les sociétés et
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muz dünya, sonunda apayrý yerlere yerleþir.
Kederle ya da öfkeyle oturduðumuz masadan o kederin ve öfkenin ötesinde bambaþka bir aleme ulaþýrýz. Babam da böyle bir
aleme ulaþmýþ olamaz mýydý? Uzun yolculuktan sonra o varýlan alem, týpký uzun bir deniz
yolculuðundan sonra sis aralanýrken bütün
renkleriyle karþýmýzda yavaþ yavaþ beliren
bir ada gibi bize bir mucize duygusu verir.
Ya da Batýlý gezginlerin güneyden gemiyle
yaklaþtýklarý Ýstanbul’u sabah sisi aralanýrken gördüklerinde hissettikleri þeylere benzer
bu. Umutla, merakla çýkýlan uzun yolculuðun
sonunda, orada camileri, minareleri, tek tek
evleri, sokaklarý, tepeleri, köprüleri, yokuþlarý
ile birlikte bütün bir þehir, bütün bir alem
vardýr. Ýnsan, týpký iyi bir okurun bir kitabýn
sayfalarý içinde kaybolmasý gibi, karþýsýna
çýkýveren bu yeni alemin içine hemen girip
kaybolmak ister.
Kenarda, taþrada, dýþarýda, öfkeli ya da
düpedüz hüzünlü olduðumuz için masaya
oturmuþ ve bu duygularý unutturan yepyeni
bir alem keþfetmiþizdir.
Çocukluðumda, gençliðimde hissettiðimin
tam tersine benim için artýk dünyanýn merkezi Ýstanbul’dur. Neredeyse bütün hayatýmý
orada geçirdiðim için deðil yalnýzca, otuz üç
yýldýr tek tek sokaklarýný, köprülerini, insanlarýný, köpeklerini, evlerini, camilerini, çeþmelerini, tuhaf kahramanlarýný, dükkanlarýný,
tanýdýk kiþilerini, karanlýk noktalarýný, gecelerini ve gündüzlerini kendimi onlarýn hepsiyle özdeþleþtirerek anlattýðým için. Bir noktadan sonra, hayal ettiðim bu dünya da benim
elimden çýkar ve kafamýn içinde yaþadýðým
þehirden daha da gerçek olur. O zaman,
bütün o insanlar ve sokaklar, eþyalar ve
binalar sanki hep birlikte aralarýnda konuþmaya, sanki kendi aralarýnda benim önceden hissedemediðim iliþkiler kurmaya, sanki
benim hayalimde ve kitaplarýmda deðil, kendi
kendilerine yaþamaya baþlarlar. Ýðneyle kuyu
kazar gibi sabýrla hayal ederek kurduðum bu
alem bana o zaman her þeyden daha gerçekmiþ gibi gelir.
Babam da, belki, yýllarýný bu iþe vermiþ
yazarlarýn bu cins mutluluklarýný keþfetmiþtir,
ona önyargýlý olmayayým diyordum bavuluna
bakarken. Ayrýca, emreden, yasaklayan, ezen,
les nations constituant le monde en dehors
de l’Occident, auxquelles je m’identifie facilement, sont imprégnées de peurs qui frisent parfois la stupidité, à cause de cette
peur d’être humilié et de cette susceptibilité.
Je sais en même temps que les nations, les
Etats dans le monde occidental, auquel je
peux tout aussi facilement m’identifier, sont
parfois imbus d’un orgueil (vanité d’avoir
produit la Renaissance, les Lumières, la
Modernité, la société d’abondance) qui frise
tout autant la stupidité.
En conséquence, non seulement mon
père, mais nous tous surestimons l’idée
selon laquelle le monde aurait un centre.
Cependant, ce qui nous tient enfermés dans
une chambre pendant des années pour
écrire est une confiance contraire ; c’est
une foi en ce qu’un jour, ce que nous avons
écrit sera lu et compris car les hommes se
ressemblent partout dans le monde. Mais,
je le sais par moi-même et par ce que mon
père a écrit, ceci est d’un optimisme inquiet,
blessé, inspiré par la peur d’être en marge,
en dehors. J’ai senti maintes fois en moimême les sentiments d’amour et de haine
que Dostoïevski a éprouvés toute sa vie
à l’égard de l’Occident. Mais ce que j’ai
vraiment appris de lui, ma vraie source
d’optimisme, c’est le monde complètement
différent que ce grand écrivain a fondé en
partant de sa relation d’amour et de haine
avec l’Occident mais en la dépassant.
Tous les écrivains qui ont consacré leur
vie à ce métier savent cette réalité : les
motifs qui nous ont amenés à écrire et le
monde que nous avons construit à force
d’écrire pendant des années avec espoir
se posent finalement dans des lieux différents. De la table où nous étions assis avec
notre chagrin ou notre colère, nous sommes
arrivés à un monde entièrement différent,
au-delà de ce chagrin et de cette colère.
N’était-il pas possible que mon père, lui
aussi, eût atteint un tel monde ? Ce monde
auquel on arrive au bout d’un long voyage,
nous inspire un sentiment de miracle, tout
comme une île qui apparaît peu à peu
devant nous, dans toutes ses couleurs, lorsque le brouillard se lève sur la mer. Ou
bien cela ressemble à ce qu’ont ressenti les
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COPYRIGHT
© FONDATION NOBEL 2006 -
PHOTO
: HANS MEHLIN
voyageurs occidentaux à l’approche d’Istanbul, par la mer, quand elle émerge du
brouillard de l’aube. A la fin du long voyage
commencé avec espoir et curiosité, il existe
une ville, un monde entier avec ses mosquées, ses minarets, ses maisons, ses rues
en pente, ses collines, ses ponts. On a envie
d’entrer de plain pied dans ce monde, et de
s’y perdre, tout comme un bon lecteur se
perd dans les pages d’un livre. Nous étions
assis à cette table, en colère, tristes, et
nous avons découvert un nouveau monde
qui nous a fait oublier ces sentiments.
ORHAN PAMUK AVEC SA FILLE, RÜYA, APRÈS LA CÉRÉMONIE DU PRIX NOBEL 2006.
cezalandýran sýradan bir baba olmadýðý, beni
her zaman özgür býrakýp, bana her zaman
aþýrý saygý gösterdiði için de ona müteþekkirdim. Pek çok çocukluk ve gençlik arkadaþýmýn aksine, baba korkusu bilmediðim
için hayal gücümün zaman zaman özgürce
ya da çocukça çalýþabildiðine bazen inanmýþ, bazen da babam gençliðinde yazar
olmak istediði için yazar olabildiðimi içtenlikle düþünmüþtüm. Onu hoþgörüyle okumalý,
otel odalarýnda yazdýklarýný anlamalýydým.
Babamýn býraktýðý yerde günlerdir hâlâ
duran bavulu bu iyimser düþüncelerle açtým
ve bazý defterleri, bazý sayfalarý bütün irademi
kullanarak okudum.
Babam ne mi yazmýþtý? Paris otellerinden
görüntüler hatýrlýyorum, bazý þiirler, bazý paradokslar, akýl yürütmeler. Bir trafik kazasýndan
sonra baþýndan geçenleri zar zor hatýrlayan,
zorlansa da fazlasýný hatýrlamak istemeyen biri
gibi hissediyorum kendimi þimdi. Çocukluðumda annem ile babam bir kavganýn eþiðine
geldiklerinde, yani o ölümcül sessizliklerden
biri baþladýðýnda babam havayý deðiþtirmek
için hemen radyoyu açar, müzik bize olup
biteni daha çabuk unuttururdu.
Ben de benzeri bir müzik iþlevi görecek
ve sevilecek bir-iki söz ile konuyu deðiþtireyim! Bildiðiniz gibi, biz yazarlara en çok
sorulan, en çok sevilen soru þudur: neden
yazýyorsunuz? Ýçimden geldiði için yazýyorum!
Baþkalarý gibi normal bir iþ yapamadýðým için
yazýyorum. Benim yazdýðým gibi kitaplar yazýl-
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Contrairement à ce que je ressentais
pendant mon enfance et ma jeunesse, le
centre du monde pour moi est désormais
Istanbul. Non seulement parce que j’y ai
passé presque toute ma vie, mais aussi
parce que depuis trente-trois ans, j’ai raconté
ses rues, ses ponts, ses humains et ces
chiens, ses maisons et ses mosquées, ses
fontaines, ses héros étonnants, ses magasins, ses petits gens, ses recoins sombres,
ses nuits et ses jours, en m’identifiant à
chacun tour à tour. A partir d’un certain
moment, ce monde que j’ai imaginé échappe
aussi à mon contrôle et devient plus réel
dans ma tête que la ville dans laquelle je
vis. Alors, tous ces hommes et ces rues,
ces objets et ces bâtiments commencent
en quelque sorte à parler entre eux, à établir entre eux des relations que je ne pouvais pas pressentir, à vivre par eux-mêmes,
et non plus dans mon imagination et mes
livres. Ce monde que j’ai construit en l’imaginant patiemment, comme on creuse un
puits avec une aiguille, m’apparaît alors plus
réel que tout.
En regardant sa valise, je me disais que
peut-être mon père aussi avait connu ce
bonheur réservé aux écrivains qui ont voué
tant d’années à leur métier, et que je ne
devais pas avoir de préjugés à son égard.
Par ailleurs, je lui étais reconnaissant de
n’avoir pas été un père ordinaire, distribuant
des ordres et des interdictions, qui écrase
et punit, et de m’avoir toujours respecté et
laissé libre. J’ai parfois cru que mon imagination pouvait fonctionner librement comme
celle d’un enfant, parce que je ne connaissais pas la peur de perdre, contrairement
sýn da okuyayým diye yazýyorum. Hepinize,
herkese çok çok kýzdýðým için yazýyorum.
Bir odada bütün gün oturup yazmak çok
hoþuma gittiði için yazýyorum. Onu ancak
deðiþtirerek gerçekliðe katlanabildiðim için
yazýyorum.
Ben, ötekiler, hepimiz, bizler Ýstanbul’da,
Türkiye’de nasýl bir hayat yaþadýk, yaþýyoruz,
bütün dünya bilsin diye yazýyorum. Kaðýdýn,
kalemin, mürekkebin kokusunu sevdiðim için
yazýyorum. Edebiyata, roman sanatýna her
þeyden çok inandýðým için yazýyorum. Bir alýþkanlýk ve tutku olduðu için yazýyorum. Unutulmaktan korktuðum için yazýyorum. Getirdiði ün ve ilgiden hoþlandýðým için yazýyorum.
Yalnýz kalmak için yazýyorum. Hepinize, herkese neden o kadar çok çok kýzdýðýmý belki
anlarým diye yazýyorum. Okunmaktan hoþlandýðým için yazýyorum. Bir kere baþladýðým þu
romaný, bu yazýyý, þu sayfayý artýk bitireyim diye
yazýyorum. Herkes benden bunu bekliyor diye
yazýyorum. Kütüphanelerin ölümsüzlüðüne ve
kitaplarýmýn raflarda duruþuna çocukça inandýðým için yazýyorum. Hayat, dünya, her þey
inanýlmayacak kadar güzel ve þaþýrtýcý olduðu
için yazýyorum. Hayatýn bütün bu güzelliðini
ve zenginliðini kelimelere geçirmek zevkli
olduðu için yazýyorum. Hikâye anlatmak için
deðil, hikâye kurmak için yazýyorum. Hep gidilecek bir yer varmýþ ve oraya týpký bir rüyadaki
gibi bir türlü gidemiyormuþum duygusundan
kurtulmak için yazýyorum. Bir türlü mutlu olamadýðým için yazýyorum. Mutlu olmak için
yazýyorum.
Yazýhaneme gelip bavulu býrakýþýndan
bir hafta sonra, babam, her zamanki gibi
elinde bir paket çikolata (kýrk sekiz yaþýnda
olduðumu unutuyordu) beni gene ziyaret etti.
Her zamanki gibi gene hayattan, siyasetten
ve aile dedikodularýndan söz edip gülüþtük.
Bir ara babamýn gözü bavulu býraktýðý köþeye
takýldý ve onu oradan alýp kaldýrdýðýmý anladý.
Göz göze geldik.
Sýkýcý, utandýrýcý bir sessizlik oldu. Ona
bavulu açýp içindekileri okumaya çalýþtýðýmý
söylemedim, gözlerimi kaçýrdým. Ama o
anladý. Ben de onun anladýðýný anladým. O da
benim onun anladýðýný anladýðýmý anladý. Bu
anlayýþlar da birkaç saniye içinde ne kadar
uzarsa ancak o kadar uzadý.
à de nombreux amis de mon enfance et
de ma jeunesse, et j’ai parfois sincèrement
pensé que je pouvais devenir écrivain parce
que mon père a voulu devenir lui-même
écrivain dans sa jeunesse. Je devais le lire
avec tolérance et comprendre ce qu’il avait
écrit dans ces chambres d’hôtel.
Avec ces pensées optimistes, j’ai ouvert
la valise, qui était restée plusieurs jours
là où mon père l’avait laissée, et j’ai lu,
en mobilisant toute ma volonté, certains
cahiers, certaines pages. Qu’avait-il donc
écrit ? Je me souviens de vues d’hôtels parisiens, de quelques poèmes, de paradoxes,
de raisonnements… Je me sens maintenant
comme quelqu’un qui se rappelle difficilement, après un accident de voiture, ce qui
lui est arrivé, et qui rechigne à se souvenir.
Lorsque dans mon enfance ma mère et
mon père étaient sur le point de commencer une dispute, c’est-à-dire lors de l’un de
leurs silences mortels, mon père allumait
tout de suite la radio, pour changer l’ambiance, la musique nous faisait oublier plus
vite.
Changeons de sujet, et disons quelques
mots « en guise de musique ». Comme
vous le savez, la question la plus fréquemment posée aux écrivains est la suivante :
« Pourquoi écrivez-vous ? » J’écris parce
que j’en ai envie. J’écris parce que je ne
peux pas faire comme les autres un travail
normal. J’écris pour que des livres comme
les miens soient écrits et que je les lise.
J’écris parce que je suis très fâché contre
vous tous, contre tout le monde. J’écris
parce qu’il me plaît de rester enfermé dans
une chambre, à longueur de journée. J’écris
parce que je ne peux supporter la réalité
qu’en la modifiant. J ‘écris pour que le
monde entier sache quel genre de vie nous
avons vécu, nous vivons moi, les autres,
nous tous, à Istanbul, en Turquie. J’écris
parce que j’aime l’odeur du papier et de
l’encre. J’écris parce que je crois par-dessus tout à la littérature, à l’art du roman.
J’écris parce que c’est une habitude et une
passion. J’écris parce que j’ai peur d’être
oublié. J’écris parce que je me plaîs à la
célébrité et à l’intérêt que cela m’apporte.
J’écris pour être seul. J’écris dans l’espoir
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Çünkü babam kendine güvenen, rahat ve
mutlu bir insandý: her zamanki gibi gülüverdi.
Ve evden çýkýp giderken bana her zaman söylediði tatlý ve yüreklendirici sözleri bir baba
gibi yine tekrarladý.
de comprendre pourquoi je suis à ce point
fâché avec vous tous, avec tout le monde.
J’écris parce qu’il me plaît d’être lu. J’écris
en me disant qu’il faut que je finisse ce
roman, cette page que
j’ai commencée. J’écris
Her zamanki gibi
en me disant que c’est ce
... babam, bana ya da ilk
babamýn
mutluluðunu,
à quoi tout le monde s’atkitabýma olan güvenini aþýrý
dertsiz, tasasýz halini kýskatend de ma part. J’écris
heyecanlý ve abartýlý bir dille
narak arkasýndan baktým.
parce que je crois comme
Ama o gün içimde utanç
un enfant à l’immortalité
ifade etti ve bugün büyük bir
verici bir mutluluk kýpýrtýsý
des bibliothèques et à
mutlulukla kabul ettiðim bu
da dolaþmýþtý, hatýrlýyorum.
la place qu’y tiendront
ödülü bir gün alacaðýmý öyleBelki onun kadar rahat
mes livres. J’écris parce
sine söyleyiverdi.
deðilim, onun gibi tasasýz
que la vie, le monde, tout
....
ve mutlu bir hayat sürmeest incroyablement beau
dim, ama yazýnýn hakkýný
et étonnant. J’écris parce
verdim duygusu, anlaqu’il est plaisant de tradýnýz.
duire en mot toute cette
beauté et la richesse de la vie. J ‘écris non
Bunu babama karþý duyduðum için pas pour raconter des histoires, mais pour
utanýyordum. Üstelik babam, benim haya- construire des histoires. J’écris pour échaptýmýn ezici merkezi de olmamýþ, beni özgür per au sentiment de ne pouvoir atteindre un
býrakmýþtý. Bütün bunlar bize yazmanýn ve lieu où l’on aspire, comme dans les rêves.
edebiyatýn, hayatýmýzýn merkezindeki bir J’écris parce que je n’arrive pas à être heueksiklik ile, mutluluk ve suçluluk duygu- reux, quoi que je fasse. J’écris pour être
larýyla derinden baðlý olduðunu hatýrlat- heureux.
malý.
Une semaine après avoir déposé la
Ama hikâyemin bana daha da derin valise dans mon bureau, mon père m’a
bir suçluluk duydurtan bir simetrisi, o gün rendu visite à nouveau, avec comme d’habihemen hatýrladýðým bir diðer yarýsý var. tude un paquet de chocolats (il oubliait que
Babamýn bavulunu bana býrakmasýndan yirmi j’avais quarante-huit ans). Comme d’habiüç yýl önce, yirmi iki
tude nous avons parlé de
yaþýmdayken her þeyi
la vie, de politique, des
býrakýp romancý olmaya
potins de famille et nous
karar vermiþ, kendimi bir
avons ri. A un moment
... mon père a exprimé, d’une
odaya kapatmýþ, dört yýl
donné, mon père a posé
façon excessivement excitée
sonra ilk romaným Cevdet
son regard là où il avait
et par des mots exagérés,
Bey ve Oðullarý’ný bitirmiþ
laissé la valise, et il a
sa confiance en moi, et en
ve henüz yayýmlanmamýþ
compris que je l’avais
mon premier livre, et il m’a
kitabýn daktilo edilmiþ bir
enlevée. Nos regards se
dit que j’allais un jour recekopyasýný okusun ve bana
sont croisés. Il y a eu
voir ce prix, que j’accepterais
düþüncesini söylesin diye
un silence embarrassé.
aujourd’hui avec beaucoup
titreyen ellerle babama
Je ne lui ai pas dit que
de bonheur.
vermiþtim. Yalnýz zevkine
j’avais ouvert la valise et
...
ve zekasýna güvendiðim
essayé d’en lire le coniçin deðil, annemin aksine,
tenu. J’ai fui son regard.
babam yazar olmama karþý çýkmadýðý için Mais il a compris. Et j’ai compris qu’il avait
de onun onayýný almak benim için önemliydi. compris. Et il a compris que j’avais compris
O sýrada babam bizimle deðildi, uzaktaydý. qu’il avait compris. Ce genre d’intercompréDönüþünü sabýrsýzlýkla bekledim. Ýki hafta hension ne dure que le temps qu’elle dure.
sonra gelince kapýyý ona koþarak açtým.
Car mon père était un homme sûr de lui,
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Babam hiçbir þey söylemedi, ama bana
hemen öyle bir sarýldý ki kitabýmý çok sevdiðini
anladým. Bir süre, aþýrý duygusallýk anlarýnda
ortaya çýkan bir çeþit beceriksizlik ve sessizlik buhranýna kapýldýk. Sonra biraz rahatlayýp
konuþmaya baþlayýnca, babam, bana ya da
ilk kitabýma olan güvenini aþýrý heyecanlý ve
abartýlý bir dille ifade etti ve bugün büyük bir
mutlulukla kabul ettiðim bu ödülü bir gün alacaðýmý öylesine söyleyiverdi.
Bu sözü ona inanmaktan ya da bu ödülü
bir hedef olarak göstermekten çok, oðlunu
à l’aise et heureux avec lui-même. Il a ri
comme d’habitude, Et en partant, il a encore
répété, comme un père, les douces paroles
d’encouragement qu’il me disait toujours.
Comme d’habitude, je l’ai regardé sortir
en enviant son bonheur, sa tranquillité, mais
je me souviens que ce jour-là j’ai senti
en moi un tressaillement embarrassant de
bonheur. Je ne suis peut-être pas aussi à
l’aise que lui, je n’ai pas mené une vie
heureuse et sans problèmes comme lui,
mais j’avais, comme vous l’avez compris,
remis ses écrits à leur place… J’avais honte
d’avoir éprouvé cela envers mon père. De
plus mon père loin d’avoir été un centre,
m’avait laissé libre de ma vie. Tout cela doit
nous rappeler que le fait d’écrire et la littérature sont profondément liés à un manque
autour duquel tourne notre vie, au sentiment
de bonheur et de culpabilité.
Mais mon histoire a une autre moitié,
symétrique, qui m’a inspiré encore plus de
culpabilité, et dont je me suis souvenu ce
jour-là. Vingt-trois ans auparavant, quand
j’avais vingt-deux ans, j’avais décidé de
tout abandonner et de devenir romancier,
je m’étais enfermé dans une chambre, et
quatre ans plus tard, j’avais terminé mon
premier roman, Monsieur Djevdet et ses fils,
et j’avais remis, les mains tremblantes, une
copie dactylographiée du livre qui n’était
pas encore publié, à mon père, pour qu’il
le lise et me dise ce qu’il en pensait. Obtenir son approbation était pour moi important, non seulement parce que je comptais
sur son goût et sur son intelligence, mais
aussi parce que contrairement à ma mère,
desteklemek, yüreklendirmek için ona «bir
gün paþa olacaksýn!» diyen bir Türk babasý
gibi söylemiþti. Yýllarca da beni her görüþünde
cesaretlendirmek için bu sözü tekrarladý
durdu.
Babam 2002 yýlý Aralýk ayýnda öldü.
Ýsveç Akademisi’nin bana bu büyük ödülü,
bu þerefi veren deðerli üyeleri, deðerli
konuklar, bugün babam aramýzda olsun çok
isterdim.
q
mon père ne s’opposait pas à ce que je
devienne écrivain. A cette époque là, mon
père n’était pas avec nous. Il était loin. J’attendis impatiemment son retour. Quand il
est rentré, deux semaines après, j’ai couru
lui ouvrir la porte. Mon père n’a rien dit, mais
il m’a pris dans ces bras, embrassé d’une
façon telle que j’ai compris qu’il avait beaucoup aimé mon livre. Pendant un certain
temps, nous sommes restés silencieux, mal
à l’aise, comme il arrive dans des moments
de sentimentalité excessive. Lorsqu’un peu
plus tard nous nous sommes mis un peu
plus à l’aise, et avons commencé à causer,
mon père a exprimé, d’une façon excessivement excitée et par des mots exagérés,
sa confiance en moi, et en mon premier
livre, et il m’a dit que j’allais un jour recevoir
ce prix, que j’accepterais aujourd’hui avec
beaucoup de bonheur.
Il m’avait dit cela moins par conviction ou
avec l’intention de m’assigner un but, que
comme un père turc dit à son fils, pour l’encourager « Tu seras un pacha ». Et il a répété
ces paroles pendant des années, à chaque
fois qu’il me voyait, pour me donner du courage.
Mon père est mort en décembre 2002.
Honorables membres de l’académie suédoise qui m’avez accordé ce grand prix,
cet honneur, et vous leurs éminents invités,
j’aurais beaucoup aimé que mon père soit
parmis nous aujourd’hui.
q
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,

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